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Bulles, Option Dioncounda Traoré pourra-t-il encore…
Publié le vendredi 15 juin 2012   |  Option


Le
© Reuters
Le Président Malien Dioncounda Traoré


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Certes, sa vie n’est pas en danger mais, sa santé est précaire. Suite à l’agression barbare et ignoble des « très fâchés » de Bamako contre lui dans son bureau au palais de Koulouba, l’homme a reçu des coups trop violents qui lui ont causé de sérieux problèmes de santé. Surtout des coups d’objets trop durs seraient à l’origine d’une fissure au milieu de son crâne.

Cette inquiétante blessure crânienne a nécessité une méticuleuse opération chirurgicale de longues heures. Selon nos sources très proches du président Dioncounda Traoré, qui a été hospitalisé en France, le 24 mai dernier, la durée de sa période de guérison et de convalescence est évaluée entre cinq et six mois. Car, ajoutent les mêmes sources bien introduites, une telle blessure sur la tête d’un homme de 70 ans cause des traumatismes compliqués. On se rappelle qu’à son admission à l’hôpital à Bamako, le lundi 21 mai 2012, le président Dioncouda avait perdu connaissance. Lorsqu’il a été amené à l’aéoport de Bamako Senou, des témoins l’ont vu marché, certes, difficilement, en montant dans l’avion pour aller faire des examens approfondis en France. Dans de telle situation de santé fragile, le président Dioncounda pourra-t-il encore continuer à servir efficacement le Mali ?

Nous souhaitons bonne santé à Dioncounda et un bon retour au pays natal qui reçoit des soins intensifs à l’hôpital du Mali sous contrôle des médecins de la Cedeao assistés de spécialistes maliens de maladies mentales qu’est : Le « pouvoirisme » ou la folie du pouvoir.

Gris-gris défaillant d’un béret rouge
Le combat meurtrier entre des militaires coiffés de béret couleur de sang autrement dit commando-parachutistes et ceux de l’armée de terre porteurs de bérets verts continu a révéler ses atrocités étonnantes.

Dans le quartier Djicoroni-Para de Bamako où se situe le quartier général des parachutistes commando, résidait un militaire nommé Djimbala qui y était populaire dans son milieu à cause de sa grande courtoisie. Après que des bérets rouges aient ouvert des coups de feu contre les positions des bérets verts à l’Ortm ; à l’Aéroport Senou et vers le camp Soundiata dans les environs de 18 heures, ils ont constaté quelques heures plus tard que la riposte ennemis est à la fois plus destructrice et dominatrice. Ce fut alors la débandade dans le camp para de Djicoroni que les parachutistes commençaient à quitter, vers 23 heures, avec leurs femmes et enfants pour fuir la mort. Dans ce sauve-qui-peut, Djimbala le parachutiste, qui habitait non loin du camp s’est servi du véhicule de son chef hiérarchique pour dégager les affaires et la famille de celui-ci pendant la nuit du 30 avril. Téméraire, le jeune Djimbala est revenu le mardi 1er mai vers 10 heures pour déposer la compromettante voiture de service et récupérer sa moto de marque Hamaya 100 de luxe. Sa sortie du camp coïncida à l’arrivée de ses frères ennemis bérets verts pour assiéger ce quartier général des parachutistes. Le béret rouge Djimbala a osé faire cette commission trop risquée de son patron parce qu’il avait très confiance au gris-gris anti-balles qu’il portait sur son bras gauche. Quand les bérets verts lui ont ordonné de s’arrêter, Djimbala qui croyait en son fétiche protecteur refusa d’immobiliser sa moto. Il résista aux premiers tires de fusils avant d’être bousillé quelques mètres après avec sa moto par des coups trop violents d’une grosse artillerie militaire, nous a précisé un résidant de Djicoroni para. Djimbala fut ainsi lâché par son gris-gris qui avait pourtant été testé efficace dans le passé.

