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Moustapha Ben Barka : La prochaine « grosse moisson » du Pôle Economique ?
Publié le mercredi 30 octobre 2019  |  le point
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie de remise des équipements informatiques aux structures impliquées dans la gestion et la délivrance du permis de construire
Bamako, le 07 juillet 2014 au gouvernorat du district. Le ministre de l`Industrie et Promotion des investissements : M. Moustapha Ben Barka a présidé ce lundi la cérémonie de remise des équipements informatiques aux structures impliquées dans la gestion et la délivrance du permis de construire.
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Formellement épinglé dans une plainte émise par le BIPREM, le 03 octobre 2019, en compagnie d’autres dignitaires du régime IBK, Moustapha Ben Barka, Secrétaire général de la présidence, a de plus en plus de chances d’être une des prochaines « grosses moissons » du Pôle Economique et Judicaire de Bamako.

En effet, Soupçonné, tout comme Soumeylou Boubèye Maiga, Mme Bouaré Fily Sissoko, Tièman Hubert Coulibaly d’avoir joué un rôle y compris dans l’achat de l’avion présidentiel (dont le dossier vient d’être classé sans suite par la justice sans explications convaincantes) et dans l’affaire des 69 milliards de FCFA destinés à l’achat d’équipements militaires pour l’Armée (ce qui lui aura valu d’être évincé du Gouvernement depuis 2014), Ben Barka, avec des mains aussi trempées, échappera difficilement à la Justice.
Aux premières heures de la mise en place du régime, nombreux étaient ceux qui avaient cru qu’IBK était sincèrement résolu à offrir une chance inédite à la jeunesse malienne, notamment, en nommant le jeune Moustapha Ben Barka dans son tout premier gouvernement. C’est suite à différents scandales financiers, surtout, celui lié à l’achat de l’avion présidentiel et l’affaire des 69 milliards destinés à l’achat d’équipements militaires, que l’opinion publique s’est rendue compte qu’IBK avait sciemment fait appel à des voyous professionnels en vue de leur permettre de mieux s’en mettre pleines les poches.
L’éclatement dudit scandale impliquant Moustapha Ben Barka, a même fait l’objet d’une sommation embarrassante du FMI vis-à-vis de la Présidence malienne pour détournement massif de deniers publics. La puissante institution financière a également forcé la main à Koulouba pour qu’il écarte du Gouvernement, les individus cités ci-dessus, dont Moustaph Ben Barka après avoir dilapidé d’aussi faramineuses ressources sous l’autorité mafieuse de la Présidence. Evincé du Gouvernement, le même Ben Barka est, peu après, nommé Conseiller Spécial du Président, comme pour ouvertement se moquer des pressions du FMI.
Et depuis le tollé soulevé par cette dilapidation grossière, salissant les mains à Ben Barka et dont le montant des sommes habilement dérobées à l’Etat, s’élève à des dizaines de milliards, lesquels cas de malversations ont ensuite été confirmées par différents rapports du BVG, aucune enquête rigoureuse et sincère n’a jusqu’ici été ouverte pour officiellement situer les responsabilités. Moustapha Ben Barka, comme un prince héritier, a goulument profité de sa quiétude jusqu’à être ironiquement nommé Secrétaire Général du Palais de Koulouba avec Rang de Ministre, s’il vous plait !
Aujourd’hui, vu les nombreuses plaintes vigoureusement émises par différents groupements de la société civile dont le BIPREM pour des cas de délinquance financière en République du Mali, l’opinion publique malienne ose enfin croire que toutes ces grosses pointures du régime, très bientôt, feront, une à une, l’objet de prochaines interpellations du Pôle économique et judiciaire de Bamako. Cette nouvelle tempête, implacablement engagée par le Ministère de la Justice, s’annonce de plus de plus ravageuse pour d’impénitents criminels de l’économie nationale.
Il est vrai que l’actuel Secrétaire général de la présidence bénéficie jusque-là de la présomption d’innocence. Mais, faut-il le dire, l’homme a du souci à se faire car le simple fait de voir son nom lié à une affaire aussi grave ne serait pas sans conséquence pour lui. Et de surcroit, il est le seul parmi les personnes citées dans ces affaires, à encore exercer officiellement pour le régime. Il n’est donc pas exclu qu’il soit interpellé dans les jours où semaines à venir par le bouillant Procureur chargé du Pôle économique, Mamoudou Kassogué, dont la traque semble s’orienter jusque-là sur les personnes en activité sous le régime. Une exigence, nous dit-on, des bailleurs de fonds, principalement la France qui aurait conditionné son aide financière à notre pays que si nous nous engageons dans la traque des voleurs à col blanc. Vrai ou faux ! Dans tous les cas, la lutte contre la délinquance financière bat son plein. Ils sont nombreux actuellement à méditer sur leur sort entre les mûrs de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. La prochaine victime pourrait bien être l’actuel Secrétaire général de la Présidence.
A.N’Djim

Source: Le Point du Mali
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