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Meeting de l’Opposition en soutien aux FAMAS : Le seul combat qui prévaut, demeure une union sacrée de tous les maliens…
Publié le mercredi 20 novembre 2019  |  Mali Demain
Marche
© aBamako.com par AS
Marche de soutien aux FAMa
Des organisations de la société civile ont marché le 8 Novembre 2019 à Bamako pour soutenir l`Armée Malienne.
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C’était vendredi dernier après la prière que les animateurs de l’opposition se sont succédés à la tribune sur le monument de l’indépendance pour disent-ils, soutenir les FAMAS. Si cette opposition nous a habitués aux marées humaines, cette-fois-ci, la mayonnaise n’a pas pris du tout. Et pour cause !

D’abord, le thème choisi est certes d’actualité mais les propos tenus par certains dirigeants comme M. Konimba Sidibé du MODEM qui demande un soulèvement populaire pour renverser le régime actuel et bien d’autres tel que le général Moussa Sinko, démontrent deux choses : – Soit ils tentent de duper pour une énième fois le peuple malien sachant bien la situation gravissime que vit le pays qui pratiquement n’est plus sous contrôle de Bamako, soit, c’est une manière d’embarquer nos compatriotes dans leur logique de renverser le régime (qui faut-il le dire, n’est pas blanc comme neige dans sa gestion depuis six ans maintenant) puisque le malaise est très grandissant. C’est peut être une façon pour ces gars-là, d’accéder au pouvoir mais la différence est que le Mali n’est plus celui qu’il était il y a trente ans.

A notre niveau, loin d’être l’avocat de qui que ce soit, (que cela soit clair) après avoir vu à l’œuvre la plupart de ceux-là qui ont servi sous ce même régime, vanté ses projets (accord d’Alger, l’accord de défense signés comme exemples), nous sommes navrés de dire que l’heure n’est pas à nous embarquer dans une voie sans issue car, il vous suffit de quitter Bamako pour l’intérieur, pour vous rendre compte que nous disposons plus du contrôle du pays. Pire, vous vous rendrez compte des conditions de vie très difficiles de nos compatriotes dans un environnement sécuritaire qui se dégrade de jour en jour. Mieux, nous qui n’avons jamais été tendre avec la présence de la MINUSMA au Mali, nous avons compris et vu l’importance des avions et hélicoptères de cette force onusienne qui permettent le désenclavement du Centre, du Nord, voir du reste du pays, de la capitale Bamako, de façon gratuite. Cela vaut son pesant d’or.

La présence militaire française

Accueillie en libérateur sur le monument de l’indépendance lors de la visite mémorable du Président François Hollande flanqué de celui de la Transition, Dioncounda Traoré, qui ont été salué en héros, pourtant, nous faisons partie de ces organes qui avaient prédit le déchantement puisque les vraies intentions françaises n’étaient pas avouées, nous n’avons pas été pris au sérieux, encore moins compris.

Où étaient ces opposants ?

Où étaient ceux-là en ce moment ? Quelles étaient leurs positions ? Et quelle était leur vision par rapport à cette présence militaire française qui ressemblait plutôt à une occupation, une sorte de recolonisation outrancière du Mali ?

Idem, pour la signature de l’accord de défense avec la France que des spécialistes ont déconseillé, rien n’y fait. Où étaient ces opposants ? Quel a été leur rôle ? Qu’ont-ils fait ?

Chacun d’entre eux, peut-il montrer au peuple malien lorsqu’ils occupaient de hautes fonctions, ce qu’ils ont fait pour les militaires et leurs familles ?

Qui d’entre eux se soucient de leur conditions de vie ou de travail ?

Pourtant, quelques rares hommes politiques et acteurs de la société civile se sont manifestés positivement. Ces animateurs de l’opposition actuelle pour la plupart peuvent-ils nous dire le rôle qu’ils ont joué pour éviter à notre pays cette situation ?

Mieux, qui d’entre eux, s’est déplacé dans nos camps militaires de Bamako, à l’intérieur pour s’enquérir des conditions de vie de nos militaires et de leurs familles ?

Les FAMAS, des laissés pour compte ?

Pourtant, de l’AN, à d’autres structures, des lois sont votées pour augmenter les primes et autres avantages, même pour la durée de la retraite, quand est-il pour nos FAMAS ?

La politique d’IBK a permis de voter certes une loi de Programmation Militaire à coup de milliards. Mais la faisabilité pose problème et nous a conduits à cette situation de notre armée.

Et quand le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants reconnait lors de sa visite à Ménaka, Gao et Ansongo : « qu’ils faisaient des calculs et que cela est terminé ». Il démontre par ces propos que le choix porté sur lui par le Chef suprême des armées n’a pas été une erreur, loin s’en faut.

Profiter de chaque occasion pour revenir à la charge…

Après une sortie très difficile de la présidentielle, la signature de l’accord politique de gouvernance signé le 02 juin dernier, qui a vu des opposants les plus virulents à l’image d’un Tiébilé Dramé, rentrer dans le gouvernement du régime IBK, le projet de mettre le pays sens dessous, sens dessus, n’a pu avoir lieu.

