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Que sont-ils devenus… Boubacar Baba Diarra : Général, serein et imperturbable…
Publié le samedi 9 novembre 2019  |  Aujourd`hui
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© aBamako.com par FS
Le président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra fait le point de son voyage à la FIFA
Le président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), Boubacar Baba Diarra a fait le point de son voyage à la FIFA au cours d`un point de presse le Vendredi 4 Novembre 2016. Photo: Boubacar Baba DIARRA
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En décidant de rencontrer l’inspecteur général de police, Boubacar Baba Diarra, ancien président de la Fémafoot, nous n’avions nullement l’intention de verser de l’huile sur le feu ou même de remuer le couteau dans la plaie. Evidemment dans un passé récent, l’homme a défrayé la chronique, à travers la crise du football malien. Depuis la fin de son mandat à la tête de la Fédération, constaté par la mise en place du Comité de normalisation du football malien le 10 janvier 2018, il garde profil bas. Même à l’occasion de la récente élection du bureau de la Fémafoot, on ne l’a pas senti, ni en amont ni aval. Bref, le général Baba Diarra a décidé de prendre du recul avec sa conviction. Laquelle conviction avait fait de lui l’ennemi à abattre. Réticent au début de notre sollicitation d’être le héros de la semaine de la rubrique “Que sont-ils devenus ?”, Baba a finalement accédé à notre requête. Aujourd’hui, le général est amer et même très amer. Il a le regret d’avoir perdu des amis, à cause de la crise. Selon lui, c’est d’autant plus regrettable qu’on choisit ses amis et non ses parents. Le mot ancien ami est un échec dans la vie d’un homme. Si Boubacar Baba Diarra considère cela comme un mauvais souvenir, il se rappelle encore de cette élimination du Mali à la phase finale de la Can/Guinée équatoriale-2015. Parce qu’il avait la conviction que les Aigles pouvaient aller plus loin dans cette compétition. Nous avons débattu de beaucoup de questions avec le général à la retraite.

C’est aux environs de 8 heures 30 minutes que nous arrivâmes ce samedi 2 novembre 2019 au domicile de l’ancien président de la Fémafoot, au Quartier du fleuve. Il nous reçoit dans un salon annexe de son appartement. Tout au long de notre discussion, nous constatons que l’homme garde intacte sa sérénité légendaire.

“Je ne chôme pas”

Première question à notre héros du jour : Que devient Baba depuis son départ de la Fémafoot ?

Le général répond que dès la première semaine de la fin de son mandat, il a enregistré une pléiade de propositions.

D’abord, une grande marque de football lui a proposé d’être son représentant en Afrique. Ensuite, une autre société de management de football, dont le siège se trouve en France à Aix-en-Provence lui a fait une proposition intéressante. Enfin, un compatriote, évoluant dans les mines, a sollicité sa compétence pour l’implantation de sa société au Mali.

Pour le moment, il n’a pris aucune décision par rapport aux offres. En attendant, Boubacar Baba Diarra est administrateur d’une société dont les activités tournent autour de la santé et de l’immobilier. Cette entreprise est en partenariat avec des Européens installés à l’extérieur. Le moment venu, il verra ce qu’il y a lieu de faire.

Deuxième question : Au lendemain de l’élection du nouveau bureau de la Fémafoot, que lui inspire ce retour à l’ordre normal dans la conduite des destinées du football malien ?


Le président de la République recevant son maillot avec le président de la Femafoot
Boubacar Baba Diarra développe des argumentations plus que responsables. Il estime qu’ayant occupé de hautes fonctions pendant au moins 40 ans, il ne pouvait souhaiter qu’un secteur de l’Etat connaisse des convulsions comme celles qu’a connues notre football et dont il s’est retrouvé au centre même si sa responsabilité n’a jamais été établie. Selon Baba, cette crise a certes duré, mais n’eussent été sa sagacité et son sens de responsabilité, son ampleur allait altérer, voire compromettre l’avenir du football malien.

Cependant, l’ancien président de la Fémafoot se réjouit du fait que pendant la même période, le football ait engrangé de (très) bons résultats. En tant que responsable de ce pays, dirigeant et amoureux du football, la fin de cette crise s’annonce pour lui comme une délivrance.

Du coup, Baba salue ces élections qui ont été transparentes et apaisées. C’est en cela qu’il félicite le nouveau président de la Fémafoot, Mamoutou Touré “Bavieux”, et demande à son cadet Salaha Baby de se positionner pour des lendemains meilleurs, compte tenu de sa jeunesse.

Le double piège du flic !

Au plan professionnel, la promotion de Boubacar Baba Diarra devait être la crème de la police malienne. Parce que le pouvoir d’alors avait des projets énormes pour valoriser la corporation, qui, à l’époque, bénéficiait d’un respect et d’une grande considération de la part de la population.

