Si le ridicule pouvait tuer certains maliens sur cette terre c’est bel et bien Malick Boubou Diallo, président d’alors du syndicat des transporteurs urbains et interurbains à Ségou, qui aurait détourné les véhicules du nommé Léopold Diarra de la Mission Catholique de Ségou. Ce qui lui aurait valu d’être emprisonné à la prison centrale de Ségou pour escroquerie et abus de biens d’autrui.
En effet lorsque le nommé Léopold Diarra de la Mission Catholique de Ségou a décidé de s’investir dans le transport, il avait fait appel à Malick Boubou Diallo, président d’alors du syndicat des transporteurs urbains et interurbains de la ville pour des conseils utiles. Après quelques échanges, l’homme de Dieu décide de confier ses véhicules de transport qu’il croyait honnête et sincère vu son statut de président du SYNTRUI.
Mais c’était mal connaitre les vraies intentions de son désormais ex- associé. En effet il ressort que Malick Boubou Diallo avait falsifié tous les documents de ces véhicules à son propre nom. Et au fil des jours, l’homme de Dieu a compris qu’il s’est fait berner par l’homme qu’il croyait comme Dieu. Après avoir utilisé tous les moyens pacifiques en vue de récupérer ses biens et face au refus de celui qu’il croyait comme un homme de confiance, Léopold Diarra n’avait d’autre moyen que de recourir à la justice. Du coup il porta plainte et obtient gain de cause. Et c’est sans surprise que Malick Boubou Diallo s’est vite retrouvé à la prison centrale de Ségou.
Aussitôt il fut destitué de son poste de président du SYNTRUI lors d’une assemblée générale extraordinaire organisée pour la circonstance. Et la nouvelle de sa destitution et de son exclusion du SYNTRUI lui ont été annoncée à la prison par un certain Berthé. N’eût été l’intervention du magistrat Elie Keita, Malick Boubou Diallo allait pourrir en prison pour le restant de sa vie. On comprend maintenant pourquoi Malick se plait d’accuser à tort tout le monde. En accusant honteusement le président Youssouf Traoré et les membres consulaires du conseil malien des transporteurs routiers à propos des ressources générées de la redevance et de la lettre de voiture du CMTR, Malick Boubou Diallo a intérêt à se taire à jamais pour ne pas nuire à son propre rejeton c'est-à-dire à son propre fils Harouna Diallo.
Et pour cause ce dernier continue de vendre ces tickets et la lettre au poste frontalier de Kourémalé. Une chose est claire ce n’est pas un ancien prisonnier pris en flagrant délit d’escroquerie et de détournement de biens d’autrui qui peut donner des leçons de morale à quelqu’un sur cette terre. Comme le dit un adage « quand on a un pantalon troué, on doit s’empêcher de monter sur un arbre » sied parfaitement à cet ancien transporteur, devenu depuis un coxeur.