La plateforme de lutte contre la corruption et le chômage au Mali (PCC-MALI), composée de 312 associations dont le collectif des victimes de Sotuba village, a tenu une conférence de presse, ce jeudi 17 octobre 2019, à Sotuba village. Cette conférence de presse était animée par le Pr Clément Mamadou Dembélé, président de la PCC-MALI ; Housseyni Touré, président du collectif des victimes de Sotuba village, en présence de plusieurs membres de la PCC-Mali.
L’objectif de cette rencontre était d’alerter la presse malienne et la communauté internationale sur ce qui se passe dans cette localité, d’exiger au président de la Cour suprême de rectifier ce qu’ils considèrent comme ‘’ses erreurs avant sa retraite’’ en décembre prochain.
Dans ses explications, Housseyni Touré a fait savoir qu’il s’agit de la zone de recasement de Sotuba d’une superficie de 16 hectares, dont une partie a été affectée aux chefs de famille à Sotuba village, à la suite d’un décret présidentiel.
Selon le président du collectif, plus de 200 familles à Sotuba sont victimes de la décision de la Cour Suprême au profit d’un droit coutumier en faveur d’une dame nommée Niamancolo Coulibaly.
Il est ressorti dans les propos de Housseyni Touré que les habitants de Sotuba viagers avaient gagné tous les procès dans les instances judiciaires contre Niamancolo Coulibaly. Parce que selon le président du collectif, ces habitants de Sotuba Village ont bénéficié de cette zone de recasement de l’État sur un titre foncier (FT) datant de 1915, au moment de la colonisation. Le conférencier a dénoncé le vaste réseau de corruption qui entoure cette affaire et qui est parvenu à renverser toutes les tendances au niveau de la Cour suprême. Selon le collectif des victimes de Sotuba, un réseau de spéculateurs fonciers soutient la dame Niamancolo Coulibaly.
Housseyni Touré a informé que Niamancolo Coulibaly avait été déboutée de sa requête au niveau du tribunal administratif, de la première instance et de la Cour d’Appel. Après tous ces védiques, selon les animateurs, de la conférence, la nommée Niamancolo Coulibaly a fait appel au niveau de la Cour Suprême qui lui a donné raison au nom d’un droit coutumier qui date de 1960.
Dans les propos du président de la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage (PCC-MALI), le Pr Clément Mamadou Dembélé, il est ressorti aussi que Niamancolo Coulibaly avait fait recours à de faux documents pour réclamer ce droit coutumier dont Mariédié NIARE serait le témoin.
Le président du collectif des victimes de Sotuba Village a rappelé que feu Maridié NIARE est mort en 1957 et la dame Niamancolo est née en 1960.
Enfin, la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage au Mali (PCC-MALI) exige au président de la Cour Suprême, Nouhoum Tapily de ‘’rectifier ses erreurs avant sa retraite’’. Car l’erreur est humaine, selon Clément Mamadou Dembélé.
Il a fait savoir que quand lorsqu’on demande aujourd’hui aux populations, d’indexer le corps le plus corrompu au Mali, elles dénonceront certainement les magistrats. Toutefois, le conférencier reconnait que tous les magistrats ne pas mauvais. Parmi eux beaucoup sont intègres, malgré les multiples dénonciations de la population.