Boubacar Baba Diarra qui est un des fruits de cette génération, est demeuré un véritable policier, un flic doté d’une intelligence extraordinaire, qui sait prendre une décision, dont l’interprétation dans l’avenir le mettrait à l’abri de tout désagrément.

En 2017, en pleine crise et suite à la dissolution du comité exécutif de la Fédération, il accepte de démissionner au terme de quarante-cinq jours, et, de façon intelligente, il glisse un piège que personne n’a pu déceler dans l’immédiat. Il tient à ce qu’on mette dans le protocole la mention “sous l’égide de la Fifa”. Sachant bien que l’instance suprême du football mondial n’accepte jamais l’ingérence du politique dans les affaires de football, il accepte les propositions de sortie de crise. Avant la date butoir, une correspondance de la Fifa ne reconnaissant pas ledit protocole tombe, mais en bon flic, il maintient le flou dans une discrétion totale. Le moment venu, il sort la lettre de la Fifa qui démontre que son mandat ne doit être interrompu par quoi que ce soit. En un mot, Baba sort vainqueur du bras de fer qui l’oppose au ministère de tutelle.

C’est à sa sortie en 1977 de l’Ecole nationale d’administration (filière sciences économiques) que Baba Diarra intègre directement la police. Après une formation de deux ans à l’Ecole nationale de la police, il est promu au grade de sous-lieutenant et nommé chef de la division économique de la Brigade d’investigations criminelles de la direction générale des services de sécurité (avril-septembre 1979). Quelques mois après, il bénéficie d’une bourse pour l’Université de Caen (Institut d’administration des entreprises UER : préparation aux affaires). Ces études seront sanctionnées par un Doctorat de 3e cycle, option sciences d’analyses et de gestion des organisations, à la suite d’une thèse soutenue avec les félicitations du Jury.

En plus de ce cursus, Boubacar Baba Diarra effectue une multitude de stages et de voyages d’études à travers le monde, sur divers thèmes. Auxquels il faut ajouter :

– Sa participation en qualité d’expert aux travaux du Comité spécial des Nations unies chargé de l’élaboration d’une Convention sur la criminalité transnationale organisée et ses protocoles additionnels, convention signée à Palerme (Italie) en 2000 ;

– Sa participation en 2017 en tant que premier auditeur africain au sud du Sahara au cycle de formation de l’Institut des hautes études de sécurité de France (le pendant de l’école de guerre chez les militaires).

Rompu à la tâche administrative !

A son retour de l’Université de Caen, il entame une longue et riche carrière administrative. Il fut :

– Chef de la division administrative et financière de la DCMB : direction centrale du matériel et bâtiments des armées (1982-1987) ;

– Directeur adjoint de la DCMB, cumulativement avec ses fonctions de DAF ;

– Directeur général de l’Office pour l’exploitation des ressources hydrauliques du Haut Niger (1988-1991) ;

– Directeur du département économique de la direction générale des services de la Sécurité d’Etat, chargé spécialement de la lutte contre les infractions à caractère économique et financier (1991-1992) ;

– Directeur administratif et financier du ministère des Forces armées et des Anciens combattants (1992- 1994).

Suite à la démilitarisation de la police nationale en 1994, Boubacar Baba Diarra est mis à la disposition de la direction des services de l’administration, de la comptabilité et du matériel de la direction générale de la police nationale (DGPN).

Deux ans après, il est nommé chef du bureau d’études de la planification et de l’informatique à la DGPN (1996-2001). Une fonction au bout de laquelle son directeur lui confie la gestion de son cabinet (2001-2002).

A partir de 2003, il est propulsé au poste de chef de cabinet du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Boubacar Baba Diarra ne quitte ces fonctions qu’onze ans après, pour être d’abord directeur du Programme de gouvernance partagée de la paix et de la sécurité (PSGP), conseiller spécial du président de la République (mars 2013-novembre 2013).

Alors commence son mandat à la tête de la Fédération malienne de football pour quatre ans. Auparavant il a été :

– Vice-président du Centre Salif Kéita (1996-1998) ;

– Membre du bureau de la Fémafoot (1996-2002)

– Vice-président du bureau de la Fémafoot (2005-2009)

– Président du Djoliba AC (mars 2012-octobre 2013).

Malheureusement, en sa qualité de président de la Fémafoot, Boubacar Baba Diarra se retrouve dans une zone de turbulence, sous la forme d’une crise aiguë, qui aboutit à l’invective et à la surenchère verbale.

Dieu est au contrôle

Cette crise du football malien a été émaillée de beaucoup de problèmes. Les acteurs se sont retrouvés au Tribunal arbitral des sports (Tas), Baba même a été persécuté, interpellé au Pôle économique & financier, audité sept fois, accusé d’avoir empoché 3 milliards de FCFA, comme retombées de la participation des juniors et des cadets maliens aux phases finales des coupes du monde de leurs catégories respectives.