A notre avis, il temps que cette opposition sorte de ses petits calculs et s’affirme de façon démocratique et républicaine, car ce n’est pas étant dans cette posture, qu’il vaut souhaiter un soulèvement populaire ?

Pour quel résultat si ce n’est un véritable désastre qui risque de ne pas vous profiter, analysent bien d’observateurs et analystes futés.

Chaos à la somalienne…

Donc, à chaque occasion telles que ces attaques meurtrières contre nos militaires, des opposants dont la plupart étaient autour de la table pour souper avec le Président, sans sourciller, tournent leurs costumes et appellent les citoyens à un soulèvement populaire connaissant pourtant les conséquences de cette fragilité du pays qui n’eût été la présence de ces forces internationale (MINUSMA/Barkhane…), nous serions déjà dans un chaos semblable à celui de la Somalie.

Dans ce cas, comment comprendre ce genre de comportement par ces temps qui courent ?

« De 2013, à ce jour, le régime IBK a péché dans bien de domaines (militaires, social, économique, jeunesse, justice…), mais aujourd’hui, il s‘agit de se donner la main pour empêcher que le Mali ne sombre dans le scénario Somalien. Et dieu sait que tous les ingrédients sont réunis pour ce faire », explique cet observateur sur place.

L’attitude de la force Barkhane décriée

Le hic, demeure l’attitude des forces françaises sur le terrain. Elle est décriée à sa juste mesure. Si elles persistent et signent à travers leur commandement, prétendre aider l’armée malienne, les attaques meurtrières contre nos FAMAS démentent ce langage biaisé. Et pour cause !

Paris doit revoir sa copie avec le Mali

A travers un élément de reportage de nos confrères de « France24 » sur la force Barkhane au Mali, qui a démontré le travail de qualité de renseignement et de filmage des drones de l’armée française au nord et au centre du Mali montrant des hommes armés poser des mines, sans qu’ils en soient mis hors d’état de nuire. Donc que des compatriotes demandent des comptes au régime de Macron, cela ne devrait pas être un crime mais amener Paris à revoir sa copie sur le Mali.

D’où la condamnation de nos compatriotes qui accusent la France de duplicité. D’ailleurs, comment comprendre que tout soit mis en œuvre pour empêcher à nos gouvernants d’aller à Kidal pour administrer cette partie du territoire national, devenue « une sorte d’enclave », déplore cet universitaire malien M ; Ibrahim Ikassa Maïga.

Pourtant, le gouverneur Ichrach a été nommé même s’il se bat comme un beau diable.

Paris doit jouer franc-jeu

Maintenant, que les manifestants réclament le départ de la force Barkhane, en guise de rappel, montée minutieusement depuis quelques temps pour le Mali, quitte le territoire, est tout à fait normal mais l’expérience a prouvé qu’il nous faut d’abord obtenir une armée forte, bien équipée et bien organisée. Si tel n’est pas le cas, que Paris soit franc et coopératif avec Bamako, en neutralisant comme elle l’a fait lors de la reconquête des villes du nord, les hommes armés qui pullulent du nord au Centre et maintenant au sud du Mali et que dire de ces avions et hélicoptères qui violent allègrement notre espace aérien même si du côté Burkinabé, cela vient d’être interdit par leur état-major général des armées ?

Serrons les coudes…

« Pour le moment, avec la situation du pays, déclencher un soulèvement populaire dans le seul but de conquérir le pouvoir, c’est emmener le Mali dans une zone de turbulence dont ses auteurs ne mesurent pas les conséquences car, on peut commencer une action sans savoir quand est-ce-que cela va s’arrêter ? Et que nul n’a le monopole de la violence ! », a averti un citoyen très remonté par ce qu’il qualifie de désaveu de l’opposition lors de sa sortie du vendredi. « Les maliens en ont marre de cette race d’hommes politiques qui en pensent qu‘au pouvoir, rein que le pouvoir», rouspète, Ousmane, jeune leader.

Désaveu pour l’opposition

« C’est ce qui explique le désaveu pour l’opposition qui voulait provoquer une marée humaine vendredi dernier. Et puis, la plupart de ces hommes politiques ont déjà prouvé de quoi ils savent faire et ne sont plus crédibles. Ils seront surpris dans leur plan ! Laissez mouton courir, Tabaski viendra car, il s’agit de se donner la main pour que le mali ne devienne la Somalie, eux sont dans d’autres calculs machiavéliques!», nous confie un observateur avisé.

« Seule l’union sacrée pourra éviter à notre pays, sa désagrégation en trois parties, si nous ne prenons pas garde. L’opposition devra tirer les leçons de ce qui s‘est passé vendredi. C’est un désaveu cinglant qu’elle vient de subir», a averti notre interlocuteur.

La rédaction
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