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Aéroports du Mali: passoir et foutoir !
Publié le mardi 12 novembre 2019  |  Info Matin
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de baptême de l`aéroport de Bamako senou
L`aéroport international de Bamako a été baptisé le 31 Décembre 2015, l`Aéroport International Modibo Keita.
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Suite à la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux faisant état de l’absence des policiers dans les box d’enregistrement à l’arrivée du vol Air Mauritanie en provenance de Brazzaville dans la nuit du 06 au 07 novembre 2019 à 00 heure 11 minutes, les Maliens ont été indignés de constater l’inconscience des éléments de la police des Aéroports du Mali face à la crise sécuritaire qui secoue notre pays. Malgré les justifications du Contrôleur général de Police Arouna SAMAKÉ, Directeur de la police des frontières, les internautes demandent sa démission. Votre Facebookan du jour !

Samba Gassama General : Aéroport de Bamako ! Un vol d’Air Mauritanie a atterri à minuit et les passagers sont venus trouver que les policiers de la police aux frontières sont totalement absents. Après s’être rendu compte qu’aucun passager n’a été contrôlé qu’un policier est venu les supplier pour qu’ils se soumettent à un contrôle et tout le monde a refusé. Après la vidéo d’un passager sur Facebook, les policiers ont tout nié. Mais la caméra de surveillance les ont trahi. Encore une fois, le laxisme à son sommet au Mali. Et c’est sans aucune conséquence.

Ali Nabo : Aéroport de Bamako : Le directeur de la police aux frontières fait une pirouette pour essayer de dédouaner ses hommes et sauver sa propre tête. Quelqu’un lui a écrit un texte à lire : d’une part, je conseille au Directeur de la police aux frontières de prendre le temps de lire plusieurs fois un texte qu’on lui glisse, avant de venir devant la caméra, ça lui permettra d’être au minimum crédible la prochaine fois. Ce n’est jamais de leur faute.
D’autre part, j’ai quelques questions à lui poser :
– il y a combien de temps entre le moment où la tour de contrôle autorise l’atterrissage de l’avion et l’arrivée des passagers au poste de police aux frontières ?
– Si la police est seule habilitée à ouvrir la porte, pourquoi d’autres ont une carte qui permet l’ouverture ?
– quelles sanctions ont été appliquées ?
– Il n’y a plus aucun doute sur le manque de rigueur et de sérieux de la part des services chargés de la sécurité de l’aéroport de Bamako, allons-nous attendre un véritable drame pour un sursaut et une remise en question ?
– vous avez eu toutes ces médailles où ?
Seydou Oumar Traoré : Le Directeur de la police des frontières a raté l’occasion de se taire.
Ce communiqué ne nous rassure point. Ce sont des amateurs et notre aéroport un danger. En plus de son explication révoltante, ce communiqué nous révèle un niveau très bas de nos responsables de la police des frontières. Un Directeur général, en plus. Trop de fautes comme dans l’acte incriminé.

Tidiane SY : Désolé, ces arguments sont fallacieux et ne répondent pas aux normes de sécurité maximale, surtout, dans l’état sécuritaire actuel qui prévaut dans notre pays. Au mieux, il serait préférable de reconnaître une défaillance du système sécuritaire, prendre des sanctions et prendre des mesures idoines pour éviter de telles situations à l’avenir. C’est regrettable pour le système sécuritaire de l’aéroport de notre pays.

Moussa Sogoba : Cette sortie est ratée, mon cher officier. D’abord, tout retard d’un vol est communiqué et certainement les agents doivent avoir les informations. Donc, le retard auquel tu fais allusion n’est pas un alibi. Deuxième sortie ratée, comment quelqu’un qui n’est pas autorisé à faire ou opérer dans un domaine puisse avoir de quoi pour opérer dans la zone.
La faute est grave et très grave. Si nous étions dans un pays sérieux, tous les agents en service seraient auditionnés et sanctionnés à la hauteur de leur forfait. Une sanction administrative des premiers responsables aéroportuaires est vivement souhaitée dans ce cas.

Kambéné Keita : On dirait que certaines personnes sont formées pour mentir sans se froisser. Nous avons vu la vidéo et jusqu’au comptoir il n’y a pas l’ombre d’un seul policier. Vraiment, cesser de mentir et assumez-vous en sanctionnant les fautifs. Tous les jours des scandales qu’on tente de maquiller et un jour on va tomber dans un gros et grand trou sans savoir comment.

