Le griotisme politique est devenu fréquent sous l’heure IBK. Peut-être que le Dr Tréta est désormais dans cette posture. C’est bien lui Dr Tréta, il n’y a pas longtemps qui faisait la cour au chef de file de l’opposition malienne pour apaiser le climat politique afin d’aller au dialogue politique inclusif? La majorité des hommes politiques maliens ont la mémoire courte.
S’il y a un parti qui peut sauver aujourd’hui le Mali de sa désintégration progressive, c’est bien le parti Union pour la République et la Démocratie (URD). Ce parti à chaque étape de la résolution des grands enjeux a donné sa vision des choses, mais il n’a jamais été écouté et à la fin, il se trouve que c’est sa solution qui reste la meilleure pour le peuple malien.
Parmi tous les hommes politiques chefs de partis politiques, SoumaïlaCissé fait parti de ceux qui ont conseillé à IBK ce que devrait être la gestion d’un pays installédans une profonde crise.
Pour rappel c’était en 2014, que l’Union pour la République et la Démocratie (URD) par rapport aux questions majeures intéressant la vie de la nation a toujours insisté auprès du Président IBK d’organiser des concertations nationales afin de dégager une plateforme et une vision nationale avant de s’engager dans des pourparlers cruciaux d’Alger pour le présent et l’avenir du Mali et de la sous-région. Mais le Président IBK a préféré sous-traiter à la République d’Algérie et à son Président, la souveraineté du Mali. Les documents issus de ces négociations premières ont comporté beaucoup de faiblesses notamment :
La notion de zone de développements des régions du nord ;
La notion de régions intégrées ;
La représentation des communautés du nord au niveau national, la répartition des pouvoirs entre l’Etat et les régions et la gestion de la sécurité après la signature de l’accord.
Pour éviter au Président IBK d’entrainer le Mali sur une pente raide, l’URD, fidèle à son engagement à mettre le problème du nord au-dessus des querelles politiciennes, a souhaité que les consultations préparatoires des futures assises des pourparlers d’Alger associent le plus largement toutes les composantes de notre société. IBK malheureusement, n’est pas allé dans le sens des vœux de l’URD. Pour ce parti, chaque acte posé s’est révélé catastrophique et a mené le pays dans l’impasse. La réconciliation nationale, tant criée sur tous les toits avec trompette et tambour, n’a vu aucun début d’exécution. L’État n’a pas fait non plus d’actions visibles envers les réfugiés pour rendre leur séjour plus humain. On se demande encore pourquoi les réfugiés n’ont-ils pas été associés au processus de réconciliation nationale.
Conséquences de cet entêtement du Président IBK, les notions de ‘’zone de développement des régions du nord et de régions intégrées, le principe de représentation des communautés du nord au sein des instances nationales, le partage des pouvoirs entre l’Etat et les régions ont fait leur apparition pour la première fois dans notre gouvernance. Du coup, ces termes ont mis fin à l’unité du pays et à l’égalité entre tous les citoyens d’un même pays et on assiste en ce moment au début de la fin de l’État Nation au Mali par la faute du caractère orgueilleux d’IBK. Car l’accord signé le 20 juin 2015 et son engagement sécuritaire nous amènent au fédéralisme de fait.
Concernant la négociation avec les groupes armés, l’URD sans succès a invité le Président de la République à consulter la classe politique et toutes les forces vives sur toutes les questions majeures de la nation.
Également pour le dialogue politique inclusif pour n’avoir pas été écouté par le Président de la République dans ses suggestions d’avoir une bonne organisation du dit dialogue, l’URD a suspendu sa participation. En effet, le Président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), l’honorable SoumaïlaCissé, chef de file de l’opposition malienne et président du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) avait adressé une correspondance, le 03 septembre 2019, au Président du Comité National d’Organisation du Dialogue Politique Inclusif, l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra pour protester contre les « démarches confuses et non inclusives dans les préparatifs du dialogue politique inclusif annoncé ». Selon le principal parti politique de l’opposition, l’inclusivité tant prônée perdait son sens. C’est pourquoi il a annoncé successivement son refus de participer ainsi que plusieurs partis et regroupements politiques audit dialogue. Finalement, il fallait être de plus en plus fondés à donner peu de crédit à la volonté de réussir cet exercice pourtant vital pour sortir de la crise politique et socio sécuritaire que traverse notre nation. C’est pourquoi n’ayant pas eu une clarification de l’approche globale du dialogue politique inclusif, le FSD notamment s’est réservé le droit de suspendre leur participation au processus dudit dialogue tel que mis en œuvre actuellement. Avec toutes ces dérives du régime, Dr Tréta ne s’est jamais posé la question de savoir, jusqu’où ira-t-on avec ce régime plongé dans la prévarication, la concussion, la corruption, le trafic d’influence et le népotisme ? À quand la fin de l’alliance incestueuse entre IBK les cadres traités de béni-oui, la France et la Communauté Internationale pour partager le Mali ?
Pour ce qui est du cas des dossiers de corruption, IBK a les dossiers de toutes les autorités concernées par la mauvaise gestion y compris celui du Dr Tréta en ce qui concerne les engrais frelatés. Bientôt un jour, le nouveau griot politique se joindra à l’autre griot politique Bakary Togola. Au moins Dr Tréta doit reconnaitre enSoumaïlaCisséson honnêteté et son patriotisme envers le Mali. Restons donc humbles, n’insultons pas l’avenir de ce pays même si IBK semble le faire !