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L’expérience, l’exigence et l’espérance : L’appel de Modibo Sidibé
Publié le vendredi 26 juillet 2013  |  Autre presse


© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013: Modibo Sidibé communie avec la jeunesse sportive de Bamako
Mardi 23 juillet 2013. Bamako, Stade Ouezzin. L`equipe de la zone industrielle remporte la coupe Modibo Sidibé 3-0 face Modibo solution de Niadela (commune 2)


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Alors que cette campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle s’achève, je veux dire à chaque Malienne, à chaque Malien, la joie que j’ai éprouvée de nos rencontres dans chaque village, dans chaque cercle, dans les zones les plus reculées de notre pays. La sérénité que j’ai trouvée dans nos échanges. Ces moments bénis où, assis sur des nattes, nous avons tout simplement parlé. J’ai appris à votre contact, j’ai progressé à votre écoute. Vous m’avez donné beaucoup. Merci de tout cœur.

Je suis venu à votre rencontre et vous m’avez confié vos espoirs, exprimé vos attentes et vos besoins. De tout cela, je vous suis reconnaissant.

Nous devons retrouver notre intégrité. Nous devons accepter nos propres erreurs et nos manquements mais être fiers de ce que nous avons tous commencé à bâtir.

Il faut maintenant reconstruire. Aller de l’avant. Penser à la manière de nous retrouver collectivement, de cicatriser nos plaies et d’imaginer gagner ce grand pari de la réconciliation nationale. Nous devons jeter les bases de notre futur, car nous en avons la volonté. Notre cahier des charges est lourd mais cela n’a jamais été dans mon esprit un motif de découragement ou la justification de l’immobilisme. Qu’avons nous à reconstruire ?

Un Etat fort, un Etat solide, stable, stratège et juste. Un Etat au service de la Nation, comme la Nation l’est au service du citoyen. Un Etat qui assurera la sécurité des Maliennes et des Maliens, fort d’une armée reconstruite, d’une économie rétablie et d’une souveraineté reconquise de l’espace national.
Un changement des mentalités s’impose. Un second souffle est nécessaire. Et l’oxygène de ce second souffle, nous le trouverons dans l’espérance.

Mais aussi dans l’exigence, envers nous mêmes et envers les autres. Ce n’est qu’à ce prix que notre Etat sera fort et rayonnant. Un Etat fort est un Etat respecté. Un Etat respecté ne l’est que s’il est respectable, et donc impartial, cohérent et droit.

Le Mali, j’en ai la ferme conviction, traversera cette crise. Il le fera en puisant au plus profond de ses valeurs sociales, républicaines et démocratiques. Mais il ne le réussira que si tous les enfants du pays, sans calcul et sans hypocrisie, se donnent la main, pour se dresser face à l’adversité.

C’est cet appel que je lance aujourd’hui aux patriotes, aux républicains et aux démocrates pour un sursaut collectif à la hauteur du défi qui s’impose à nous.

Je lance un appel pressant à l’ensemble de la classe politique dont la responsabilité est encore plus grande en ces heures décisives.

Cet appel au sursaut national, je le lance également à toute la société civile pour moins de division et davantage de cohésion dans l’action

Nous mettrons tout en œuvre pour que notre pays choisisse l’espoir plutôt que la peur, l’unité plutôt que la division, le partage plutôt que l’exclusion. Tous ensemble et à ces conditions, nous pourrons ne faire qu’une Nation, qu’un Peuple car, au fond de nous-mêmes, nous en avons les ressources, la capacité et l’envie. Nous en ressentons le besoin au plus profond de nous mêmes.

Cette tâche immense est historique, au même titre que l’a été l’accession à la souveraineté il y a bientôt cinquante trois ans. Historique pour le Mali. Historique pour l’Afrique, partout placée face aux mêmes problèmes. Si vous me confiez la conduite de l’Etat, je serai l’homme de cette transition décisive. J’en fais ici le serment. Aucun intérêt particulier, aucune solidarité de famille, de parti, de clan, ne m’en détourneront. Aucune bonne volonté, aucune compétence ne sera écartée pour des raisons d’appartenance politique. D’où qu’ils viennent, l’effort, le labeur, le mérite recevront le soutien de l’Etat. A la fin de la mission que vous me confierez, je veux laisser un Etat propre, un Etat juste, un Etat respecté, un Etat au service d’un Mali citoyen. Notre pays sera alors redevenu ce modèle qu’il a été si souvent dans l’Histoire.

Pour toutes ces raisons, je compte sur vous dimanche. J’ai besoin de vous tous. J’ai besoin que nous unissions nos forces au service de notre pays.
Ensemble, an ka wuli

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