« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».
Tiébilé Dramé, Secrétaire Général du Parena (Mars 1996)
“Quand on a été torturé ensemble, quand on a partagé les mêmes cellules de détention, qu’on ait fait partie des mêmes convois de déportation, d’exil intérieur, il est normal qu’on soit du même côté.”
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est à dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».
Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)
« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».
Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)
« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».
Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994
« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.
C’est ça l’approche du BDIA.
Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.
Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.
Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».
Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».
Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)
“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”