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Cour constitutionnelle: juge ou Médiateur ?
Publié le jeudi 24 octobre 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par fousseyni
Journée nationale des Communes du Mali
Bamako, le 22 décembre 2017 le président IBK a présidé la Journée nationale des Communes du Mali au palais des sports. Photo: Manassa Dagnoko. Président de la Cour Constitutionnelle du Mali
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La Cour constitutionnelle, à travers une lettre confidentielle de son président, Manassa Danioko, demande la participation d’Alpha Oumar Konaré, ancien président de la république, à la pacification des rapports socio-politiques au Mali. Le document, fort de sa confidentialité, s’est vite retrouvé, sur la place publique, à travers les réseaux sociaux qui l’ont très largement commenté. Si cette lettre s’annonce pour certains, l’illustration d’un malaise Général au sommet et d’un amateurisme sans précédent, d’autres pensent qu’il s’agit d’une bonne initiative en dépit du fait que la Cour est loin d’être dans son rôle. Votre Facebookan du jour !

Mali Héré Kodo : Dans sa mission de régulation du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, la cour constitutionnelle du Mali, à travers son président, Mme Manassa Danioko, a adressé une lettre confidentielle à l’ancien président de la République SEM Alpha Oumar Konaré pour lui demander en tant que « dignes héritiers des héros de l’indépendance nationale » de participer aux initiatives en cours pour la préservation de la cohésion et de l’unité nationale. Merci, Manassa, cette lettre ne doit pas laisser l’ancien président indifférent.

Abdoulaye Kone : La Cour Constitutionnelle, politisée ? Cette correspondance en dit long. Manassa a-t-elle compris que le Dialogue National Inclusif est déjà voué à l’échec ?

Konimba Karambe : Lettre de Madame la Présidente de la cour constitutionnelle à l’ancien président de la république Alpha Oumar Konaré. walaye bilaye le ridicule ne tue plus au Mali.
Mami Dougouti Manassa an ka fasso sariya sounba piétiné par le pouvoir sur place sous tes yeux sans un mot je dirais même Complice de Boua pour la violation flagrante de la constitution 25fevrier1992.

Lacine Sidibe : Zambala, cette lettre n’a plus son statut confidentiel. Concernant la démarche de la Cours, c’est bien fait. Nous ne comprenons rien d’Alpha pourquoi ce silence.

Samba Gassama General : Comédie dramatique. Comme d’habitude, Manassa est à côté de la plaque. Je ne vais même pas publier sa lettre tellement c’est du n’importe quoi. Depuis quand, c’est le rôle de la cour constitutionnelle de supplier un ancien président de venir soutenir le nouveau ? AOK a bien raison de rester en retrait. Ils savent qu’ils sont dans la merde sans solution ils cherchent des gens qui vont couler avec eux. Comme ils disent le bateau Mali, va tanguer, mais ne va pas couler. S’ils ne peuvent pas gérer, qu’ils démissionnent dron. Usurpateurs de mandat nounou.

Yaya Sangare : Le PR, SEM Ibrahim Boubacar Keïta & l’ancien chef de l’État, SEM Alpha Oumar Konaré sont en phase pour convaincre tous les sceptiques à participer activement au dialogue national, une opportunité pour diagnostiquer les problèmes du pays & y apporter les réponses appropriées. Confidentiel : La cour constitutionnelle à travers Manassa demande la participation de Alpha Oumar KONARE, ancien Président de la République aux initiatives en cours pour la préservation de la cohésion sociale et de l’unité nationale.

Ammy Baba Cisse : C’est Manassa qui veut convaincre Alpha Oumar Konaré ? Manassa Danioko continue de souiller de façon politique le rôle et le fonctionnement de notre constitution.

Kambéné Keita : La manière est inconvenante et ridicule. Il aurait juste fallu une audience, mieux une visite de courtoisie de l’actuel président à un prédécesseur pour aplanir les difficultés.

Lazne Edouardo : S’il est vrai et c’est le cas, qu’il s’est beurré de façon malhonnête sur le peuple malien, nul besoin de lui demander (patriote qu’il n’a jamais été) de participer à ce dialogue. Il serait déjà là à partager son point de vue et ses expériences. Ridicule vous êtes Manassa, mais de grâce respecter le peuple malien et surtout en bonne mère de famille (si vous l’êtes) allez-y demander pardon au GÉNÉRAL MOUSSA TRAORE.

