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Terrorisme : La France annonce la mort d’un important chef djihadiste au Sahel
Publié le jeudi 7 novembre 2019  |  L’aube
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© Autre presse par DR
La ministre des Armées, Florence Parly
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La ministre française des Armées a annoncé que le numéro deux d’une organisation djihadiste reliée à Al-Qaïda avait été éliminé au Sahel. Le marocain, Abou Abderahman al Maghrebi, alias Ali Maychou, considéré comme le numéro deux et leader religieux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation djihadiste reliée à Al-Qaïda, a été tué par les forces françaises au Mali début octobre, a annoncé, le mardi dernier, la ministre française des Armées, Florence Parly. Le djihadiste a été tué «dans la nuit du 8 au 9 octobre» sur le sol malien en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain, a-t-elle précisé dans l’avion qui la ramenait d’une tournée dans plusieurs pays de la région du Sahel, où quelque 4.500 militaires français sont déployés dans le cadre de l’opération anti-djihadiste Barkhane.

Lutte contre le terrorisme au Sahel :

Florence Parly promet des renforts européens

Les promesses de Florence Parly : face à une armée malienne meurtrie et fragilisée par les récentes attaques terroristes, la ministre française de la Défense, en tournée dans la région, a assuré, le mardi dernier à Bamako, que des forces spéciales allaient être mises à disposition par des pays européens en 2020 au Mali. Objectif, stopper sinon ralentir la progression des groupes djihadistes dans la région du Sahel. Florence Parly : “Rien ne serait pire que de donner raison aux terroristes en baissant la garde au moment où des événements aussi dramatiques que ceux que vous rappelez se produisent”. Vendredi dernier, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique a fait 49 morts dans les rangs de l’armée malienne, non loin de la frontière avec le Niger. Samedi, un soldat français est mort. Et il y a un mois, ce sont 40 militaires maliens qui ont perdu la vie dans une autre attaque.

L’opération Barkhane, 4.500 militaires français, pourrait donc si l’on en croit Florence Parly être renforcée par des effectifs européens dès l’année prochaine, de quoi pour l’instant rassurer les autorités du Burkina Faso, du Niger et du Mali.

Gao :

Réouverture de l’école de Boulgoundié

L’école de Boulgoundié à Gao a rouvert ses portes, le lundi dernier après deux semaines d’arrêt de travail. Selon les enseignants, la reprise des cours a été possible grâce à une médiation entre les autorités scolaires et les syndicats des enseignants. Elle a été faite en présence du directeur du Centre d’animation pédagogique de Gao, du chef du quartier, des syndicats des enseignants, des CGS et des APE. Des nouvelles mesures de sécurité ont été prises pour empêcher toute perturbation des cours. Il faut rappeler que l’école avait été fermée suite à une altercation entre un élève et un enseignant.

Ansongo !

Braquage des forains

Les forains venant de Fafa dans le cercle d’Ansongo ont été braqués par des hommes armés non identifiés sur des motos , le lundi dernier. Selon des témoins, l’attaque a eu lieu à 15 km d’Ansongo. Ils précisent que les bandits ont dépouillé les passagers de leurs biens avant de prendre la fuite.

Bourem :

Rencontre sur la situation sécuritaire

Les récentes attaques, enlèvements de véhicules et mouvements des hommes armés ont été au centre de la réunion sécuritaire tenue en début de semaine à Bourem. Au terme de la rencontre, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit, notamment d’une franche collaboration entre population et Fama, le partage de la bonne information à temps et le contrôle des entrées et sorties de la ville.

Koro :

8 personnes sont toujours entre les mains des ravisseurs

Les huit personnes enlevées depuis le 27 octobre sur l’axe Koro Dioungani dans la région de Mopti sont toujours entre les mains des ravisseurs. Elles seraient en vie selon des sources locales. Inquiets, les parents des otages pensent que les autorités « ne font rien » pour leur libération. Parmi les 8 otages, 4 sont des femmes.

Bandiagara :

2 soldats tués par une mine

Un véhicule des forces armées maliennes (FAMA) a sauté sur un engin explosif improvisé, le samedi. C’était lors d’une patrouille à Douvombo, dans le cercle de Bandiagara, région de Mopti. Selon l’armée malienne, 2 soldats ont trouvé la mort au cours de cette attaque et 6 autres blessés. Ces derniers ont été évacués par un hélicoptère à l’hôpital Somine Dolo de Sevaré. Par contre, le véhicule a été complètement détruit

Banamba :

Session de recyclage des agents de santé communautaires

Plus de quarante agents de santé communautaires (ASC) du district sanitaire de Banamba ont suivi, le mardi dernier, une session de recyclage à Banamba. Les modules ont porté sur la prise en charge du paludisme simple, de la diarrhée, des infections respiratoires aiguës, la malnutrition aiguë modérée et sévère, la planification familiale. La rencontre de 5 jours s’inscrit dans le cadre du projet “Amélioration de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants au Mali”. Elle est financée par la Croix-Rouge canadienne.

Rassemblées par la Rédaction
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