Les équipes du Comité national de l’environnement des affaires CNEA et celles de la primature ont dépassé leurs objectifs. Elles espéraient gagner 5 places en 2020 pour se hisser dans le top 50 en 2021. En fait le Maroc a gagné 7 places et se classe 53e mondial, 3e dans le monde arabe et en Afrique et premier d’Afrique du Nord. Un classement qui traduit les belles performances économique du Royaume du Maroc. Aujourd’hui, le Royaume, sous la conduite du Roi Mohammed VI, a engendré des résultats dans les domaines socio-économiques. D’où ce classement salué par de nombreux observateurs .
Le Groupe de la Banque mondiale a publié son rapport annuel Doing Business 2020 ce jeudi 24 octobre 2019. Le Maroc gagne 7 places et se hisse au 53e rang sur 190 pays.
Le Maroc conserve son avance en Afrique du Nord et se classe au troisième rang des pays de la région MENA, derrière les Émirats arabes unis (16ème) et Bahreïn (43ème), devant l’Arabie saoudite (62ème) et Oman (62ème). La Jordanie est 75ème, le Qatar 77ème, la Tunisie 78ème, le Koweït 83ème, l’Egypte 114ème.
Au niveau africain, le rapport a souligné que le Maroc maintenait sa troisième position derrière les îles Maurice, qui se classaient au 13ème rang mondial, le Rwanda au 38ème rang, et devant le Kenya 56ème, l’Afrique du Sud 84ème, le Sénégal 123ème, le Nigeria 131ème.
Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l’adoption d’une série de mesures et de réformes importantes liées à l’activité économique et entrepreneuriale marocaine, qui font partie du programme de travail du CNEA.
Le secrétariat permanent de ce comité a également joué un rôle important en présentant aux experts de la Banque mondiale les réformes introduites pour améliorer le climat des affaires au Maroc, principalement liées au développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu’à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, ainsi qu’à la création de plates-formes électroniques pour les services et les guichets uniques, explique le CNEA dans un communiqué.
en outre, le Maroc s’est classé au 16ème rang mondial en termes d’indice de délivrance de permis de construire en lançant une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire. Le classement marocain de l’indice de connectivité du réseau électrique (34e au niveau mondial contre 59e l’année dernière) s’est également amélioré grâce à la simplification du processus de connexion électrique pour les entrepreneurs de Casablanca grâce au lancement d’une plate-forme électronique pour le dépôt et le suivi des demandes d’interconnexion à la moyenne tension ainsi que le développement de l’utilisation de postes préfabriqués.
Le rapport Doing Business 2020 a également évoqué un certain nombre d’autres réformes qui ont contribué à améliorer le climat des affaires au Maroc, ainsi que sa classification internationale
D’autres réformes, telles que la création d’un registre national des sûretés dans le cadre de la loi, sont en cours d’achèvement. Cela permettra aux PME d’avoir accès au financement nécessaire et d’améliorer le classement du Maroc dans l’indice d’accès au financement.
Doing Business cherche à mesurer les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l’entreprise, à savoir la création d’entreprises, le commerce extérieur, les performances fiscales, les permis de construire et la mise en réseau. Électricité, transfert de propriété, accès au financement, exécution de contrats, protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers de passation de marchés en difficulté.