Art et Culture
Festival des arts de la rue d’Assinie, 2e édition : L’importance de l’art dans le monde en débat
Publié le samedi 23 novembre 2019 | Aujourd`hui
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La salle de conférence de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle d’Abidjan (INSAAC) a abrité le jeudi 14 novembre dernier une conférence-débat sur le thème : “Art, vecteur d’humanisme”. Animée par Kader Mokaddem, professeur de philosophie et d’esthétique à l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne (France), cette conférence a été une occasion, pour l’auditoire, de comprendre l’importance de l’art dans le monde et dans nos vies de tous les jours.
L’un des grands moments de la 2e édition du Festival des arts de la rue d’Assinie (Fara), au-delà des pinceaux, tableaux et des expositions d’œuvres d’art, a sans doute été la conférence-débat sur le thème “Art, vecteur d’humanisme” qui, par son importance, a réuni un grand monde notamment les artistes du Fara, des élèves, étudiants ainsi des professeurs de l’INSAAC. Une occasion, pour le conférencier Kader Mokaddem, de montrer le rôle de l’art dans le monde à un auditoire attentif au sujet du débat.
Dans son propos liminaire, M. Mokaddem en tant que professeur de philosophie a d’abord élucidé le lien entre la philosophie et l’art. A l’en croire, la philosophie a toujours accompagné l’art parce que les deux ont quelque chose en commun. La philosophie et l’art ont en commun le vouloir de donner une forme, une formation et une formulation au monde.
“Le monde était un mystère pour moi, une énigme. Et l’art était le moyen pour moi de résoudre cette énigme”, reconnait-il avant de revenir sur sa vision de l’art. Pour lui, les artistes sont des personnes qui jouent avec le monde. “L’art est quelque chose qui vit en nous qu’on fait ressortir. On ne peut pas être plus artiste qu’un autre”, ajoutera-t-il.
L’auditoire a pu intervenir en partageant son point de vue et est reparti enrichi surtout avec un esprit plus ouvert et en gardant surtout en mémoire que le plus important pour un artiste n’est pas de chercher à faire les choses différemment mais de se singulariser selon le conférencier car : “A force du travail, on finit par faire ressortir ce que l’artiste a au plus profond de son être”.
Interrogé sur le choix du thème cette 2e édition du Fara : “L’Homme au centre de nos intérêts” et celui de la conférence : “Art, vecteur d’humanisme”, deux thématiques qui se rejoignent autour de l’Homme, l’initiateur du festival, Issa Koné alias Sap-hero répondra que “quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise et pense, l’Homme reste le centre de tout dans la vie. Certains parleront de richesses matérielles, d’autres d’astronomie, d’écologie, de politique entre autres mais tout cela n’a de sens que c’est si ça s’adresse à l’Homme”.
Pour conclure, Sap-héro estime que les artistes savent faire passer ce message de “humanisme” notamment avec les arts visuels.
Youssouf Koné envoyé spécial à Abidjan
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