La démocratie malienne a érigé un système de prédation qui a donné lieu à la destruction de notre armée pour éviter les coups d’État et politisé l’armée et la société civile pour empêcher la révolution ou l’insurrection populaire. Dans ce contexte, la lutte contre la délinquance financière engagée par les autorités du pays est assimilable, selon Aboubacar Sidick Fomba, au ‘’conseil des animaux malades de la peste’’ qui devrait aboutir à la dénonciation du plus coupable d’entre eux.
La démocratie malienne, cet autre mal du siècle me rappelant la peste et la justice ou le conseil des animaux malades de la peste.
La démocratie malienne obtenue dans le feu et dans le sang au lieu d’offrir au peuple malien l’espoir, la paix et le bonheur a offert au peuple une descente aux enfers comme une malédiction qui échappe à tout contrôle comme bien sûr la peste, cette zoonose qui coûta la vie aux personnes et aux animaux.
Le système démocratique confortablement installé en 1992 est un système de prédation qui a pris en otage l’esprit de la révolution de mars 1991.
Ce système s’est nourri du sang des Maliens comme une sangsue en installant en son sein un dispositif delinquanogène avec toutes les mesures de protection intelligemment fabriquées.
Ce dispositif appelé autrement empilement institutionnel est à la solde d’un clan de prédateurs qui tripatouille les résultats des élections en leur faveur à travers la cour constitutionnelle, protège le clan contre la justice à travers la haute cour de justice et la Cour suprême.
Ce système de prédation a donné lieu à la destruction de notre armée pour éviter les coups d’État et politisé l’armée et la société civile pour empêcher la révolution ou l’insurrection populaire.
Ce système a également un installé un système juridique qui évolue selon les conduites dictées par le président de la république en toute contradiction avec la séparation des pouvoirs.
Ce système a détruit le système éducatif et le système sanitaire en sabotant et en les privatisant.
Ils ont pris en otage notre système bancaire, nos services publics et privés et sont les propriétaires des grands champs à la place du pauvre paysan.
Ils crient au nom du peuple, mais ils sont les premiers ennemis de ce peuple.
Dans ce contexte la lutte contre la délinquance financière peut mettre la main sur les petits voleurs au bas des échelles et les grands voleurs ou les concepteurs même de la planification et de la décentralisation de la délinquance financière seront protégés par les institutions telles que la haute cour de justice et la Cour suprême.
C’est pourquoi cette lutte engagée contre la corruption ne sera que le conseil des animaux malades de la peste.
Si nous voulons la vraie justice au Mali et pour une fois demandons la démission du président de la république, la dissolution de l’AN tout en installant le vrai régime de séparation des pouvoirs dans lequel il n’y aura protection pour personne, quelle que soit le niveau de responsabilité même le président de la république.
En conclusion dans ce contexte je prédis un échec du processus juridique en cour à condition qu’on exige la dissolution de l’AN.