La Plate forme de lutte contre la corruption et le chômage (PCC), a organisé un meeting le samedi 26 octobre à la place du cinquantenaire, sur les berges du fleuve Niger. La PCC a opté pour cet espace après le refus du gouverneur du district de donner son autorisation pour la tenue du meeting sur le boulevard de l’indépendance.
Après plusieurs meetings sur le boulevard de l’indépendance, la PCC a été contrainte d’organiser son meeting sur les berges du Niger. Selon les responsables de la PCC, le gouverneur du district de Bamako a refusé de leur accorder l’autorisation. Ce refus du gouverneur a mis le Pr. Clément Dembélé en colère et ce dernier n’a pas manqué de le mentionner dans son discours de clôture, tout en annonçant vouloir décréter un vendredi noir.
« Nous ne pouvons pas comprendre que la place de l’indépendance nous soit interdite par le gouverneur du district par ce qu’il ne veut pas entendre parler de la lutte contre la corruption, une lutte que nous menons aujourd’hui pour un Mali meilleur. Nous allons faire appel au peuple pour le vendredi noir, même si le gouverneur décide de nous tuer tous. Nous allons enquêter le lundi pour vérifier si le gouverneur du district a déclaré ses biens. Nous ne voulons pas des maires corrompus, ni de la dilapidation de nos biens. Nous allons sortir bientôt, nous allons déclarer le vendredi noir à Bamako. Nous allons faire appel à toutes les régions du Mali pour que les Maliens manifestent leur mécontentement et leur colère. La colère contre la corruption, la colère contre la bourgeoisie compradore, la colère contre la haute trahison de la nation. Nous avons faire appel à plusieurs associations », a-t-il lancé.