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OMVS : 39 milliards CFA pour la deuxième phase du PGIRE
Publié le mardi 5 novembre 2019  |  Mali Tribune
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Quelques 39 milliards de francs CFA ont été mobilisés par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour financer les travaux d’exécution de la deuxième phase du Projet de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE), a-t-on appris mercredi de son Haut-commissaire Hamed Diane Semega.

La deuxième phase du (PGIRE), prévue pour une durée de 7 ans, poursuivra l’objectif de développement spécifique, consistant à améliorer la gestion coordonnée des ressources en eau pour le développement social, environnemental et économique durables dans le bassin du fleuve Sénégal.

Le PGIRE dont les prévisions d’exécution budgétaire “sont de l’ordre de 84 %” au 31 décembre 2019, est “le projet le plus important” de l’OMVS en termes de dynamique de transformation du bassin au profit des populations vivant autour du fleuve Sénégal, selon M. Semega.

Il s’exprimait au cours de la 6e réunion du comité régional de pilotage du PGIRE, une rencontre “destinée à faire une évaluation critique en vue de tracer des perspectives réalistes”, a indiqué le Haut-commissaire de l’OMVS.

Des avancées ont été notées par l’organisation, mais “un challenge de taille interpelle les acteurs impliqués à tous les niveaux d’exécution”, a dit M. Semega, citant les aménagements hydro-agricoles mis en œuvre par les agences d’exécution.

Pour le compte des acquis enregistrés, il a évoqué la diffusion des textes fondamentaux de la Charte des eaux au niveau parlementaire dans les quatre Etats au niveau parlementaire mais aussi l’étude portant sur la révision de la clé de répartition de coûts et charges.

Il y a aussi qu’une “quarantaine de cadres” du système OMVS et d’autres structures des quatre Etats ont bénéficié d’une formation e-learning sur la prise en charge des changements climatiques dans les politiques et les stratégies nationales et régionales de gestion de l’eau et des zones humides.

Le volet hydro-agricole reste cependant “le plus important en volume de travail et en financement dans le but de créer un effet d’entrainement sur le reste de l’économie”, a fait valoir le Haut-commissaire de l’Uémoa.

APS
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