Dans ces derniers temps, le Commissariat du 9e arrondissement, sous le magistère de la battante Commissaire principale Hadja Tènimba Sangaré ne cesse de séduire les populations de Sébeénikoro et alentours, dans sa mission régalienne de sécurisation des personnes et leurs biens.
Ainsi, le mercredi 16 octobre 2019, Djankinè Diabaté, s’est présenté dans le bureau de la brigade des recherches, pour porter plainte contre le nommé A. B. D., pour escroquerie portant sur la somme de 4 500 000 F CFA.
Selon le plaignant, courant le mois de mai dernier, le mis en cause l’approcha pour lui faire croire qu’il peut lui trouver un visa pour le Canada. L’ayant aveuglement fait confiance, M. Diabaté, sans aucune hésitation, lui remettra son passeport et lui verse plus de 4,5 millions de F CFA. Malheureusement, depuis cette date, toutes les démarches entreprises en vue de retrouver le nommé A. B. D. sont restées vaines.
Sans désemparer, l’infatigable Chef BR, le lieutenant de police Mady Bagayogo et son équipe, après avoir rassemblé les pièces du puzzle se sont lancés à sa trousse pour enfin l’interpeller dans un bar à Sébénikoro, en train de faire la bamboula.
Conduit au commissariat et fouillé à corps, il a été trouvé en possession d’un encreur et un cachet, au nom d’une autorité municipale.
Le chef BR, muni de cette pièce à conviction, n’a plus tardé à effectuer une perquisition domiciliaire où, neuf passeports, dont celui du plaignant (avec un faux visa du Canada), une Carte nationale d’identité, deux extraits d’acte de naissance et de mariage, plusieurs ordres de mission, des notes de service, des diplômes et divers documents ont été retrouvés. Aussi, après avoir fouillé son téléphone portable, une quarantaine de photos d’autres passeports y ont été découverts.
Suite aux investigations menées, il ressort que courant début de l’année 2019, ce même A. B. D., dans son machiavélisme, avait dupé quatre étudiants maliens, pour les conduire jusqu’en Algérie. Animé d’une impétuosité jamais égalée, il est tranquillement retourné seul à Bamako, en abandonnant ces quatre étudiants, dans les difficultés, en Algérie.
Moribabougou :
Un vendeur de cannabis aux arrêts
Le 24 octobre 2019 dernier, aux environs de 18 heures, un paisible citoyen désirant garder l’anonymat, s’est présenté dans le bureau de la Brigade de recherches du commissariat de Moribabougou pour signaler la présence d’un gardien qui s’adonne à ciel ouvert à la vente des produits stupéfiants, dans une famille à Titibougou, près de l’école professionnelle Niaré froid.
Sans désemparer, une équipe du commissaire Souleymane B. Dembélé s’est rendue au lieu indiqué, où ledit gardien répondant au nom d’Aly Dembélé a été interpellé, la main dans le sac. Après une minutieuse perquisition dans sa chambre à coucher, deux briques de cannabis, dont une déjà cassée en morceau ont été saisies.
Interrogé sommairement sur la provenance dudit produit, il déclara que son fournisseur serait un certain Brazza sans autres précisions, en ajoutant qu’il mène cette activité illicite depuis 3 ans et qu’il peut gagner de 10 000 F CFA après la vente de chaque brique. Continuant, il précise que ses principaux clients sont les jeunes du quartier.
D’intenses recherches sont engagées, en vue de dénicher le fournisseur Brazza et quant au nommé Aly Dembélé, il a été déféré le 27 octobre 2019 au Tribunal de Grande instance de la Commune l du district de Bamako, où il a été placé sous mandat de dépôt.