Le tout-puissant patron du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali «(Synacodem) a de quoi se réjouir. En effet après seize ans de combats acharnés pour acquérir une certaine légitimité parmi ses pairs et surtout remporter les batailles de la légalité tant auprès des instances consulaires que des autorités étatiques, le président Sacko a pu s’imposer comme le seul interlocuteur crédible des commerçants détaillants du Mali.
Avec ses compagnons de lutte qui contrôlent toutes les places fortes des différents marchés de Bamako et de ceux des autres régions, le Synacodem a su engranger des résultats positifs qui ne laissent aucun observateur indifférent.
Aujourd’hui, aucune décision importante ne se prend à l’insu de ce qu’on appelait le secteur informel ou plus précisément ‘’Bana-bana’’. Leur contribution dans l’économie nationale n’est plus à démontrer. Certains d’entre eux sont parvenus en effet à franchir le pas pour se retrouver de l’autre côté du mur c’est-à-dire dans le secteur formel.
L’Etat ayant bien compris le sens de la démarche des membres du Synacodem a décidé de les accompagner à les réorganiser pour en faire une force de proposition concrète. Tels sont quelques acquis engrangés par le président Cheick Oumar Sacko en seize ans de lutte.
Que de chemins parcourus ! En effet, aujourd’hui, tout le monde reconnait le leadership du président du Synacodem. A cause de sa personnalité, son charisme et son sérieux, les chargés d’affaires des ambassades de Chine, des pays de l’Asie du Sud-est, de la Turquie et autres pays partenaires du Mali ne résistent plus aux actions et la vision de Cheick Oumar Sacko. Toutes choses qui permettent aux commerçants maliens de vaquer allègrement à leurs affaires dans lesdits pays.
Les mérites du président Cheick Oumar Sacko
Son principal atout, c’est d’avoir osé au moment où le Groupement des commerçants détaillants du Mali dirigé en son temps par feu le président Hama Abba Cissé régnait sans partage dans tous les marchés. Le président Sacko et certains de ses amis ont daigné se lever pour proposer une autre alternative.
Que la bataille a été rude ! Une véritable guerre des tranchées qui a fait tomber une à une toutes les places fortes.
Les nouveaux venus dont certains râlent aujourd’hui ont été coptés. De simples commerçants détaillants, certains se sont vus confier des postes de responsabilité. Le président Sacko qui a été le catalyseur de tout ce changement a été porté à la tête de la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Bamako. Certains d’entre eux qui président dans les régions ont aussi bénéficié des mêmes avantages. D’autres ont été désignés comme membres de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie de Bamako.
Aucune mission consulaire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ne se fait plus sans la participation des commerçants détaillants.
Les Synacodem à la croise des chemins
Le petit syndicat qui est né il y a seize ans a aujourd’hui grandi. Certains de ses géniteurs veulent aujourd’hui la place du Calife. Mais est-ce la peine de vilipender le chef historique et charismatique à travers la presse ?
Toute cette agitation en cours est orchestrée à dessein pour préparer les assises de décembre prochain. C’est ainsi que des associations et groupements sont créés tous les jours. Une division qui ne profitera guère aux commerçants détaillants. Les détracteurs du président Cheick Oumar Sacko doivent donc se ressaisir rapidement dans l’intérêt de tout le secteur informel.