Issoufi Dicko : Dans cette affaire, le Monsieur est venu aggraver la situation avec un discours hors contexte. Rien ne justifie que toute une équipe de policiers soit absente du poste si ce n’est de la négligence. Je parie que les éléments étaient au-dehors, à papoter ou à prendre du thé. Je suis également d’avis qu’il devait présenter ses excuses pour l’inexplicable et l’indéfendable. Mais, il ne saurait annoncer des sanctions quelconques, tant il est vrai que le système est gangrené. Les «fautifs» sont protégés par des chefs et/ou à lui, si ce ne sont pas ses protégés à lui-même. Difficile donc pour lui d’envisager des sanctions. Mais, je peux me tromper.

Letembet Mah : Tant que le Malien ne se rendra pas compte que nous sommes le changement, ça n’arrivera pas. Toujours là à se trouver des arguments pour telle et telle raison. Au moins le point positif, c’est qu’on se rend compte que grâce aux réseaux sociaux, chaque citoyen assure la veille ! Plus personne ne dort et les autorités l’ont compris.

Issoufi Dicko : Letembet Mah, absolument. Pourvu que ça dure et que chaque malien, comme tu le dis, prenne la mesure des enjeux auxquels il faut faire face.

Moussa Cissé : A propos de l’affaire de l’aéroport, il aurait été mieux de ne pas faire de communiqué, car les justifications sont pires que la faute. Souvent le silence est mieux.
Faisons en sorte que ça…. n’atteigne pas là !

Hama : C’est toujours la faute aux autres. Eux sont toujours blancs comme neige. Personne ne veut assumer sa responsabilité. Nulle n’est indispensable. Ces pratiques sont encouragées, et personne ne lève le petit doigt pour dénoncer. Il a fallu les réseaux sociaux sinon ça allait continuer. Tout le monde oublie l’essentiel dans notre pays. Bè ko à le kaa djenikagnimi.

Boubacar Koumare : Les avocats du diable qui se pourfendaient dans des arguments pitoyables : voici les images des caméras de surveillance de l’aéroport. Revenez me sortir autre chose. Vous n’aimez pas ce pays plus que nous autres. Ces policiers doivent être sanctionnés avec la dernière rigueur. Dieu seul sait quels risques ils font courir aux Maliens avec de telles pratiques.

Ibrahim Haidara : C’est le fruit de l’incompétence d’un État qui ne fait des contrôles que devant leurs bunkers. Quand des fonctionnaires opèrent pour des intérêts crapuleux, ça donne de tels résultats !

Rspa Rspa : Le président est l’image du peuple. Rien ne va au Mali. On a des mauvais dirigeants et un mauvais peuple. Je vois toujours des gens qui défendent encore IBK. Je n’ai aucun espoir pour ce Mali de maintenant. Cela a commencé à l’aéroport il y a longtemps. Ou bien tu pars trouver des policiers qui dorment, tu rentres comme tu veux et sors. Le Mali est vraiment mal barré.

Sidy Tounkara : C’est parce que vous, vous fréquentez l’aéroport. Le villageois ne connait même pas ce que c’est l’aéroport. Il meurt chez lui de simple maladie faute de centre de santé, il ne va pas à l’école. Il ne mange pas bien. Il n’est pas en sécurité. Et pourtant il est malien.
Pense à lui aussi, Monsieur le PM. Merci pour la bonne compréhension.

Lancine Kanta : Ils ont tout simplement laissé des djihadistes rentrer à Bamako venus de la Mauritanie. Comment est-ce cela possible ? Je n’ai vu ça dans aucun pays du monde.

Nouhoum Coulibaly : J’ai toujours dit et je le répète, le vrai problème du Mali, c’est nous même. Que chacun soit responsable dans ce pays. Même un bon gouvernement ne pourrait contrôler les mauvais comportements et de négligence de tout un peuple qui a été engendré depuis l’indépendance. Ces policiers doivent savoir qu’ils sont les premiers responsables des tâches qui leur ont été confiées. C’est comme si on accusait le gouvernement de tous les agissements des Maliens, même les petits voleurs de Djakarta.

Aboubacar Sidiki Kone : si c’est vrai, c’est plus qu’inquiétant pour le pays. Je pense qu’on doit rapidement interroger l’autorité aéroportuaire. Ces actes ne doivent rester impunis.

