Le Réseau des femmes parlementaires du Mali dirigé par l’honorable Mme HAIDARA Aïchata CISSE invite le camp Soumaila CISSE et celui de la CMA notamment à rejoindre le train du Dialogue national inclusif. Elles estiment qu’un dialogue sans certains acteurs principaux n’aura jamais l’effet escompté.
Le Réseau des femmes parlementaires du Mali a fait une déclaration le samedi dernier à la presse pour inviter des acteurs politiques, de la société civile opposée à l’approche du DNI à revenir autour de la table. Le contenu du document a été livré par la présidente du Réseau, Mme HAIDARA Aïchata CISSE, qui avait à ses côtés l’honorable Mme DIALLO Aissata TOURE ; l’honorable Fatoumata SIMPARA dite Ténin ; l’honorable Dioncounda SACKO.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la crise de notre pays, elle a rappelé que la situation à laquelle le Mali est confronté : guerre (occupation d’une partie de son territoire), pillage de ses ressources, destruction de ses monuments, hécatombes, menace à la stabilité, à l’unité nationale, entrave aux libertés démocratiques. En somme, le pays vit une des pages les plus dramatiques de son histoire, affirme-t-elle.
L’une des alternatives certaines, pour le réseau, est de « prendre conscience qu’une paix
durable n’est possible que si les Maliens parlent le même langage ». C’est pourquoi elles affirment leur adhésion au processus de Dialogue national inclusif entamé par le gouvernement dont l’objectif est de permettre aux Maliens de se parler en « toute franchise », de se « donner la main » afin de faire des propositions concrètes et réalisables pour la construction d’une nation prospère et unie.
Mais l’espoir de trouver une solution nationale à l’issue de cette initiative est très minime avec le retrait de certaines parties prenantes comme l’opposition et la CMA. Ces acteurs ont décidé de ne plus participer à l’initiative au motif qu’elle ne remplit pas les conditions d’un vrai dialogue national. Et les femmes parlementaires sont convaincues que ce dialogue sans eux n’aura jamais l’effet escompté…
« Je demande spécialement à l’opposition, à la CMA et à tous ceux qui n’ont pas participé à la première phase du dialogue de rejoindre le train de la Paix et de la Réconciliation lors du Dialogue national qui va se tenir à Bamako dans les jours ou semaines à venir », a déclaré Chato au nom de ses sœurs.
Au-delà cet appel, le Réseau en collaboration avec les Femmes des associations va entamer incessamment des démarches auprès de l’opposition et de la CMA afin d’avoir leur adhésion à la dernière phase du dialogue dont l’enjeu est déterminant pour la réalisation de nombreuses actions.
« La réussite de ce dialogue sera celle de tous les Maliens, car il contribuera au renforcement de la paix, de la sécurité, de l’unité nationale et de la cohésion sociale afin de favoriser la réconciliation nationale ainsi que la tenue d’élections démocratiques et apaisées », a soutenu l’honorable Mme HAIDARA Aïchata CISSE.