Afin de mieux outiller ses délégués pour le Dialogue National Inclusif (DNI), le bureau politique national du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a organisé une conférence des cadres du parti, le samedi 9 novembre au Centre International des Conférences de Bamako (CICB). Une tribune saisie par le président du RPM, Dr Bokary Tréta de répondre l’opposition politique (FSD) suite à sa récente déclaration. Il a qualifié l’opposition d’une opposition déstabilisatrice et putschiste.
Devant les cadres de son parti, le président du RPM Dr Bokary Tréta a tout d’abord rappelé que le Dialogue National Inclusif est une volonté des plus hautes autorités du Mali, avec en sa tête le président de la République. Lequel, dit-il, n’a ménagé aucun effort afin que tous les Maliens puissent se retrouver et parler. « L’objet de cette conférence est de préparer les délégués du parti pour le Dialogue National Inclusif » a-t-il déclaré.
Le président du RPM, non moins président de la majorité présidentielle a saisi l’occasion pour répondre à l’opposition par rapport à la déclaration faite par son président, l’honorable Soumaïla Cissé. En ce sens, il a soutenu que les déclarations récentes de l’opposant Soumi visent à pointer du doigt la responsabilité du président de la République, à la crise que traverse le pays.
Ensuite, il a mis un accent particulier sur le processus du dialogue national inclusif déjà déclenché dans notre pays. A ce propos, Tréta s’est réjoui de la participation du RPM dans le cadre de la validation des termes de référence.
Par ailleurs, il n’a pas du tout apprécié, l’idée selon laquelle, l’opposition voudrait que les exigences du dialogue national, s’appliquent à tous, même au président de la République. « Depuis quand nous avons vu dans une République, une minorité s’imposer à la majorité» s’est–il étonné.
En plus, il signalé que l’opposition en 2013 tout comme en 2018, a toujours été battue à plate couture, mais qu’elle ne veut pas admettre cela. C’est pourquoi, soutient-il, l’opposition se livre à des jeux de victimisation pour crier à la fraude.
Pour le président du RPM, le choix des opposants de suspendre leur participation au reste du processus de dialogue national inclusif se justifie par leur volonté de déstabiliser le régime par la voie de la rue. « L’opposition malienne est une opposition déstabilisatrice, une opposition putschiste » a-t-il laissé entendre.
Partant de ce constat, il a invité les uns et les autres à l’union sacrée autour du Mali en participant pleinement au dialogue national inclusif.
De passage, il a évoqué le message du président de la République non moins président fondateur du RPM à la nation. « Nous sommes en guerre » a-t-il rappelé. Et d’ajouter : « Un pays en guerre ne doit pas fonctionner comme un pays normal. Cela doit se sentir sur tous les domaines d’activités».