Le syndicat mixte de l’inter collectivités ” Grand Bamako ” a animé un point de presse ce vendredi 1er novembre au musée de Bamako. Face à la presse, le syndicat a précisé son intention d’observer un arrêt de travail du lundi 4 au dimanche 10 novembre à minuit. Cela, suite à l’incarcération de certains Maires ou élus locaux de Bamako et environs.
A partir de ce lundi matin du 4 novembre jusqu’au dimanche minuit 10 novembre, le fonctionnement des Mairies des 6 commune de Bamako ainsi que les Mairies de 19 autres collectivités sera fortement perturbé. Ainsi, sur ordre du syndicat de l’inter collectivités ” Grand Bamako “, aucun Maire, ni un autre élu communal n’apposera sa signature sur un document quel que soit son importance. Cependant, les Mairies resteront tout de même ouvertes.
Par cet acte, le syndicat Grand Bamako qui compte 25 collectivités manifeste son mécontentement et proteste contre l’arrestation de certains de ses membres. Il s’agit, précisément, des Maires du District de Bamako, de Baguineda, de Mountougoula et de deux élus communaux de la Commune I.
Ce syndicat estime que la mise en liberté de ces élus locaux rapporterait plus à leurs collectivités que leur détention. Singulièrement, le syndicat Grand Bamako souligne que l’incarcération du Maire du District de Bamako représente en termes de création d’emplois et de retombées financières une perte considérable pour la Collectivité. Car, soutient-il, la Mairie du District est engagée dans la réalisation de nombreux projets structurants.