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Officiers, tous au front pour laver l’affront !
Publié le mardi 5 novembre 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par A.S
voeux de nouvel an : Ouverture de la saison à Koulouba
Bamako, du 23 au 24 décembre 2013 (koulouba). La saison de présentation des voeux de Nouvel An au Chef de l’Etat s’est ouverte ce matin au palais présidentiel. Comme à l’accoutumée, le bal a été ouvert par les représentants des Familles fondatrices de Bamako et les dignitaires religieux (Haut Conseil Islamique, Eglises catholique et protestante) ainsi que les forces armées .
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Depuis la énième attaque des lâches terroristes lancée contre les positions des FAMA, à Indélimane, dans la localité d’Ansongo, les critiques contre les autorités politiques et militaires ne faiblissent guère sur les réseaux sociaux. Pour les pseudo-stratèges embusqués, notre pays doit changer de stratégie contre les terroristes qui ont suffisamment endeuillé la nation malienne. Pour les uns, c’est les jeunes qui sont envoyés à la boucherie, alors que les officiers adoptent la politique de l’autruche. Si pour certains, il faut envoyer tous les officiers au front, même ceux qui ont trouvé refuge dans les départements ministériels et les ambassades, sous les climatiseurs, d’autre estiment plutôt que les FAMa doivent adopter une position plus offensive pour que les choses puissent bouger. Elle doit sortir des camps pour aller chercher l’ennemi dans les coins et recoins du pays pour l’éliminer.
Votre facebookan du jour !

Bréhima Mamadou Kone : Je signe et je persiste qu’une armée républicaine ne se repose pas uniquement sur les hommes et l’arsenal de guerre. Une armée, c’est la discipline, la doctrine, le moral, l’engagement, la stratégie. Une guerre asymétrique demande de nouvelles stratégies militaires pour circonscrire la menace de l’ennemi. Qu’est-ce que nos nombreux généraux ont appris dans les écoles de guerre ? Les généraux doivent aller au Front pour remonter le moral des troupes sur les théâtres d’opérations.

Akibou Yatera : Vraiment, tout a été dit. Personne ne viendra faire cette guerre à notre place que ça soit tôt ou tard, c’est nous même qui devons le faire. Pourquoi ne pas mettre à chaque camp un général de division et un colonel major ? Puffff, je n’ai rien à dire après tout.

Ahabar Alhabar : Haut conseiller de défense auprès d’un ministère, ça n’a pas de sens. C’est pourquoi je n’ai aucun respect pour ces officiers maliens.

Youssouf Keita : Sur combien de généraux que compte ton pays, 90 % ne sont pas capables de se rendre à Sévaré.

Alpha Saïdou Cissé : Dioura, Boulkessi, Indelimane… la terreur n’émane pas seulement de ceux qui lancent l’assaut et endeuillent la nation, tout entière. Leurs acolytes sont au plus haut sommet de l’État et sont pires que les premiers : Acheter de la ferraille en lieu et place des avions de combat, se cloîtrer dans des bureaux à air conditionné avec des galons d’officiers, surfacturer les dépenses militaires, envoyer des soldats sous-équipés et mal motivés à la boucherie et escompter sur le soutien et l’assistance d’un pseudo partenaire au visage hideux qui ne cherche qu’à assouvir ses propres intérêts. Malheureusement, l’hémorragie continuera, tant que nous ne nous mettons pas en cause !

Arouna Diallo : face à notre incapacité à combattre ce phénomène, nous avons fait appel à la France pour recouvrir notre intégrité territoriale. Plusieurs années après, il faut faire le bilan sans concession de ce partenariat. Et s’il s’avère que la France est incapable de remplir ce rôle, alors qu’elle DÉGAGE et qu’on fasse appel à une autre puissance disponible pour nous aider, car en réalité on a juste besoin d’un VRAI APPUI AÉRIEN c’est tout.

Abdoulaye Goita : La guerre, c’est la détermination, le cœur et la stratégie. Le jour que nous comprendrons que cette guerre est la nôtre et que personne ne viendra la faire à notre place, c’est bien ce jour que nous allons nous réveiller.

Adama Traore : Mon frère, c’est ce qu’il faut aujourd’hui et une volonté ferme du politique. Mais, je me demande en réalité quelle lecture notre état-major et notre politique font de la situation, des défis et des moyens à mobiliser. Sincèrement, c’est trop ce chiffre. 223 !
Aller aux combats sans savoir pourquoi tu dois défendre ta position alors que tes ennemis ont une ferme conviction, c’est à ça que nous assistons.

Koita Ibrahime : Nous sommes en diaspora. S’il s’agit des volontaires, y’a des millions de Maliens qui sont en diaspora et ils sont prêts à partir rejoindre les troupes. Il suffit pour le gouvernement de lancer un appel aux volontariats, maintenant vous allez trouver des millions de Maliens qui sont prêts à vous répondre.

Ahar Wan Bamba : Avec l’expérience de tous ces généraux, le Mali peut secourir même un pays européen, à plus forte raison des petits terroristes sur leur moto. Avec un Ag Amou à l’état-major ; je vous promets que tous ces généraux seront obligés d’être sur le terrain.

Safia Moulaye Mohamed : Tous ces généraux dorment sous clim pendant qu’on envoie des enfants à la boucherie sans des officiers supérieurs. Quand un pays est en guerre, tous les anciens militaires doivent être au rendez-vous, mais ici non, ils sont dans des 4X4 à Bamako.

Modibo Dembelé : Ce ne sont que des généraux de salon. Ils n’iront jamais au front. Même si tout le pays brûle, ils préfèrent les salons climatisés avec des gros cylindres.

