Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le secteur des banques, assurances, caisses d’épargne et établissements financiers paralysés : Les agents en grève de 48 h depuis ce matin
Publié le jeudi 24 octobre 2019  |  Le Pays
3ème
© aBamako.com par MS et Alou
3ème Assises de l`Ensemble Pour le Mali (EPM)
Bamako, le 14 juillet 2019 Le premier ministre Dr Boubou Cissé a présidé la troisième 3è assises de l’Alliance Ensemble pour le Mali (EPM) au cres de Badalabougou .
Comment


Les banques, assurances, caisses d’épargne et établissements financiers seront fermés toute la journée d’aujourd’hui et demain vendredi 25 octobre 2019. Les travailleurs observent, depuis ce matin, une grève de 48 heures. L’annonce a été faite par le comité syndical lors d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi dernier. C’était au siège de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Mali (APBEF).




Le secteur bancaire reste paralysé durant deux jours. Les travailleurs sont en grève depuis ce matin et cela pour 48 heures. Les clients des banques et des établissements financiers vivront certainement le calvaire durant cette période. Selon les responsables syndicaux, la grève concerne les deux procès-verbaux de conciliation issus des deux grèves de l’UNTM en 2014 et en 2019 appuyés par le protocole de 1994 pour ce qui concerne le secteur privé.

Aux dires de Hamandoun Ba, président de l’APBEF, il y a eu des retombées suite à la grève de l’UNTM en 2014, mais qu’il n’y a pas eu de transposition dans aucune structure privée concernée. « Dans la réduction de l’UNTM à l’époque, il y avait la réduction de l’UTS, mais nous n’avions pas un impact positif sur le salaire », a-t-il expliqué.

Parlant de la négociation avec le patronat, le syndicaliste affirme que leurs interlocuteurs étaient toujours dans la négation de leurs réclamations. « On n’a pas été compris. Jusqu’à la fin de nos pourparlers, c’était la négation totale de la transposition du côté du patronat. Mieux, ils ont remis en cause toutes leurs propositions qu’ils avaient faites en amont », a déclaré Hamandoun Ba qui a jouté : « Ils disent que leurs bases n’avaient pas validé ces propositions. C’était 5% en 2020 ». Quant aux syndicalistes, selon le conférencier, ils ont insisté sur une augmentation de 24% sur le salaire de base, une réclamation qu’ils ont entamée depuis longtemps. « Jusqu’à hier, ils se sont limités à 5% en 2020, 0 en 2019 », précise le conférencier. À l’en croire, quand les négociations ont été dures, le patronat est arrivé à proposer 10% en 2019, 5% en 2020, la relecture de la convention collective jusqu’en 2022. Mais, affirme M. Ba, nous, nous avons dit que c’est un recul. « On a dit qu’il y a une mauvaise volonté manifeste de la part du patronat d’empêcher cette grève », a-t-il entonné avant de préciser que le seul élément qu’ils ont ajouté, mais qui a été refusé par le patronat, c’est faire un rappel sur les 10% à compter de janvier 2019. Tel est le point de blocage !

Ainsi, le président du SYNABEF, Hamandoun Ba, a déploré l’échec des négociations et déclaré le maintien du mot d’ordre de grève de 48 heures à partir de ce matin.

Boureima Guindo

Source : Le Pays
Commentaires