Boubacar Coulibaly, professeur de Lettres, d’Histoire et de Géographie du second cycle à Djicoroni, a été condamné par la Cour d’assises de Bamako. Agé de 32 ans, il a entretenu des relations intimes avec son élève qui n’avait que 15 ans à l’époque des faits.
Les faits se sont déroulés en 2017, pendant que la victime était au niveau DEF. Son professeur, M. Coulibaly, a usé de tous les moyens pour avoir le corps de la jeune fille. En effet, selon le PV (procès-verbal) de l’enquête préliminaire, Djénéba Sissoko, élève de la 9ème année, âgée de 15 ans à l’époque, déclare que son professeur lui a fait des pressions pour qu’elle accepte son amour. Ainsi, des interrogations inopinées étaient multiples et que c’était elle qui était toujours désignée pour répondre aux questions.
Mais, pour l’enseignant, c’est la jeune élève qui a été la première à déclarer son amour envers lui, à travers des SMS. Il rapporte que vers novembre 2017, Djénéba Sissoko l’a appelé un jour pour l’informer qu’elle vient chez lui avec une autre amie. Mais curieusement, affirme-t-il, elle était toute seule. Selon l’enseignant, c’est ce jour que la relation a commencé.
Tout compte fait, la Cour d’assises a jugé que l’acte de M. Coulibaly est punissable. C’est ainsi que la Cour l’a condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme pour attentat à la pudeur.
Par ailleurs, il convient de noter que, de nos jours, le comportement des enseignants et des élèves reste à désirer. Beaucoup d’enseignants ne viennent plus dans ce beau métier par vocation ; ils se prennent plutôt pour un pis-aller. Les élèves, pour leur part, surtout les filles, font le défilé de mode à l’école. Bonjour la dépravation !
En tout cas, Babacar Coulibaly paie aujourd’hui les frais de sa perversion. Quelle honte pour le corps enseignant ! Qu’est-ce que le criminel sexuel a donc appris de la morale professionnelle lors de sa formation ?