L’Objectif de cet atelier est que tous les partis politiques et les organisations de la société civile s’asseyent ensemble pour discuter, parmi toutes les propositions qui ont été faites dans les années passées autour des questions de réformes électorales, quelles sont les réformes prioritaires, quels sont les problèmes qu’on veut résoudre, quelles sont les réformes nécessaires pour ça ? Évidemment, les propositions sont toutes pertinentes, mais on ne peut pas faire 150 réformes à la fois. Donc, il est nécessaire de tomber d’accord sur ce qui est prioritaire.
Ce n’est pas au NIMD de faire quelque chose avec les résultats de cet atelier
. C’est une rencontre qui est là pour enrichir les débats et de mettre la question sur la table. Il appartient aux acteurs politiques de continuer là-dessus pour dégager un consensus. Demain (NDLR : aujourd’hui vendredi), le ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile et le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation seront là pour la clôture. Parce qu’en fin de compte, c’est le gouvernement qui doit faire des propositions de loi. NIMD est présente dans une vingtaine de pays, dont le Mali. Et au Mali, on travaille sur les besoins maliens.
Donc, la décision de faire cette étude est basée sur le tour qu’on a fait des organisations de la société civile et des partis politiques qui ont tous souligné l’importance de parler de ces questions. Donc, ce n’est pas un choix de l’Institut NIMD, mais des acteurs maliens.