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Massacre des éléments des FAMAs au Centre et Nord du pays : La grogne des épouses militaires de Kati!
Publié le lundi 11 novembre 2019  |  Le Sursaut
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Le vendredi 08 novembre 2019, les femmes de la ville Garnison de Kati, ont tenu une marche de protestation pour exprimer leur ras le bol face aux massacres des soldats maliens. C’était à la faveur d’une marche, qui a pris son départ, au niveau de la mairie de Kati, pour prendre fin au camp Soundjata.

« Soutenons nos FAMAs, il y a trop de morts ! MINUSMA et BARKHNE dégagent ! ». Voilà entre autres slogans forts, qu’on pouvait lire sur les pancartes soigneusement brandies.

Pour une des rares fois, les femmes de Kati sont sorties massivement, sans faire des incidents, mais manifester dignement en interpellant les plus hautes autorités sur les massacres des FAMAs. Au-cours de cette marche, les épouses, sœurs et filles des militaires, pour montrer leur mécontentement, étaient habillées en noir. Aussi, certaines avait attaché à leurs mains et têtes des foulards rouges.

Au-delà d’inviter les plus hautes autorités de prendre les dispositions pour davantage assister les FAMAs, ces femmes étaient également porteuses de messages de soutien. « Malgré, la gravité de la situation et la dégradation de leur sécurité, l’armée continue à se battre pour la défense de la patrie » a déclaré une participante à cette marche.

Par ailleurs, fortement consternées devant le lourd deuil affligé aux forces armées et de sécurité, ces femmes, en grande partie, veuves de mères inconsolables, ont dénoncé la mauvaise foi des forces étrangères. Elles réclament, sans condition, le retrait pur et simple des Forces Françaises pour donner place aux Forces de la Russie.

Ce n’est que le début, car les organisatrices ont de recommencer cette manifestation jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances. « Nous marcherons dorénavant chaque vendredi » a précisé une femme, membre de la commission d’organisation.

Par Maïmouna Sidibé
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