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Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prisons évoquant l’ouverture anticipée de la nouvelle maison d’arrêt et de correction de Kenieroba : « Il reste encore beaucoup de choses à faire pour que cet établissement soit prêt à accueillir les détenus… »
Publié le mercredi 6 novembre 2019  |  NOTRE VOIE
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La section syndicale des surveillants de prison du Mali était le jeudi 24 octobre 2019, face aux hommes de médias dans le but d’informer l’opinion publique nationale par rapport à la mauvaise décision prise par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick COULIBALY d’ouvrir la nouvelle maison d’arrêt et de correction de Kéniéroba. Ce point de presse était principalement animé par DAOUDA KONATÉ, secrétaire général en présence de plusieurs membres de la section.

D’entrée de jeu, le secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison a mis l’accent sur les conditions sécuritaires de ces détenus qui sont transférés là-bas. Pour le syndicat, le ministre de la Justice connaît les questions juridiques et judiciaires, pas sécuritaires. La raison d’être et la mission fondamentale et substantielle d’une administration pénitentiaire est l’exécution des décisions de justice privative de liberté et le maintien sous-main de justice des personnes provisoirement détenues. Le ministre de la Justice ne disposant d’aucun conseiller spécialisé de la question et avec la bénédiction d’un directeur étranger à la chose pénitentiaire et ne se souciant que de sa carrière, pense améliorer les conditions de détention des détenus en transférant un nombre important de la MCA dans cet établissement inachevé dans un contexte d’insécurité connu de tous. Pour les surveillants de prison, l’ouverture de cette maison constitue un danger pour les Maliens car, les surveillants qui sont sur le terrain ne peuvent pas surveiller les détenus. Il n’y a pas de réseau pour communiquer avec les autorités de Bamako et il reste encore beaucoup de choses à faire pour que cet établissement soit prêt à accueillir les détenus. Bref, toutes les conditions ne sont pas réunies pour amener les prisonniers. C’est pour cette raison que le syndicat manifeste aujourd’hui contre l’ouverture de cette maison à Kénieroba.

Alassane CISSE

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