On peut dire que le président nigérien a réussi à sonner la révolte contre les ex-rebelles de Kidal. A la sortie d’Issoufou Mahamadou très musclée contre les séparatistes qui continuent de collaborer avec les terroristes, ses camarades du Sahel ont emboîté le pas et mis le statut de Kidal sur la table mardi à Paris lors de leur déjeuner de travail avec le président français en marge de la 2e édition du Forum sur la paix de Paris.
Emmanuel Macron a été alors obligé de déclarer “Kidal malien” sur lequel doit s’exercer l’autorité de l’Etat du Mali. Il a voulu rassurer ses hôtes en annonçant d’autres mesures importantes en fin d’année ou au début de l’année prochaine pour renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme. Le risque est que nos présidents s’emballent avec cette petite victoire en relâchant la pression. En tout cas, les populations ont décidé de donner de la voix et c’est la seule façon pourfaire changer la donne sur le terrain. C’est d’ailleurs sous la pression de la rue malienne que Macron a été obligé de clarifier la position de Paris sur la ville rebelle. Donc, sans oublier que c’est à nous même qu’on doit s’en prendre d’abord, il faut maintenir la pression.
DAK