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Mali : les auteurs du contre coup d`Etat "jouissent de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi"
Publié le vendredi 15 juin 2012   |  Xinhua


Mali:
© AFP
Mali: échanges de tirs à Bamako et dans la ville-garnison de Kati
Des tirs étaient entendus lundi soir à Kati, ville-garnison proche de Bamako qui abrite un camp militaire servant de quartier général de l`ex-junte au pouvoir, ont affirmé des sources militaires à l`AFP


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BAMAKO - Le gouvernement du Mali, à travers un communiqué déposé jeudi à Xinhua, informe l'opinion nationale et internationale que ''les personnes détenues'' dans le cadre des événements du 30 avril dernier ''jouissent de tous les droits'' qui leur sont reconnus par la loi.

A rappeler que dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier, les bérets rouges favorables à l'ancien président Amadou Toumani Touré, dit ATT, qui étaient ''soutenus par d'autres porteurs d'uniformes'', avaient échangé des tirs avec des militaires pro-putsch du 22 mars.

S'agissant du communiqué en date du 14 juin dernier émanant du ministère malien de la Communication de la poste et des Nouvelles technologies, il souligne que "Les familles et les avocats des intéressés peuvent les rencontrer sans entrave. Toute personne interpellée bénéficiera de tous les droits reconnus au Mali".

"De même, personne quel que soit son titre ou sa fonction ne saurait être au-dessus de la loi. Les personnes détenues bénéficient de la présomption d'innocence telle que prévue par la loi et les conventions internationales dûment ratifiées par notre pays", conclut ce communiqué.

Par ailleurs, on se souvient également que le procureur auprès deu tribunal de première instance de la commune 3 du district de Bamako, M. Sombé Théra, avait annoncé l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre des officiers (général, supérieurs et subalternes).

Cette information judiciaire est "ouverte conformément aux dispositions du code de procédure pénale et du code pénal, pour atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat par l'emploi illégal de la force armée, association de malfaiteurs, assassinats, coups et blessures volontaires, vols et détentions illégales d'armes de guerre et complicité", avait laissé entendre M. Théra.

A noter qu'en ouvrant ladite information judiciaire, M. Théra avait rendu public cette liste : "Le général de brigade Hamidou Sissoko dit Man (ancien chef d'état-major général particulier d'ATT), colonel Abdoulaye Cissé, commandant Abba Abdel Kader Coulibaly, commandant d'aviation Mamadou Lamine Konaré (fils de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré de 1992 à 2002), lieutenant Aly Traoré, lieutenant Mohamed Ismaël Kanouté, lieutenant Abdoul Wahab Coulibaly, commissaire Adama Siriman Coulibaly dit Chine, commissaire Ismaïla Traoré et colonel Abidina Guindo (ancien commandant du 33è régiment des commandos parachutistes ou bérets rouges et ancien aide de camp d'ATT) et autres".

Certains Maliens estiment que "l'action entamée par ces bérets le 30 avril était un contre coup d'Etat".Le chef d'état-major général de l'armée malienne, le colonel major Ibrahim Dahirou Dembélé, a avait déclaré le 1er mai qu'à travers l'attaque des bérets rouges, "en un deuxième temps, il s'agissait de procéder à l'attaque de la caserne de Kati dans le but de tuer des chefs militaires et particulièrement le président du CNRDRE (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat)". F

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