Le ministre de la justice Malick Coulibaly déterminé à réhabiliter l’image de la justice malienne.Comme on le dit, il faut rendre à César ce qui appartient à César.
La nomination de Malick Coulibaly à la tête du département de la justice, a permis de faire bouger les lignes dans le cadre de la lutte contre la corruption qui a atteint son paroxysme. Les plus hautes autorités ont, me semble-t-il mesuré la gravité des propos tenu par l’ancien ambassadeur allemand Dietrich Becker qui disait je cite « je n’encouragerais pas un allemand à investir au Mali vu l’état de corruption de la justice. Ces propos de l’ambassadeur allemand ont choqué les acteurs de la justice à tel enseigne qu’il a été contraint de présenter ses excuses. Après ses excuses Dietrich Becker a indiqué qu’il ne regrette pas ses propos parce qu’il aime le Mali qui reçoit beaucoup d’aide de son pays dans les domaines de l’agriculture, de la décentralisation, de la sécurité etc.
Le constat de l’ambassadeur allemand sur l’état de la justice est pertinent, eu égard des nombreux dossiers de malversations et de détournement classés sans suite par l’ancien procureur du pôle économique et financier, mais aussi en raison de la corruption dans l’administration qui n’encourage pas les investisseurs étrangers. Le ministre de la justice et garde des sceaux a juste tiré les enseignements tout en comprenant que la distribution d’une bonne justice est de nature à sécuriser les investissements internes et externes, partant de là, à dynamiser la croissance économique et à stimuler le développement.
La distribution d’une justice saine favorise également, le respect des droits de la personne, de la sécurité humaine et démocratique. La vague mutation de magistrats opérée par le garde des sceaux, a permis d’installer à la tête du pôle économique et financier, une équipe de magistrats compétents et intègres déterminés à rendre la justice et à dire le droit en toute objectivité. Ainsi donc, tous les dossiers de détournement, de malversation et autres susceptibles de constituer une infraction à la loi pénale ont fait l’objet d’un nouveau rebondissement.
D’ores et déjà certains hauts responsables méditent en prison sur leur sort. Enfin j’ose croire que l’adage selon lequel « N’ul n’est au-dessus de la loi » est une réalité au Mali.