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Libération de 460 maliens incarcérés en Guinée : Le HCME a bien mouillé le maillot
Publié le lundi 18 novembre 2019  |  Arc en Ciel
Conférence
© aBamako.com par MS
Conférence de presse du HCME sur la situation des Maliens de l’extérieur
Bamako, le 16 juillet 2019 Le Haut Conseil des Maliens de l’extérieur a tenu une conférence de presse sur la situation des Maliens en Libye, Mauritanie, L’Algérie et en Angola au siège du HCME
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Dans l’affaire dite Qnet, 460 maliens vivant en Guinée étaient incarcérés. Le Haut conseil des maliens de l’extérieur et le Conseil de base des maliens de Guinée, ont bien joué leur partition dans la libération de nos compatriotes.

En sa qualité d’organisation faîtière des associations qui représentent les Maliens de l’extérieur, le Haut conseil des maliens de l’extérieur, a toujours été au chevet de nos compatriotes où qu’ils soient à travers le monde. Son président Habib Sylla qui a été toujours présent au moment où il fallait, qui s’est donné avec engagement pour défendre sa mère patrie dans les moments de bonheur ou de difficulté, a répondu avec efficacité au cri de détresse de 460 de nos compatriotes, détenus en Guinée dans l’ « affaire Qnet ».

Traités dans un premier temps par les autorités guinéennes de « rebelles », les jeunes maliens pour finir ont retrouvés la liberté. La délégation du HCME, du Conseil de Base des Maliens de la Guinée (CBME), l’Ambassade du Mali en Guinée, les émissaires du ministère des Maliens de l’extérieur n’ont ménagé aucun effort pour un dénouement de l’affaire.

En conférence de presse, dans les locaux du HCME, le président Habib Sylla entouré par certains membres de son bureau, est longuement revenu sur ce qui a été à la base de l’emprisonnement des jeunes, les tractations menées auprès des autorités guinéennes jusqu’à leur libération après un procès.

Ces 460 maliens étaient parmi les 500 personnes arrêtées tous victimes d’escroquerie de la part de Qnet qui recrute pour une vente en ligne selon un système de parrainage.

Au moment où la tension était vive entre guinéens ( à cause de la volonté du président Condé d’organiser un référendum) un regroupement de personnes « inconnues » dans des maisons isolées a été signalé. Sans autre forme de procès, les jeunes ont été arrêtés et conduits dans les Maisons d’Arrêt central de Conakry Dubreka, Kankan et Siguiri.

Solidarité oblige ! « Des contributions financières importantes ont été faites par des personnes de bonne volonté », selon Habib Sylla. La visite des prisons par la mission officielle parti de Bamako dont les membres du HCME etaient membres, a permis d’apporter de la nourriture, s’enquérir de l’état de santé des détenus.

Une plainte contre Qnet

Par la suite, la délégation malienne conduite par l’Ambassadeur a eu des échanges avec le ministre guinéen de l’administration territoriale. Cette rencontre aux dires du président Sylla a permis d’éclaircir les choses. Par la suite, les 460 jeunes ont tous recouvré la liberté après un jugement. Le retour au bercail pouvait ainsi commencé.

Là aussi, le HCME a joué sa partition. La seconde délégation qui a été mise en route pour organiser le retour à partir de Siguiri, figurait Mamadou Lamine Bane, membre du HCME qui assurait le convoyage d’un des cinq bus affrétés par le gouvernement pour leur rapatriement.

Sur les 460, 342 maliens ont acceptés de retourner et ils ont été accueillis à la Maison des Maliens de l’extérieur.

Pour tous les efforts consentis, Mohamed Sidibé, président du Conseil de Base des Maliens de la Guinée, et Alou Traoré, de l’association Vision Nouvelle ont reçu un diplôme de reconnaissance « pour services rendus à la communauté malienne de Guinée ».

La communauté malienne dira le président du HCME, a décidé de porter plainte contre Qnet.

Le président Sylla a profité de l’occasion pour demander au gouvernement du Mali, la vigilance et le démantèlement de tous les réseaux créés à des fins d’exploitation et de spoliation des jeunes en partance vers l’extérieur. « Dans l’affaire Qnet, des investigations doivent être menées pour retrouver les auteurs des extorsions de fonds afin qu’ils subissent la rigueur de la loi », a-t-il affirmé.

Il faut rappeler qu’après la vague d’arrestation, la société Qnet International a été interdite d’activité sur l’ensemble du territoire Guinéen. La décision a été annoncée, le 28 octobre 2019.

Djibril Diallo

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