Pour ce cas précis, selon Baba Diarra, la Fifa a envoyé une correspondance pour exprimer son regret. Parce qu’elle ne verse jamais de subvention aux Fédérations comme retombées des équipes de catégories d’âge. Cette réaction de l’instance suprême du football mondial faisait suite à une lettre de la Fémafoot. Parce qu’il a été dit partout qu’elle a reçu 3 milliards de F CFA à la suite des deux compétitions précitées. Bref, l’inspecteur général de police aura connu le plus mauvais souvenir de sa vie sportive.

Comment a-t-il vécu ces moments ? Qu’est-ce qu’il pense des différentes accusations ? L’ancien président de la Fédération répond : «Pour ce qui est du Tas, je n’ai pas compris certaines décisions de cette Cour arbitrale. En analysant ses décisions, on se rend compte que les tribunaux internationaux ne sont pas toujours exempts de partialité. Parce que la dernière décision du Tas, qui a fait l’objet d’une exécution avec l’organisation d’une AG extraordinaire n’était pas une bonne décision. Toute décision d’une Cour arbitrale doit faire l’objet d’exequatur. Si ce principe avait été observé par le Conor, on se serait rendu compte de l’incongruité et de l’inconstance de la sentence du Tas. Pour preuve, les participants de l’avant-dernière AG auront constaté que la sentence du Tas a été vidée en moins de trente minutes. La Fifa avait affirmé haut et fort qu’il n’y avait pas lieu de revenir sur la sentence du Tas, qui avait fait l’objet d’exécution par la Fédération lors de l’Assemblée générale tenue en décembre 2016 à Sikasso. A la fin de chaque saison sportive, la FIFA fait auditer par un cabinet extérieur l’utilisation des subventions mises à la disposition des fédérations. Les rapports d’audit sont gages de renouvellement annuel des dites subventions de l’instance suprême du football. Autrement dit, nous ne devrons pas jouir de subventions durant quatre ans, si les gestions antérieures avaient été défaillantes . Pour des raisons personnelles, je fais l’économie de tout ce dont j’ai été victime durant cette crise».

Pour ce qui est de ses rapports avec le Djoliba, dont il était le président, Boubacar Baba Diarra déclare que ses sentiments vis-à-vis du club demeurent intacts, c’est-à-dire qu’il est supporteur du Djoliba et Djolibiste jusqu’aux os. Certes, il peut avoir des problèmes avec le management actuel du Djoliba, mais pas avec le club qu’il est prêt à supporter demain sur les gradins en supporteur. Il est convaincu de la vérité selon laquelle on ne quitte jamais un club lorsqu’on l’a dans son cœur, dans ses tripes. Bref, le Djoliba est d’abord un label, et non un consortium d’individus.

A la question de savoir si le Djoliba n’a pas été un tremplin pour accéder à la présidence de la Fémafoot ? Baba s’insurge. “Je dis non. J’étais Djolibiste lorsqu’on m’a barré la route de la Fédération en 2009. Pour ceux qui connaissent l’histoire, j’avais tous les atouts pour succéder à Salif Kéita à l’élection de la Fémafoot à Tombouctou. Mais c’est au seuil de la salle de réunion que ma candidature a été retirée pour des raisons majeures que seuls les initiés sont en mesure de décrypter. D’autres critères prévalent à l’élection du président de la Fémafoot, qui ne sont pas la seule appartenance à un club”.

Bientôt dans l’arène politique

En ce qui concerne ses ambitions politiques, l’ancien président de la Fédération affirme qu’il est bel et bien dans l’expectative, c’est-à-dire qu’en tant qu’intellectuel et après avoir consacré des décennies de sa vie à la construction de la nation, il ne peut pas rester aphone et inaudible face à la situation actuelle du pays. La responsabilité de tous les cadres du pays est grande dans la trajectoire actuelle de notre patrie en état de délitement avéré, voire de déflagration. Le Mali étant notre bien commun, notre patrimoine commun, doit-il laisser à d’autres le soin et le pouvoir de décider ou de parler à sa place, tout en restant indifférent ? Il dit non et colle une citation de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, selon laquelle il ne sera pas ce coureur de relais qui, après avoir remis le témoin, se retire de la course. Sans nous dévoiler le nom du parti politique dans lequel il militera, Boubacar Baba Diarra fera son saut dans le marigot politique en janvier 2020.