Youssouf Guindo : Dans aucun pays au monde, je n’ai vu ça, on dirait comme un acte de sabotage contre son propre pays. Je pense que le mal du pays a pris d’autres dimensions. Si cela reste sans sanction et que des mesures adéquates ne suivent pas, j’ai vraiment peur pour mon pays. Une enquête doit être ouverte immédiatement pour en savoir plus pourquoi cet acte de sabotage. Nous sommes en guerre et on ouvre notre aéroport pour n’importe qui. C’est très grave. Est-ce que c’est Bamako qui est visé maintenant par les terroristes avec la complicité des certains ? La question reste posée. Les autorités doivent tout faire pour tirer cette affaire au clair et sévir en conséquence. Trop c’est trop ! Est-ce que IBK peut gérer tout ça wa ? Le vrai problème du Mali, c’est le Malien lambda, que dieu sauve ce pays.

Manden Konate : Nous devons faire attention à ces mauvaises pratiques. Nos autorités qui surveillent nos frontières internes doivent faire leurs devoirs respectifs, car elles sont payées pour ça. D’ailleurs, les agents qui n’étaient pas à leurs postes doivent s’expliquer, sinon il est important de les remplacer et mettre d’autres personnes à leur place. Oui c’est comme ça.

Traore Malick : Triste réalité. Parfois, les passagers sortent de l’aéroport avec leur bagage sans passer par le scanner. Ou bien ce sont les passagers même qui gèrent le scanner eux-mêmes. C’est étonnant, mais vrai. Merci PM.

Fôbali Keïta : Wallaye c’est le cas, j’ai vu de mes propres yeux ! C’est une réalité ! Des civils nous ont abordés à notre sortie du couloir qui sépare l’avion et aérogare ! Aw bora mii ?
J’étais choqué c’est jour-là ! J’ai vraiment su que c’est pays manque du sérieux !
Coumba Wague : Tous les agents en service ce jour doivent être licenciés. On a plus le temps de conneries pardon y a trop des problèmes.

Abdrahamane Coulibaly : C’est cela le patriotisme. Nous devons, ensemble, redresser ce pays en dénonçant et en informant le peuple, au fur et à mesure des irrégularités de la nation. Tout le monde doit s’assumer.

Kansaye Kader Blo : Le pays est déclaré non fréquentable, depuis longtemps, à cause de notre manque de sérieux pffffff.

Balobo Maïga : Vous imaginez, on parle de 9 minutes entre l’heure prévue d’arrivée et l’heure ou l’avion a atterrit. Pour toute personne qui a déjà atterri à l’aéroport de Bamako, on sait qu’il faut au minimum 15 minutes entre l’arrêt total de l’avion et le moment où les passagers arrivent au-devant du box. Et ça encore si l’avion n’est pas du tout rempli, sinon ça prend plus de temps. Ce qui veut dire que les passagers se sont présentés à 1 h 26 au plutôt. Pas d’excuse Monsieur, vous avez merdé. Assumez votre responsabilité. Sinon, les armes qui passent à l’aéroport également, ce n’est pas votre faute ?

Badra Alou Traore : Vraiment, cette absence nous montre que nous ne sommes pas en sécurité. Les voyageurs pouvaient amener ou faire rentrer n’importe quoi sur notre territoire. Hier quand je vus la vidéo, je n’arrive pas à le croire. Dieu nous protège le Mali.

Arobase Diabate : ça ne justifie rien. Que des bla bla. C’est un aéroport international, donc il doit être en service 24/24,7/7, du 1er janvier au 31 décembre. Ce communiqué n’est rien d’autre que pour se sauver des sanctions.

Makan Diallo : Tous les policiers doivent être convoqués et radiés, car s’il y avait des terroristes dans cet avion ça serait un carnage. Vos explications ne nous convainquent pas Monsieur.

Abdoulaye Coulibaly : Avec tout le respect que j’ai à la police de mon pays, cela n’est pas justifiable. Toute la chaîne de commandements de la police de l’air et de l’aviation doit être chargée immédiatement. Ce sont des laissés aller comme cela qui créent du n’importe quoi aujourd’hui dans notre pays. On te confie une tâche que tu ne veux plus assumer ce n’est pas grave. Il y a mille comme toi qui sont dans le besoin.

Traoré Lamine : C’est suite à des problèmes comme ça que le Peuple attend la fermeté de la part du président. Trop de laisser-aller dans ce pays !
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