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Macky Sall à propos de la crise malienne: « Il faut que l’autorité soit installée sur l’ensemble du territoire national »
Publié le mercredi 20 novembre 2019  |  Le Combat
CIEA
© aBamako.com par Marc Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
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À l’ouverture de la sixième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, au Centre de conférence international Abdou Diouf de Diamniadio , le Président Sénégalais Macky Sall n’a pas mâché ses mots . Avec des piques entrelacées, le locataire du palais sénégalais a invité les États-Unis, la France le Royaume-Uni, la Russie et la Chine à accepter de donner le mandat robuste au Mali pour en finir avec le terrorisme.




« Les périls transcendent les frontières ». Et tous les pays africains ou hors du continent sont menacés, alerte l’homme habillé en costume noir. « Nous avons tous intérêt au maintien de la paix. Et pour maintenir la paix, faudrait-il d’abord la rétablir, pour ce qui concerne le sahel. Et c’est l’un des défis qui s’oppose au multilatéralisme ». À ses dires, ce n’est pas moyen de 3 000 hommes qui sont sur le terrain, pris en otage par une bande. « Pourquoi en dépit de la suprématie internationale, la situation continue de se dégrader au Sahel ? » s’est-il questionné.

Une nécessaire réformation de la mission onusienne, MINUSMA

L’Organisation des Nations unies doit accepter de se réformer et changer ces procédures qui ont presque failli rajoute le Président sénégalais. « L’ONU doit accepter de se réformer et changer ces procédures. Je sais que la France n’est pas contre. Les États-Unis maintenant, leur position ont bien évolué. Il faut que le Royaume-Uni, la Russie et la Chine acceptent de donner le mandat robuste au Mali pour qu’on en finisse », dit-il en poursuivant que: « D’un effectif de 6 491 éléments, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) en compte aujourd’hui 14 400 plus que le double. Paradoxalement, l’agression terroriste contre le Mali s’est intensifiée. Les attaques sont devenues plus meurtrières et plus audacieuses. Parce que le terroriste s’en prend aux forces de défense et de sécurité elle-même, jusque dans les casernes. Pour moi, le Mali est « Un et Indivisible ». Et il faut que l’autorité soit installée sur l’ensemble du territoire national. Je salue les efforts du G5 Sahel, sans lesquelles la situation aurait été dramatique ».

A. D

LE COMBAT
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