Est-ce à dire qu’il abandonnera le football avec cette ambition nouvelle ? L’ancien président de la Fémafoot précise : “Le football n’est pas incompatible avec la politique. Non, le football m’a tout donné et avec la passion que j’ai pour cette discipline, je ne peux pas m’en éloigner. Le football m’a beaucoup aidé, surtout à certains moments précis de ma vie. Un exemple, de 1995 à 2002, j’ai été placardé administrativement et mis en cave avec les autorités du pays pour des raisons que j’ignore jusqu’à présent. Pendant toute cette période, je ne pouvais prétendre à aucune responsabilité administrative ou professionnelle, lié à mon rang ou statut. C’est la période pendant laquelle, grâce au football, j’ai pu voyager à travers le monde entier, tout continent confondu. Le football m’a permis de supporter cette traversée du désert de huit longues années sans à-coup moral. C’est le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à M. Amadou Diakité, ancien président de la Fémafoot, qui m’a ouvert en 1996 les portes du comité exécutif. J’éprouve à son endroit et du fond du cœur de la reconnaissance. Ayant pris la décision de se retirer de la Fémafoot, après la Can-2002, il avait jeté son dévolu sur ma personne pour le remplacer. Mais en homme averti, Amadou Diakité m’a confié que j’ai le meilleur profil du groupe pour assurer sa relève. Seulement en le faisant, il avait des appréhensions face à l’attitude des anciens du groupe, qui pourraient m’empêcher d’évoluer normalement. C’est ainsi que le projet a été abandonné, et la candidature de Tidiane Niambélé initiée.

Aujourd’hui, et grâce au football, je jouis d’une respectabilité et de la considération auprès de mes compatriotes, aux niveaux national et international. Pour la petite histoire, je fuis les marchés pour la simple raison qu’il arrive qu’on ne me permette pas de payer ce dont j’ai besoin. Tout m’est offert gratuitement. Aussi dans les rues, et même dans les avions je suis très souvent apostrophé par des Maliens en ces termes “Président Baba, félicitations pour ton parcours, et merci pour tout ce que vous avez fait pour le football malien. Dans les administrations publiques et privées toutes les portes me sont ouvertes. Cette reconnaissance du peuple vaut son pesant d’or pour moi. C’est pourquoi je ne peux pas tourner le dos au football“.

Ses regrets dans la

gestion du football ?

Pour avoir consacré une partie de sa vie au football, Boubacar dit avoir ressenti de l’amertume dans ses rapports avec l’environnement du football, particulièrement le département des Sports. Il soutient avoir broyé du noir après le départ du ministre Me Mamadou Gaoussou Diarra, avec lequel il a eu les meilleures relations du monde. Malheureusement, à son départ, selon lui le ministère de tutelle a constitué une contrainte majeure à l’atteinte des objectifs de la Fémafoot. Ses rapports avec le département des Sports se sont détériorés à tel point que pour la première fois dans l’histoire du football malien, le stade Omnisports a été fermé aux Aigles du Mali, à la veille d’une compétition majeure de qualification à la Can.

Autre regret pour Boubacar Baba Diarra, c’est la perte par méprise de sa part d’amitiés sûres. Parce qu’il a débuté son mandat avec des amis qui, malheureusement, sont restés en rade. Convaincu du constat que les relations dans le milieu du football ne sont jamais achevées, il est estomaqué par le fait que les amitiés soient d’occasion ou de façade, mais jamais pérennes.

La vie sportive de Baba est aussi liée aux bons souvenirs qui sont : le redimensionnement du football malien sur le plan des résultats purement footballistiques, les deux coupes continentales, (la Can des cadets au Niger en 2015, et du Gabon 2017, vice-championne du monde Chili 2015, troisième mondial, catégorie junior, Nouvelle Zélande-2016, vice-champion africain au Rwanda 2015 pour les locaux), les infrastructures réalisées pour le développement du football à Bamako et surtout dans les régions du Nord, l’enthousiasme créé auprès des fans du football.

Regrette-t-il aujourd’hui d’avoir pris certaines décisions dans l’exercice de ses fonctions de président de la Fémafoot ? Boubacar Baba Diarra affirme qu’il n’a aucun regret par rapport à tous les actes qu’il a posés. Si c’est à refaire, il n’hésiterait pas. A l’en croire, on est chef pour prendre des responsabilités comme pour citer un penseur français qui dit que “le pouvoir n’est jamais innocent”. Accepter d’assumer ses responsabilités, c’est aussi accepter de prendre des décisions qui peuvent plaire ou déplaire, c’est-à-dire de nature à favoriser ou à léser. Telle est la conviction de l’ancien président de la Fémafoot Boubacar Baba Diarra.

Bien qu’il soit déçu par la tournure des événements qui ont émaillé son mandat, Boubacar Baba Diarra n’envisage pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. Est-ce à dire qu’il envisagera un jour de diriger la Fémafoot ? Le regard du policier à notre égard en dit long sur la réponse qu’il n’a pas voulu donner.

O. Roger
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