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Guerre au Mali: Comment ADO a ordonné l’arrivée des troupes étrangères au Mali
Publié le lundi 21 octobre 2019  |  L’Inter de Bamako
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En février 2012, Alassane Dramane Ouattara (ADO) est élu pour deux (02) ans président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cela n’a pas échappé à François Hollande, chef des armées: en janvier 2013, il a besoin de l’aval de cette organisation régionale pour se lancer dans la plus grosse opération militaire nationale menée par la France, depuis cinquante (50) ans, l’opération Serval, au Mali. Plus de quatre mille (4.000) soldats sur le terrain.
Comme disent les hommes en treillis: «La Libye a été l’heure de gloire de l’armée de l’air, le Mali est celle de l’armée de l’air». François Hollande ne peut rien refuser à ADO. Il le reçoit, le 11 avril 2013, à l’Elysée comme un allié indispensable. Ouattara le sait. Il hausse la barre et se comporte comme le donneur d’ordres.
De fait, il a deux (02) fois plus de cartes dans son jeu que le nouveau grand chef blanc du château. Sachant François Hollande très sensible sur le plan sécuritaire, Alassane Dramane Ouattara demande, dans la foulée, que la France forme non pas un, mais deux (02) bataillons logistiques ivoiriens pour le Mali.
À équiper depuis les casques jusqu’aux rangers. La fourniture de quelques Alpha Jet- avions d’entrainement de l’armée de l’air-serait également appréciée.
Enfin, Ouattara surprend son homologue français en le priant d’intervenir auprès de Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international (FMI), afin que cessent les pressions sur le président tchadien Idriss Deby pour la gestion de sa manne pétrolière. Message reçu cinq sur cinq par François Hollande. Voilà que Ouattara se pose en doyen de l’Afrique en France !
Le 5 juin 2013, à l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), Alassane Dramane Ouattara pousse son avantage. Le prix Félix-Houphouët-Boigny est remis à François Hollande pour son action au Mali. Le président ivoirien propose à ses pairs d’organiser un déjeuner de chefs d’État africains pour fêter le chef de guerre Hollande, décideur de l’opération Serval. Hollande reprend quelque peu la main en décidant finalement d’inviter à l’Elysée les douze (12) présidents africains présents. Mais la vérité, c’est qu’il est «fétiché», depuis qu’il a lâché, le 2 février, à Bamako: «Je vis sans doute aujourd’hui la journée la plus importante de ma vie politique».
Ouattara est aujourd’hui le meilleur allié politique de François Hollande dans la guerre contre le terrorisme au Sahel. Il en va de même du président tchadien Idriss Déby, chouchou de l’armée française dont la propre garde présidentielle a combattu dans le massif des Ifoghas, au Mali.

IL A DIT:
«On n’a pas d’ennemis extérieurs. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on m’aide en cas de tentative de coup d’État.», Abdoulaye Wade, ancien président sénégalais.

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