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Situation au Sahel : Antonio Gutteres sonne l’alerte
Publié le lundi 18 novembre 2019  |  L’aube
Tombouctou:
© aBamako.com par mouhamar
Tombouctou: M.António Guterres a échangé avec des familles de rapatriés
Bamako, le 26 août 2014. M. António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a échangé ce mardi, avec des familles de rapatriés, de la Société civile et la Communauté Humanitaire à Tombouctou.
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Le secrétaire général des Nations-Unies a alerté, le mardi dernier, sur l’augmentation de la violence et la récurrence de l’insécurité au Sahel. Alors qu’il participait au Forum de Paris sur la paix, Antonio Gutteres a déploré dans un rapport l’incapacité de la Force conjointe à réduire cette violence dans la région.

António Guterres, secrétaire général des Nations-Unies indique dans ce document que : « plus de 1.500 civils ont été tués au Mali et au Burkina Faso entre les mois de mai et octobre 2019 ». Selon le patron de l’ONU, plus d’un million de personnes, soit deux fois plus que l’an dernier, sont déplacées à l’intérieur des frontières des cinq pays du Sahel en proie à l’escalade de la violence perpétrée par des groupes djihadistes.

«Les chiffres sont choquants», déplore-t-il. António Guterres regrette également un « manque persistant de matériel et de formation » de la force militaire anti-djihadiste du G5 Sahel. Cette absence de perspicacité qui caractérise pour le moment les bataillons des cinq pays du G5 Sahel s’explique aussi, selon lui, par le retard accusé par les financements internationaux promis. Toutefois le président français Emmanuel Macron a annoncé en marge du forum sur la paix de Paris des « financements additionnels » pour aider les pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme. Le chef de l’État français a expliqué dans son allocution des « rallonges » et des « financements additionnels » plaidant ainsi pour un « double moteur: sécurité et développement ». Emmanuel Macron a souhaité que les fonds supplémentaires puissent financer le développement de la région du Sahel pour « pouvoir la stabiliser ».

Diré :

Attaque simultanée contre plusieurs positions de l’armée

Des hommes armés non identifiés ont simultanément attaqué, le mardi dernier, le commissariat, le camp de la garde nationale et la maison d’arrêt de Diré, dans la région de Tombouctou dans le Nord du Mali, selon de sources sécuritaires. Selon le commissaire de police de la localité, il n’y a pas eu de victime, mais des dégâts matériels ont été enregistrés. Il a indiqué que les assaillants ont fait évader tous les détenus, sans en préciser le nombre. “Un renfort a été dépêché sur les lieux”, a-t-il déclaré. Cette attaque intervient après celle perpétrée le 1er novembre à Indélimane dans la région de Gao, également dans le Nord du pays, qui a coûté la vie à une quarantaine de soldats, selon les autorités.

Un mois plus tôt, au moins une quarantaine d’hommes ont été tués dans un double assaut contre les positions militaires à Boulkessy et Mondoro, dans la région de Mopti.

Diré :

Arrêt des cours dans les écoles

Les écoles de la Commune urbaine de Diré sont sorties depuis, le mercredi dernier. Selon des enseignants, cela fait suite à l’attaque simultanée du commissariat, du camp des gardes et de la prison de la ville. Toutes choses qui ont provoqué la psychose au sein de la population. Les enseignants demandent aux autorités de tout mettre en œuvre pour la sécurisation des écoles.

Ansogo :

Vol dans une radio de la Commune de Ouatagouna

La radio communautaire de la commune de Ouatagouna a été cambriolée la semaine dernière) aux environs de 02h du matin. Le voleur est parti avec un des dipôles de la radio. Selon le maire de la commune, les émissions de la radio sont actuellement arrêtées. Il précise que les enquêtes sont en cours pour retrouver le voleur. De sources locales, depuis que la police a replié, il y a une semaine, des cas de vols sont fréquents dans la localité.

Kidal :

Les travaux ont commencé pour le futur aéroport
Dans huit mois, Kidal devrait avoir son nouvel aéroport, qui permettra de désenclaver cette ville. Le financement est bouclé, et les travaux ont commencé.

Un nouvel aéroport pour Kidal devenait, de plus en plus, une nécessité. « Depuis trois ans, les moyens de transport sur la ville de Kidal ne se font que par hélicoptère, donc une capacité extrêmement limitée », explique Christophe Sivillon, chef du Bureau de la MINUSMA à Kidal.

Dimensions de la piste d’atterrissage : 1 800 mètres de long et 40 mètres de large. L’ouvrage sera situé à l’extérieur de la ville. Pour une association de jeunes de Kidal, une fois terminé, le nouvel aéroport va rapprocher les populations du Mali. « Les travaux de la nouvelle piste de Kidal permettront de relire le sud et le nord, Bamako et Kidal, plus facilement », salue un des porte-paroles des jeunes de Kidal. Mais dans huit mois en principe, lorsque l’aéroport sera fonctionnel, il permettra de répondre également à des besoins opérationnels. « Ça va changer beaucoup de choses, reprend Christophe Sivillon, ça va fluidifier notre travail, ça va permettre surtout à d’autres acteurs de venir travailler à Kidal. » Coût des travaux : 3,5 millions de dollars, mobilisés essentiellement par la mission de l’ONU au Mali.

Koro :

Deux enfants brulés vifs

Deux enfants ont été brûlés vifs dans les champs à Kambirè dans la Commune de Koro par des hommes armés non identifiés, le jeudi dernier. Selon les témoins, les présumés terroristes ont tiré sur des animaux et emporté d’autres. Les mêmes sources indiquent qu’ils ont même filmé leur acte.

Koro :

Attaque du village de Oronwanran

Le village de Oronwanran dans la Commune de Bondo, cercle de Koro a été attaqué par des hommes armés non identifiés, le mercredi dernier. Selon des sources locales, on ne déplore aucune perte en vie humaine mais les assaillants ont emporté des animaux et brûlé beaucoup du mil nouvellement récolté

Kayes :

Manifestation pour la construction de la route Kayes-Aourou-Kiffa

Kayes, la Coordination des associations du Guidimaga et les forces vives de Kayes ont battu le pavé le, vendredi dernier, pour réclamer la construction de la route Kayes-Aourou-Kiffa. La marche partie du siège de l’association a pris fin au gouvernorat de Kayes. Selon les organisateurs, cette route longue de 160 km est vitale pour les communautés, malheureusement, elle est aujourd’hui dans un état de dégradation avancée.
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