Un soldat de la force Barkhane a été grièvement blessé le 16 novembre au Mali dans une opération qui a causé la mort de cinq jihadistes, a indiqué lundi soir l’Etat-major de l’armée française. Dans un communiqué, il précise que "le 16 novembre 2019 au petit matin, dans le cadre d’une action de reconnaissance menée au coeur du Liptako malien dans la zone d’évolution de l’État islamique au grand Sahara (EIGS), la force Barkhane a mis hors de combat 5 terroristes dans la région d’In Delimane", dans l’est du Mali.
Un "campement suspect" avait été repéré à une vingtaine de kilomètres au Sud d’In Delimane, ajoute le texte. "Après avoir été déposés par hélicoptère, les commandos de la force Barkhane se sont infiltrés de nuit à travers un terrain difficile". "Au petit matin, l’assaut a été donné avec l’appui des hélicoptères Tigre (...), conduisant à la neutralisation des terroristes. Durant cette action un des commandos a été grièvement blessé", selon le communiqué."Immédiatement pris en charge puis évacué de la zone d’action, il a été rapidement rapatrié en France où il est actuellement pris en charge à l’hôpital militaire Percy", (Hauts de Seine).
Le raid a permis la saisie ou la destruction de quatre motos, de l’armement de type AK47, et de nombreuses ressources (explosifs, chargeurs, gilets pare - balles,...), conclut le communiqué. L’opération antijihadiste Barkhane mobilise 4.500 militaires. Samedi 2 novembre, un soldat français a été tué par un engin explosif dans le nord-est du Mali.