ATT est-il SDF ?
Notre cher général président bien aimé mais bien mal tombé est maintenant à la recherche d’un domicile d’où il n’entendra ni bruits de bottes ni coups de feu qui l’ont suffisamment traumatisé à Bamako entre le 21 mars et le 19 avril 2012 date de son départ en exil à Dakar. Votre journal Option lui a attribué ce qualificatif de « notre cher général…bien aimé » bien avant sa chute vertigineuse de la colline de Koulouba à sa cachette au camp para de Djicoroni. ATT qui a choisi Dakar comme terre de refuge dans de bonnes mains du tout nouveau président Macky Sall, ne semble pas être la bienvenue pour tous les décideurs sénégalais. Selon nos sources, de nombreux influents activistes des mouvements démocratiques dont l’association « Y en marre » qui ont largement aidé Macky Tall à devenir Président, ne voient pas d’un bon œil la présence du président déchu et sa famille au Sénégal. Sans dévoiler les raisons de sa présence en France, ATT séjournerait à Paris pour y trouver un refuge plus accueillant pour sa personne devenue de plus en plus encombrante. Au Canada des personnes qui ont de la difficulté à trouver une adresse fixe sont appelés des « sans abris » que les français nomment « Sans Domicile Fixe ou SDF ». Si notre cher général président bien aimé mais bien mal tombé n’arrive pas à se trouver un domicile fixe ailleurs, ne serait-il pas mieux pour lui de revenir affronter les dures réalités du Mali que devenir un SDF ? Nous espérons que ces quelques « amis » qui le contactent encore lui conseilleront ce retour au bercail. Surtout que ATT qu’il était très pressé de quitter la colline du pouvoir pour aller se donner à Mopti de nouvelles mais simples occupations. Mais attention ! sous occupation reste celle ville par des bandits armés dont le chef, Ag Agaly est son « ami » à qui il a donner des postes juteux au Mali et à l’extérieur. Résider à Bamako ne sera pas non plus facile car ceux qui peuvent y amadouer Amadou l’ancien…sont très rares.

Le FDR échappe à l’implosion
Quand des ennemis veulent nous enlever des pains que nous mangeons tranquillement depuis plus de 20 ans, nous devenons des amis intimes. Mais quand le poste de chef boulanger est vacant et que personne ne veux céder à personnes la Place, nous redeviendrons des ennemis mortels. Car dans la République de Fangabougou (Pouvoir absolu) seuls les intérêts égoïstes comptent. Ainsi la grande salle de notre Assemblée nationale était transformée en scène de combats mortels que des routiniers députés de l’ADEMA et de l’URD avaient déjà engagé en recrutant des combattants alliés dans d’autres formations politiques. Quand l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré qui est aussi président de l’Adema, a été nommé président de la transition malienne, sa place juteuse a été une grosse pomme de discorde entre les députés décidés à organiser une élection pour les départager. Le premier vice-président, Younoussi Touré, qui est le président de l’URD, a cru pouvoir succéder à Dioncounda sans ambages ayant oublié que les « amis » de ce dernier ne badinent pas en matière de Place. Toutes les tentatives de conciliation entre eux ont échoué.
A la grande et désagréable surprise des combattants de l’Adema, la puissante Cour suprême a donné son appréciation de la situation : cet avis n°2012-004/CCM du 8 juin de la Cour constitutionnelle défavorable à l’élection d’un nouveau président de l’Assemblée nationale a été comme une douche très froide sur le corps réchauffé de l’ADEMA qui était prête à se battre corps et âme pour élire Kassoum Tapo à la présidence de cette institution. Après cet avis de la Cour constitutionnelle, c’est l’actuel vice-président de l’Assemblée nationale, Younoussi Touré, qui continuera a occuper la présidence de ladite institution pendant toute la période de la Transition malienne. Ainsi le dur combat que l’ADEMA avait bien préparé même au détriment de l’unité dans le FDR ( Front pour la Démocratie et la République).

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