Société
L’imam Mahmoud Dicko au procès du meurtrier de Yattabary "Nous étions là pour que la peine de mort soit appliquée conformément au Coran…"
Publié le jeudi 21 novembre 2019 | L’Indépendant

© aBamako.com par AS
cérémonie de lancement de la coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko Bamako, le 7 septembre 2019 l’imam Mahmoud Dicko a lancé sa coordination des Mouvements, Associations au palais de la culture |
|
L’ancien président du Haut Conseil islamique, Mahmoud Dicko, s’est rendu, hier, à la Cour d’appel pour soutenir les proches de Yattabary. Il avait exigé avant même le délibéré la peine de mort qui, finalement, a été prononcée à l’encontre de Moussa Guindo.
L’audience a débuté à 9 heures comme prévu. Des proches de Yattabary, venus de Bamako et des environs ont rempli la salle comme un œuf. Et scandaient à gorge déployée : » Atakbir Allahou-Akbar ».
Les policiers et les manifestants ont été à un doigt d’en découdre. Pour cause, les manifestants avaient pris d’assaut la cour du tribunal très tôt le matin pour réaffirmer leur attachement à la mémoire de leur défunt érudit. Les policiers, eux, avaient voulu les déloger des lieux. Sans succès. Les manifestants faisaient usage de la force pour pouvoir accéder à la salle des audiences et suivre le procès. Manifestants et policiers ont échangé plusieurs coups. Il a fallu l’intervention de certains chefs religieux pour faire entendre raison aux manifestants.
Toutefois, ce qui était particulier lors de cette manifestation, c’est bien la volonté des acteurs d’exiger la peine maximale pour le meurtrier de Yattabary. Les pancartes et banderoles, très visibles, résumaient leur état d’âme: « Nous exigeons la peine de mort », « Nous voulons que justice soit rendue », « Peine de mort ou rien ».
Avant le délibéré, l’ancien président du Haut Conseil Islamique, Mahmoud Dicko, s’est présenté à la Cour pour soutenir le défunt qui était un de ses proches. Il était l’un de ses hommes de confiance qui a eu, au plus fort de la crise sécuritaire, à acheminer des convois humanitaires destinés à la population des zones occupées en 2012.
Lors de son apparition à la Cour d’appel, l’Imam Dicko a déclaré : » Nous étions là pour que la peine de mort soit appliquée. Comme le saint Coran indique, celui qui tue son prochain doit être exécuté. Nous n’avons pas besoin de preuve pour ça ».
Après avoir condamné Moussa Guindo à une peine de mort pour le meurtre de l’Imam Yattabary, le président de l’association Islamique, Mohamed Kimbiri a précisé que « c’est vrai qu’il a été condamné à une peine de mort par les juges, mais nous veillerons à ce qu’elle soit appliquée ».
Yaya KANITAO
Source: l’Indépendant
Commentaires
Dans le dossier
Sondage
|
Autres articles
Les localités sud du pays en état D’Alerte Maximum: Des terroristes prennent pied dans le Wassoulou (Yanfolila-frontière guinéenne)
L’Indépendant - 21/11/2019
C’EST ARRIVÉ LE 16 NOVEMBRE DERNIER LORS D’UNE RÉUNION À PRAIA Le président du RPM, Dr Bocary Tréta élu président du Comité Afrique de l’International Socialiste (IS)
L’Indépendant - 20/11/2019
l’honorable Mamadou Hawa Gassama répond à Karim Kéita. » Le Mali peut supporter la vie de luxe de IBK, mais il n’a pas les moyens de rapatrier les corps de ses militaires tués au front «
L’Indépendant - 20/11/2019
KOUAKOUROU dans le cercle de Djene toujours assiégé : Sept écoles sont encore fermées
L’Indépendant - 19/11/2019
Le coup d’Etat du 19 novembre 1968 et ses conséquences sur le Mali
L’Indépendant - 19/11/2019
Tous les articles d'actualités
L’Indépendant - 21/11/2019
L’Indépendant - 20/11/2019
L’Indépendant - 20/11/2019
L’Indépendant - 19/11/2019
L’Indépendant - 19/11/2019
