Imposé par putsch à la tête de la Mairie de Kalaban-Coro, le maire RPM Tiécoura Hamadoun Diarra s’est révélé être nul. Sa gestion chaotique, avec en toile de fond la surfacturation les détournements des fonds de la Mairie, est décriée sur tous les toits jusqu’à ce que plusieurs conseillers réclament son départ pur et simple à la tête du Conseil communal. Pis, sieur Diarra est un grand prédateur foncier dont l’ambition périlleuse a été mainte fois freinée par le Préfet de Kati Sadio Keïta. Du coup, il est devenu l’ennemi n°1 du maire qui a entamé une campagne de dénigrement dans la presse pour nuire à sa réputation.
Selon des indiscrétions, pour mener bien sa campagne de dénigrement contre l’incorruptible Sadio Keïta, le maire putschiste Diarra se sert d’un groupement d’associations. Le Préfet Kéita, traité de tous les noms d’oiseau dans certains journaux de la place, est accusé de morceler illégalement et de vente des places publiques à Kalabancoro. Des accusations qui sont fausses, à en croire le Préfet. Avant de riposter à un collectif manipulé qui l’accuse dans la presse de vendre un espace public réservé à la construction d’une mosquée à deux particuliers qui y ont construit une école de base : « Je ne suis pas responsable ni impliqué dans la vente des espaces publics. Pour la construction de l’école de base dans cet espace, toutes les procédures et formalités ont été respectées en la matière ».
Et le préfet Kéita de préciser : « En matière foncière, dans le plan de morcellement, toutes les parcelles publiques ont une vocation. Le plan prévoit des espaces destinés à recevoir des écoles, des mosquées, des centres de santé…Mais souvent, sans précision aucune, il est seulement dit place publique. Dans ce cas, seul le Gouverneur de la région est habilité à changer la vocation de la parcelle.
Toujours selon le Préfet, c’est à la population de demander le changement de la vocation d’une parcelle au Gouverneur qui saisit le Préfet pour une enquête afin de se rassurer de l’existence de l’espace et de sa vocation initiale. « Et, c’est sur la base de cette enquête que le Gouverneur saisit le conseil municipal qui délibère sur le changement de vocation », explique le Préfet.
Un incorruptible dans le viseur des prédateurs fonciers
Malgré ses multiples réalisations dans le cercle, l’homme est dans le viseur des grands prédateurs fonciers du cercle Kati et de la commune rurale de Kalaban-coro, notamment Tiécoura Hamadoun Diarra, imposé au forceps à la tête de la mairie. Pour nuire à sa réputation, l’un des de ses plus proches, notamment le sous-préfet de Kati, aujourd’hui incarcéré à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) par le Pôle économique, avait mis en marche une machine de dénigrement avec la complicité du maire de Kalaban-coro.
Après avoir échoué à plusieurs reprises à corrompre ou à faire embarquer le Préfet Kéita dans ses sales affaires, le maire putschiste a juré la main sur le cœur de faire tout pour nuire à sa réputation. Alors que le constat démontre à suffisance que lui-même est vomi par les populations de Kalaban-coro et par les autres conseillers de la mairie à cause de sa gestion calamiteuse et chaotique. Se prononçant sur cette mauvaise gestion du maire principal TiécouraH. Diarra, son 2ème adjoint, Mamadou Kéita (membre du même parti que lui, RPM), a été on peut plus clair : « Je n’ai jamais vu un maire aussi mauvais que lui. Il vient à la marie très rarement. Il a 5 adjoints mais ne travaille qu’avec deux seulement. Il est en désaccord total avec les autres. Il ne travaille seulement qu’avec les deux adjoints pour le compte de leur parti ».
A en croire M. Kéita, des actions ont été entreprises au départ pour faire revenir à la raison Tiécoura H. Diarra. « Malheureusement, c’est quelqu’un qui est très têtu. La situation est alarmante. Dans aucun secteur de la mairie, on peut dire qu’il y a du développement. Il monte constamment des faux contrats pour pouvoir piller la caisse de la mairie », a regretté M. Kéita. Avant d’indiquer : « Nous nous sommes levés pour lutter contre les ambitions périlleuses de Diarra afin de sauver la mairie. On ne s’entend pas avec lui parce qu’on a déclaré son agissement négatif contre l’intérêt de la mairie à qui de droit ».
En tout cas, l’incorruptible Préfet Sadio Kéita qui a laissé ses encres indélébiles par le travail là où il aura servi à l’intérieur du pays reste serein : « On peut me traiter de tous les noms d’oiseau ; que j’ai vendu, construit des villas à Dakar ; que j’ai fait morceler et vendu des titres fonciers…Que j’ai fait ceci que j’ai fait cela…Je me remets à Dieu. Car lui seul connait la vérité…Je sais ceux qui sont dernière cette campagne de dénigrement. Parce que ce sont des grands prédateurs fonciers que je suis en train de combattre jour et nuit. Ils ont eu à me proposer beaucoup d’argent. J’ai décliné leurs multiples offres…Car mon patriotisme, mon honneur et ma dignité ne sont pas à vendre… », dit-il.
Digne, intègre, honnête et travailleur assidu, M. Kéita jouit d’une réputation irréprochable sur le double plan professionnel et social. Et ce ne sont pas des campagnes de dénigrement des grands prédateurs fonciers de Kati et de la commune rurale de Kalaban-coro qui changeront cela.