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Dialogue social inclusif: Les piques d’Aminata Dramane Traoré aux apatrides
Publié le jeudi 24 octobre 2019  |  Le Matinal
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse du Triumvirat du Dialogue Politique Inclusif
Bamako, le 03 juillet 2019 dans la salle de conférence du Médiateur de la République. Installé le 25 juin 2019 par le président de la République, le Triumvirat en charge de la facilitation et de la conduite du Dialogue Politique Inclusif, a rencontré les hommes des médias dans le cadre d`une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé de la mission à lui confiée.
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Depuis quelque temps, le dialogue inclusif malien a démarré sur l’ensemble du territoire national et a concerné 605 communes. La grande satisfaction, c’est que tout le travail a été fait par les Maliens et aucune catégorie sociale n’a été écartée. Ceux qui ne sont pas venus sont les victimes de leur propre plan machiavélique délibéré visant à saper les efforts du gouvernement. Le dialogue social vise l’union de tous les Maliens, la cohésion sociale, l’égalité de tout le monde devant les charges sociales et l’engouement d’appartenance à une seule nation.

La loi de la jungle où l’homme est un loup pour un autre homme, n’est pas applicable au Mali. Ce n’est pas non plus un antre où un Malien par des truchements sociaux se croit supérieur à un autre pour des considérations ethniques, esclavagistes ou de rang social.

Dans son intervention, Aminata Dramane Traoré a été claire : « Nous faisons face à un Mali à reconstruire sur des bases saines. On aura fait de notre mieux pour ceux qui ne veulent pas venir pour leur contribution à un pays en danger ». Les mots sont lâchés. L’ancienne ministre, par cette allégation, pointe un doigt accusateur sur certains partis politiques qu’elle s’est refusée de nommer explicitement mais aussi sur certaines organisations du nord qui ont boycotté cet événement de leur propre initiative. En effet, le parti de la poignée de mains (URD), à la recherche de sa vraie identité, est passé maître dans sa politique de victimisation, et décline l’offre à chaque occasion que le pouvoir lui tende la main. En témoigne aussi le comportement apocalyptique de certains cadres qui n’ont autres ambitions que de mettre ce pays à feu et à sang dans leur marche effrénée mais forcée vers Koulouba. Mais Dieu veille sur le Mali.
Le dialogue social est ce qu’il y a de mieux qu’un pays, soucieux de la paix, puisse offrir à ses concitoyens pour l’entente nationale. Sur ce chapitre, tout le monde est utile. Le cimetière est rempli de cadres qui se croyaient indispensables.

En France par exemple, le Général De Gaule pensait dans l’Hexagone que c’est lui ou le chaos… Après son exfiltration du pouvoir, le pays s’est porté mieux. Staline, lui, croyait que la Russie cesserait d’exister à sa mort. Idem pour Sékou Touré de la Guinée Conakry qui disait que son cadavre gouvernerait sur ce pays. Et que dire d’Abdoul Aziz Boutéflika qui se battait, même mourant, pour diriger l’Algérie ou encore un Mugabé en disgrâce qui voulait passer, pour sa boulimie du pouvoir, la main à son épouse. Hommage tout de même à d’autres qui ont bâti dans la paix leur pays à l’image de Mao Tsé Toung de la Chine, d’Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire, voire Oumar Bongo du Gabon. Même un certain Kadhafi lâchement assassiné mérite des compliments… On aurait pu en citer d’autres comme Marshall Général et homme politique du pays de l’Oncle Sam qui a offert le plan Marshall à l’Europe pour sa reconstruction après la seconde guerre mondiale… des vrais bâtisseurs. N’oublions pas Nelson Mandela, l’unificateur de la Nation Arc-En-Ciel…

Revenons au Mali pour dire aux partisans de l’égocentrisme dur et surdimensionné qu’ils ne sont pas indispensables, que le Mali vit et vivra sans et après eux, qu’eux humains naturels de Dieu passeront et trépasseront.

IBK, qui n’est pas parfait en tant que chair et os, a toujours exhibé la politique de la main tendue à qui veut construire le Mali. A travers le dialogue social, ce n’est pas par lâcheté, bouffonnerie et fanfaronnade qu’il le fait, mais pour le devenir de la mère patrie.

Issiaka Sidibé



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