Bako Touré : Ce n’est pas un ex-président qui serait plus responsable que, celui à qui la destinée de tout un peuple est confiée. Le régime IBK doit s’assumer. Nous ne sommes pas à l’ère Alpha.

Djelimady Kouyate : Avec les autres, aujourd’hui, je suis convaincu que le régime est bloqué.

Dramane Diarra : Moi, en tant que moi, j’ai vu la fin d’ATT. Donc, avant qu’il ne soit trop tard, je lance appel à tout le monde y compris Alpha, ATT et Dionkounda qu’ils viennent pour qu’on se donne la main. ((ATT ma dèsè nka a filila)).

Seydou Oumar Traoré : La lettre de Manassa à Alpha est l’illustration d’un malaise Général au sommet et d’un amateurisme sans précédent. Je suis d’avis que Alpha Oumar Konaré soit redevable du Mali et ne doit pas se détourner du Mali en danger. Mais Manassa Dagnioko est-elle l’institution la mieux indiquée pour faire revenir l’ancien Président discret dans le débat national ? Je crois que c’est désespéré. Le fils de Dougoukolo ne s’obtient pas de cette façon. Le RECOTRADE ET LES RELIGIEUX sont mieux indiqués que ce chantage institutionnel. En plus, AOK ne trouve pas en IBK un interlocuteur crédible. Voilà qui complique le DIALOGUE j’allais dire le monologue d’IBK. J’ai signé.

Aboubacar Sidick Fomba : La lettre de la cour constitutionnelle à SE Alpha Oumar Konaré est contraire à toute règle de démocratie. Quand les institutions se confondent, cela donne naissance au parti unique. Par cette lettre la cour constitutionnelle vient une fois de plus de démontrer sa partialité en tant qu’une institution de la république dont le rôle est bien connut et surtout son intention sélective. Madame la présidente de la cour constitutionnelle le sursaut national passe par la dissolution de l’AN dont les mandats ont été arbitrairement prorogés par votre institution dans un double langage qui a enlevé la crédibilité à cette institution.

Traore Bouba : Il n’est pas courageux pour prendre ces responsabilités toujours une fuite en avant fait faire les autres et garder la tête sous le sable de l’incapacité et de l’incompétence.

Kader Sidibe : Mon ami, la grande maman Manassa vient de loin, elle a une carrière exemplaire. Elle ne réagit pas aveuglément ni seule.

Moussa Nimaga : selon l’ancien ministre de la Justice, Me Ismaël Konaté, « Ce n’est ni le rôle, ni la mission de cette institution, chargée du contrôle de la conformité des lois à la constitution, veiller au fonctionnement régulier des institutions, superviser les élections. Or, le contenu de cette lettre est intensément politique. »

Brahima Fomba : Quel est ce vilain plaisir chez Manassa de saboter la république ? En quoi un dialogue politique, voire politicien, qui n’a rien de constitutionnel concernerait-il la Cour ?

Adama B Togola : Elle est limitée à mon sens. Sinon, l’appel devrait être lancé par le président IBK en personne conformément aux TDR du DNI dans son article 53. Le président AOK devrait s’associer aux forces vives de la nation, trouver les voies et moyens pour ma résolution de la crise en tant que fils du pays mon cher Aboubacar Sidick Fomba.

Mohamed Diarra : Inutile de faire appel à ce bouffon. C’est lui qui a foutu le pays dans la merde en ne visant que les intérêts sordides d’un clan et multiplié par 100 tous les problèmes contre lesquels le peuple malien s’est levé en 1991. Pire, il en a créé d’autres. Aujourd’hui, nous payons les conséquences de ça. Priez pour que je puisse me retenir des propos qui ne sont pas dignes de moi.

Fofana Sambou Balla : moi, je vois les choses différemment. Alpha a largement apporté sa pierre à l’édifice national à travers trois grands progrès.

Salla Sidibe : Comme s’il n’y avait pas d’autres choses plus importantes. Travaillons seulement. Il est libre de participer ou pas au procès.

