Le conseiller juridique du promoteur Tiémokodjan Traoré confirme le montage d’un faux dossier contre l’ancien directeur, l’accusant de détournement de 26 millions de FCFA à l’école fondamentale privée « Moriba Traoré », sise à Sébénicoro Wèrèda.
« Le mensonge peut faire des distances, mais le jour où la vérité se lève, elle l’attrape un seul jour », dit la sagesse populaire. Elle convient bien à cette réaction du fameux Tiémokodjan Traoré qui a dressé un faux procès, d’ailleurs pour son malheur, contre son désormais ancien directeur.
Ce fut l’ironie du sort. Notre démarche de recherche de la vérité sur cette affaire nous a conduits à appeler le promoteur. Après un premier coup de fil, il nous a rappelés pour promettre une rencontre. Mais le rabatteur a eu le culot de donner le numéro à un certain Moussa Konaté qui serait son conseiller juridique. Ce dernier a confirmé devant nous qu’il n’ya rien dans le dossier pendant devant la justice. Donc il est faux.
Sans doute une astuce pour lui de se soustraire aux questions des journalistes. Quel manque de responsabilité ! Ce comportement aide mieux à comprendre que le fameux promoteur aux abois désormais renoue avec son incohérence sans limite.
Quelle mouche a piqué le promoteur de l’école fondamentale privée « Moriba Traoré » ? C’est du moins la question que l’on se pose au regard de son comportement absurde envers son ancien directeur, disons son bienfaiteur et la quasi-totalité de son personnel enseignant qui ont fait de cette école l’une des plus commentées du quartier de Sébénicoro.
Vraiment la moutarde lui est monté au nez. Car on peut ne pas être instruit et avoir l’esprit de compréhension des choses. Et cela, pour pouvoir faire la part des choses, discerner le bien du mal, savoir ce qui est bon ou mauvais pour sa personne.
Cet intrus dans le milieu scolaire, Tiémokodjan Traoré vient de gâcher une chance inouïe qu’il n’aura plus dans ce monde à moins qu’on aille et revenir de nouveau. Lui qui ne connait rien dans le domaine de l’éducation s’est procuré un agrément dans les conditions douteuses et fini par pourrir l’atmosphère pour les enseignants et leurs élèves.
Comme cela lui a fait chaud au cœur, il partait prendre l’argent à la fin de chaque mois. Quoi de plus normal! L’anormal est que Tiémokodjan en voulant trop gagner a cherché à nuire à son directeur en l’accusant de détournement devant les tribunaux.
A noter que c’est ce qu’il fallait déclarer du comportement de ce promoteur qui joue aujourd’hui sur cette école qui n’est plus comme avant. Tiémokodjan a tué la poule aux œufs d’or !