Youssouf Maiga : Ils n’ont rien à faire à Bamako où dans les chancelleries, si nos officiers ont le minimum de dignité, ils doivent tous être sur le terrain même ceux qui sont à la retraite où ils doivent tous être dégradés pour incompétence c’est claire.

Abba Sangaré : Je pense que 90 % des généraux doivent être déployés dans les théâtres des opérations.

Almahady Tandina : quand on va demander à nos généraux de se préparer pour aller au front, balayer. Il y aura beaucoup de démissionnaires comme le zélé de Sinko. Un ministre, en plus un général au chevet des blessés de guerre, c’est insensé, il doit être présent au front, c’est tout.

Fahad Ag Almahmoud : il faut relever tous les officiers qui occupent des fonctions civiles et les envoyer sur le terrain.

Didi Coulibaly : Cela est loin d’être la solution de ce qui se passe aujourd’hui au Mali.
Si on veut les relever de leurs fonctions, on peut bel et bien le faire. Et il faut noter que cela ne sera d’ailleurs pas une première dans l’histoire des armées contemporaines, mais n’est et ne sera jamais une solution pour arrêter l’écoulement du sang au rang des forces de défense et de sécurité ! Cette guerre est plus profonde et aussi complexe que tout ce que nous imaginons depuis des années ! Je crois qu’il y’a encore d’autres propositions plus concrètes et sûres que la relève générale des officiers occupant des fonctions civiles. Mais l’avenir nous en dira encore plus cher ami Fahad Ag Al Mahmoud. En tout cas, il faut reconnaître que c’est hautement patriotique votre position en ce qui concerne les forces armées maliennes, notamment vos publications !

Fahad Ag Almahmoud : Didi Coulibaly, merci beaucoup pour votre réaction et votre compliment. À vos avis, la crise enrichit un certain nombre de personnes parmi lesquelles des officiers supérieurs. Généralement, pour cette élite sans qualification particulière les morts ne sont qu’un chiffre composé d’anonymes. J’avais proposé avant cela l’envoi sur le terrain des enfants de cette élite à laquelle la crise profite.

Didi Coulibaly : Fahad Ag Almahmoud certes, dans certaines situations, l’affectation et l’envoie de certains personnels militaires sur le terrain pas seulement des officiers supérieurs ou subalternes, mais tout grade confondu, posent d’énormes problèmes en la matière. Je crois qu’il serait très important de revoir un peu l’emploi du personnel du département de la défense et de la sécurité en fonction des compétences et des spécialités. Mais dire que tous les officiers occupant des fonctions civiles doivent être relevés de celles-ci en est la solution me taraude un peu l’esprit et JE ne pense pas d’ailleurs que cela soit possible même si je suis de ceux-là qui gardent l’espoir que cette «guerre noire et sombre» va un jour prendre fin. Une fois de plus, je vous suis avec une très grande attention et votre plume est, en effet plus que patriotique. On dirait le fils d’un officier général issu de la vieille école avec tout l’amour de la mère patrie… Rires !

Chodi Ag : Assez parler ! Tous nos officiers supérieurs doivent aller sur le terrain à côté du Général Alhaji Ag Gamou qui par patriotisme a préféré aller sur le terrain pour accompagner nos soldats. Nous voulons une stratégie militaire d’attaque solide et bien réfléchie de la part de nos Généraux pour laver l’affront et l’humiliation subie à notre armée nationale ce dernier trimestre. Cette contre-offensive doit rapidement être mise en place pour couvrir les zones où les populations sont soumises et victimes des bandits armés. Chers officiers supérieurs, le peuple malien vous demande pour une fois un sursaut de patriotisme pour honorer la mémoire de nos martyrs.

Sidi Mohamed Attaher : Ce que vous ne savez pas, Bamako ignore complètement ce qui se passe au Centre et au Nord. Ici, c’est le ‘’Soumou’’ le ‘’Balanicho’’ et les mariages pompeux. Alors qu’au centre et au Nord, c’est ‘’débrouillez- vous’’. Mais à qui la faute ?

Oumar Fomba : Beaucoup de généraux et d’autres officiers militaires maliens sont en train d’occuper la place des administrateurs civils. Au même moment, leurs différents postes restent vacants au front (le centre et le sud du pays).
Le Mali se démilitarise chaque jour ! Désolé !

Aboubacar Thienta : Je pense qu’au regard des différentes et complexes stratégies utilisées par les ennemis de la paix, ce n’est ni la position de l’opposition ni le manque de vision du président, ni une question de cohésion ou de l’Union sacrée autour de l’armée, mais un déficit notoire en stratégies intégrées de défense et d’attaque. Faisons repasser avec le détail requis comment est advenue cette énième attaque contre les FAMA. Alors, dans le cas d’espèces, c’est le dispositif sur terrain qui est à dénoncer.

Mohamed Amadou Keita : Les compétences au sein des FAMA doivent urgemment être consultées d’abord pour faire le diagnostic sans complaisance de ces échecs et établir les moyens afin de renverser la situation en faveur de l’autorité légitime. Et bien entendu, ces compétences doivent cesser d’être des officiers de salon et être redéployées au plus près des centres d’opération.

Ibrahim Maiga : Tant les FAMa ne sortent pas des camps pour aller chercher l’ennemi dans les coins et recoins du pays pour l’éliminer ou le mettre hors d’état de nuire, ça sera toujours pareil. Tu vois, les USA ont pu éliminer Ben Laden et le chef du groupe état islamique, parce qu’ils sont partis les chercher dans leur cachette.

Hamidou Djimdé : L’armée est victime de notre insouciance, incompréhension. Inconscience, incompétence, négligence et irresponsabilité commune.
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