Ashley Leïla MAIGA : Je n’ai pas compris pourquoi Manassa Danioko s’octroie le pouvoir de saisir Alpha Oumar Konaré en vue de solliciter son implication dans la recherche de solution de sortie de crise au #Mali ! La Constitution lui donne-t-elle ce pouvoir ?

Amadou Sangaré : La lettre du Conseil constitutionnel du Mali est anticonstitutionnelle, car c’est une posture politique, non permise …

Casimir Apiè Sangala : Lettre confidentielle au président Konaré : quid du Médiateur de la République et du comité informel des leaders coutumiers et religieux ? Une lettre confidentielle envoyée pour diffusion aux différents média. Le Mali est un laboratoire de combinaisons chimiques explosives.

Aissata Cheick Sylla : La combinaison sera une réussite au labo et l’explosion est inévitable à cette allure.

Ckeickna Takiou : Tout laisse à croire que la fuite est venue de l’ancien locataire de Koulouba.

Mohamed Baba Diarra : Ckeickna Takiou le voyez-vous personnellement dans cette posture ?

Ckeickna Takiou : Mohamed Baba Diarra, c’est une bête politique. Il y’a ce qu’on appelle une fuite organisée pour les besoins de sa cause. Pour ça, il en est capable, mon frère.
Wa Salam

Moussa Sidibé : Ckeickna Takiou, il faut dans ce cas se poser la question comment ça a été lu officiellement sur les ondes de ORTM (qui reste encore une chaîne publique à ce que je sache) ! On peut venir lire n’importe quoi sur ces ondes sans que les tenants actuels du pouvoir soient au courant et en même temps les opposants n’arrivent même pas à faire de vrais débats sur les questions qui assaillent la nation… une dichotomie déconcertante !

Kassim Traoré : « Nous sommes étonnés et surpris de voir cette lettre de la cour constitutionnelle. Elle pouvait se renseigner auprès des autorités, sur ce que le président Konaré est en train de faire » Source : un proche de la famille Konaré.

Abdoulaye Niang : Pourquoi la cour constitutionnelle n’insiste pas sur le caractère inclusif du dialogue national dit inclusif au lieu d’aller défoncer les portes ouvertes du président Alpha Oumar Konaré ? Le Haut conseil islamique par la voix de son président vient de révéler qu’ils n’ont jamais été consultés. Pourquoi n’a-t-elle pas rappelé au chef de file de l’opposition ses devoirs républicains de participer au sursaut national ? C’est bien sympathique par ici ! Au lieu de se fendre d’un communiqué fantaisiste et inopportun, la cour constitutionnelle aurait mieux fait d’exiger que les PV des discussions aux différentes étapes du Dialogue National Inclusif soient constatés et actés par voie d’huissier. Ceci aurait pu permettre de renforcer la crédibilité des résolutions. Nous estimons que la présidente de la cour constitutionnelle Mme Manassa Danioko, aurait dû savoir que l’ancien président Alpha Oumar Konaré participe activement au DNI auquel elle fait allusion.

Macké Diallo : Le respect du principe de la séparation des pouvoirs est une différence fondamentale de la démocratie avec la dictature. Je pense que si c’est pour bien faire, nous devons solliciter tous nos anciens présidents ensemble. Et sans passer par la CC.

Djibril Barry : Démissionner dans la dignité, voir une porte de sortie avant qu’elle ne se referme. Il y a lieu de remettre en cause ce dialogue faire table rase de toutes les institutions dont le mandat est à terme.

Macké Diallo : Nous avons fait confiance à un président de la république pour gérer le pays, s’il est incapable et incompétent la voie de la démocratie l’autorise à présenter sa démission en toute liberté. Kuma bana !

Traore Bouba : Il n’est pas courageux pour prendre ses responsabilités, toujours une fuite en en-avant fait faire les autres et garder la tête sous le sable de l’incapacité et de l’incompétence.

Diawara Diawara : Cette lettre de la Cour Constitutionnelle du Mali adressée à un ancien Président malien démocratiquement élu confirme ce que j’avais dit à son sujet. L’utilité de cette lettre est de matérialiser que ce Monsieur a été bel et bien été contacté pour les propositions de sortie de crise dont le Mali est victime depuis 2012. S’il refuse d’y répondre, en bon citoyen, il doit renoncer à son statut d’ancien Président, et la cour est dans son droit et non un sentiment et la cour lui fait savoir son statut dans la lettre.

