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Boubacar Keita, le fils d’IBK, et d’autres voix estiment sévère la peine de prison de Bouba Fané et Abdoul Niang
Publié le vendredi 1 novembre 2019  |  maliwox
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Les activistes Bouba Fané et Abdoul Niang ont été condamnés le 31 octobre à 2 ans de prison ferme par le tribunal de la commune V de Bamako. Une peine non justifiée, d’après certains citoyens, au regard de ce qu’il leur était reproché.




Les deux soutiens du président de la république ont été jugés suite à une plainte du syndicat autonome de la magistrature et le syndicat libre de la magistrature pour outrage à magistrats.

Bouba Fané et Abdoul Niang ont, dans une série de vidéos, prétendu une « infiltration » de la dernière longue grève des magistrats par l’opposition politique.

Dans leurs sorties, les deux activistes s’exprimaient dans des termes irrespectueux. Malgré tout, la peine de 2 ans de prison ferme ne se justifie aucunement, d’après de nombreux Maliens proches ou sans liens avec les deux hommes condamnés.

« 2 ans de prison ferme ? Je commente rarement les décision de justice mais là, je trouve que c’est un peu fort. Quid de ceux qui ont insulté, menacé (continuent toujours d’ailleurs) allant, parfois, jusqu’à bafouer toute une région en traitant ses ressortissants de volailles ? », s’intérroge sur Twitter Boubacar Keita, l’un des fils du président IBK.

Quant à Siaka Diarra, il affirme n’avoir « aucun respect » pour les deux activistes. Cependant, « 2 ans de prison ferme c’est TROP cher payé. La justice doit éviter d’être un instrument de vengeance ou de servir d’outil qui utiliserait certains pour dit on « donner l’exemple ». C’est pas cela le rôle de la justice »

« 02 ans de prison ferme pour un délit aussi mineur ? Non seulement le juge doit être impartial mais il doit donner l’apparence de l’impartialité ou plus exactement éviter de prêter le flanc à la critique de partialité. Ce n’est pas gagné au Mali », abonde également le politologue, Séga DIARRAH.

Sur Facebook, Fahad Ag Almahmoud, le secrétaire général du GATIA, pense aussi que « 2 ans fermes pour quelques mots d’égarement c’est trop ». Tout comme Balla Mariko, qui estime que « les juges ont eu la main lourde ».

Il ressort de plusieurs commentateurs de ce fait d’actualité que Bouba Fané et Abdoul Niang ont dépassé la limite du tolérable. Leur condamnation était naturellement attendue mais la peine infligée est une surprise pour beaucoup.

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