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Le Mali maintient la date du vote pour les élections présidentielles malgré des problèmes de sécurité
Publié le dimanche 28 juillet 2013  |  Xinhua


© aBamako.com par Mousnabi
Election présidentielle au Mali: vote des candidats Modibo Sidibé et Soumaila Cissé
Bamako, le 28 juillet 2013. Les candidats des FARE et URD, respectivement Modibo Sidibé et Soumaila Cissé ont accompli leur devoir civique à Faladiè et à Badalabougou


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Le Mali a maintenu le vote pour les élections présidentielles dimanche comme prévu afin de mettre fin à la crise qui persiste depuis plus d'un an dans le pays, malgré des problèmes de sécurité à la suite des récents affrontements dans la région nord et des spéculations concernant la mauvaise gestion des préparatifs pour le vote.

Le premier tour du vote pour l'élection du président de la République du Mali a commencé dimanche à 08H00 (heure locale et GMT), a constaté un correspondant de Xinhua à Bamako, capitale malienne.

Malgré les rapports de retard dans certains bureaux de vote, le moment du vote est arrivé et il constitue le point culminant de la campagne électorale lancée le 7 juillet, date à laquelle beaucoup doutaient de savoir si le vote pourrait avoir lieu le jour prévu.

Dans la période qui a précédé le vote, plusieurs personnes ont été tuées dans des affrontements dans le nord de la région de Kidal, où les tensions sont toujours fortes entre les locaux fidèles au gouvernement basé à Bamako et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), un groupe séparatiste touareg qui a signé une trêve avec le gouvernement.

La sécurité a été renforcée avant l'ouverture des bureaux de vote. Selon les autorités, plus de 4.500 officiers de police, gardes nationaux, gendarmes et membres des forces spéciales ont été mobilisé pour assurer la réussite du vote.

Afin d'assurer un vote transparent et juste, des centaines de spécialistes ont été déployés afin de surveiller le processus électoral, incluant 250 officiels de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et 50 agents de l'Union Africaine.

Le premier tour de l'élection se tient sur toute l'étendue du territoire malien et dans les représentations diplomatiques et consulaires du pays à l'étranger.

Selon les autorités nationales, plus de 6,87 millions d'électeurs sont appelés à voter dans les 25.000 bureaux de vote à l'intérieur du pays et à l'étranger.

Un second tour du scrutin devrait se tenir le dimanche 11 août prochain si aucun des 27 candidats n'obtient la majorité absolue lors du premier tour.

Aïchata Haïdara Cissé est la seule femme candidate à la présidentielle, pour laquelle les autres candidats officiels incluent Ibrahim Boubacar Keita du parti Rassemblement pour le Mali (RPM), Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD), Modibo Sidibé du parti des Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence (FARE) et Dramane Dembélé de l'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA).

Cette élection présidentielle marquera la fin de la transition au Mali, qui a commencé en avril 2012, suite au coup d'Etat militaire du 22 mars 2012, qui a renversé le président élu Amadou Toumani Touré.

Le MNLA a pris l'avantage de ce coup d'Etat et a proclamé "l'indépendance" de l'Etat de l'Azawad situé au nord du Mali, ce qui n'a jamais été reconnu internationalement.

La France a envoyé ses troupes en janvier 2013, afin d'aider l'armée malienne à repousser les rebelles du nord.

Le MNLA a signé un accord préliminaire de paix le 18 juin avec le gouvernement du Ouagadougou, Burkina Faso, qui prévoit que les combattants du MNLA seront placés dans des camps à Kidal, où ils seront désarmés sous la supervision de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).

Cependant, depuis la signature de la trêve, les tensions persistent entre le groupe et l'armée malienne et la population locale.

Les élections présidentielles devraient permettre de sortir le pays d'une crise sécuritaire et institutionnelle.

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