Samba Gassama : General, Tu es à côté de la plaque.

Diawara Diawara : Samba Gassama General, je ne suis pas à côté de la plaque. Des fois, sache aussi qu’on ne peut pas toujours avoir raison. La cour constitutionnelle peut faire savoir le rôle à un ancien chef d’État dans des situations comme les autres.

Idi Doum : Diawara, va lire les mandats de la cour constitutionnelle. Nulle part, elle est dans un rôle ici Idi Doum Diawara Diawara La CC nulle part dans aucun de ces documents statutaires, il n’est mentionné le statut d’un ancien chef d’État au Mali. Si c’est le cas, envoie-moi le document et je te le concèderai publiquement, mon ignorance là-dessus.

Samba Gassama : General Diawara Diawara, il faut me ramener où est-ce que c’est écrit que la Cour constitutionnelle est chargée de ça. Je te demande de me ramener une preuve que la Cour constitutionnelle est dans son rôle quand elle demande à l’ancien président de faire ce qui est écrit dans la lettre et tu me ramènes des articles de la Cour constitutionnelle qui dit qu’un ancien président doit jouir de ses droits civiques c’est quoi le lien ?

Makan Mary : Il n’est pas dit de venir soutenir, c’est un devoir moral en tant qu’ancien président et personne ne comprend d’ailleurs son silence au moment où l’existence de la nation est menacée.

Mariam Samake : Cette Manassa, moi j’ai HONTE à sa place. Une femme de cet âge quand même. Si on en est là aujourd’hui. Ce n’est pas elle qui a validé une élection fraudée, volée pour nous imposer Boua Bourama…? Non, mais c’est NO COMMENT. Donc, le Malien ne connaît plus le fameux DAMBÉ, le HORONYA. Et je ne sais quoi d’autre… Et aujourd’hui, cette même Manassa appelle AU SECOURS, à L’AIDE. Apha Oumar pour sauver le Mali… C’est vraiment…. Je n’ai pas de mot, c’est aujourd’hui qu’elle sait rendu compte de L’INCAPACITÉ de mandé Bourama pour sauver ce pays….. Hé Allah, c’est aujourd’hui que je me rends compte que ce pays est à genoux. Elle-même, est-ce que réellement cette femme est CAPABLE de diriger le poste qu’elle occupe….. Mon Dieu, le pays est à la dérive, ni le président, ni les dirigeants de nos INSTITUTIONS n’ont la CAPACITÉ de sauver le Mali…. SAUVE QUI PEUT….

Halachi Maiga : La cour constitutionnelle n’est ni dans son rôle ni ses missions, mais cette lettre d’invitation à rejoindre les initiatives en cours sont une bonne initiative.

Oumar Traore : Vous n’avez rien vu de ce régime alimentaire. Vous ne connaissez pas IBK. Votre réveil sera brutal. Mon cher Seydou, même vous, vous aurez votre part amère de la part du régime alimentaire. Le RPM est une malédiction, et vouloir les soutenir attire déception et regret. Wait and see.

Moustaph Maiga : AH ! MANASSA. Médiatrice ou Juge Constitutionnelle ?
Elle demande la participation d’Alpha Oumar Konaré à la pacification des rapports socio-politiques au Mali.

Moussa Sidibé : ils sont dépassés au point de tomber dans un désordre institutionnel indescriptible. Cette lettre ne crée aucune obligation pour AOK ni institutionnelle ni morale, pas plus que celui en exercice. Celui-ci doit se montrer digne et capable ou démissionner en prenant à témoin le peuple et à prendre ses responsabilités ! Quelle tristesse pour de tels agissements dans nos institutions ? C’est pour laisser quoi pour la postérité ? AOK ne doit nullement répondre à de telle missive ni dans les coulisses encore moins de manière visible. Son silence le rendra davantage plus grand dans ce climat de folklore !

Yacouba Diarra : Je préfère que mon président reste à sa place parce qu’IBK est tellement gonflé qu’il n’écoute personne et il a tout pourri.
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