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Maire du District : Un meeting pour réclamer la libération de Adama Sangaré
Publié le mardi 12 novembre 2019  |  Mali Tribune
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de présentation de l`étude "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive"
Bamako, le 20 février 2019 à l`hôtel Sheraton. Le ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme a présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier au cours duquel la Banque Mondiale a procédé à la présentation des résultats de son étude intitulée "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive". Photo: Adama Sangaré
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L’esplanade de la Bourse du Travail a accueilli le jeudi passé, un meeting de soutien au maire du district, Adama Sangaré, qui est sous mandat de dépôt depuis un certain temps.

Depuis son arrestation, des manifestations, des dénonciations et des soutiens ne cessent à l’endroit du patron du district, le maire Adama Sangaré. Le collectif « Grand Bamako », des associations de jeunes et de femmes sous un collectif présidé par Arafa Diawara ont tenu un meeting pour soutenir le maire Adama Sangaré. Libérez Adama ! Libérez Adama ! Tel était le slogan avant qu’à tour de rôle, tous les intervenants dénoncent,selon eux, “une arrestation politico-judiciaire”.

Le coordinateur des chefs de quartier de la Commune III, Modibo Djiré, n’est pas resté en marge de cette manifestation. Pour le patriarche, il n’y a aucune raison de garder une personnalité comme Adama Sangaré pour cause de mandat de dépôt. Pour lui, les enquêtes auraient pu continuer sans qu’on ait besoin de garder Adama Sangaré avant son jugement. « Depuis 2012, les autorités politiques maliennes sont dans cette dynamique d‘humilier les grandes personnalités sans aucune raison véritable. Qu’on libère Adama et que la procédure continue. S’il est coupable, après le jugement qu’il soit condamné », a proposé, Modibo Djiré, le chef des quartiers de la Commune III. Il a aussi confié que les institutions de la République ne sont pas du tout indépendantes vis à vis de l’exécutif. « Sinon en grande démocratie, les personnes comme Adama sont mises sous examen judiciaire avant leur condamnation ou acquittement », a-t-il fait savoir.

Le président du Collectif de soutien à Adama Sangaré, a rappelé le principe sacro-saint du droit pénal qui préconise que « la liberté est de principe et la prison, une exception », pour revendiquer la libération du patron des patrons avant son jugement. D’autres actions sont envisagées jusqu’à l’obtention d’une liberté provisoire pour Adama Sangaré en attendant le jugement.

Koureichy Cissé
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