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Des problèmes signalés à l’ambassade du Mali à Conakry
Publié le dimanche 28 juillet 2013  |  Africaguinee.com


© aBamako.com par A.S
Présidentielle 2013 : Les Maliens aux urnes pour designer le nouveau Président
Dimanche 28 juillet 2013. Mali. Les Maliens aux urnes pour élire le nouveau Président.


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CONAKRY - Comme annoncé, la communauté malienne vivant en Guinée s’est mobilisée ce matin, dans l’enceinte de l’Ambassade du Mali à Conakry, pour l’élection de leur cinquième président, a constaté Africaguinée.com.
Selon le chargé d’affaires à ladite Ambassade, Kassoum Camara, ils sont 4294 électeurs inscrits à la circonscription de la chancellerie dont 2145 sur le territoire guinéen.

Ce matin déjà, dans la cour du consulat du Mali à Conakry, on constatait des files d’électeurs en attente pour accomplir leur devoir civique. Au total, 11 bureaux de vote sont constitués pour le sol guinéen dont 5 à Conakry.

Même si certains électeurs n’ont pas rencontré des difficultés, d’autres par contre en ont eu.

Mme Diakité Fanta Bakayo est électrice. Elle vient d’accomplir son devoir citoyen. « Je suis très satisfaite de voter aujourd’hui, car le vote s’est déroulé dans des bonnes conditions. Il y a eu assez de monde. Ça s’est passé sans aucun incident. Nous remercions le pays hôte, la Guinée car nous nous sentons chez nous ici. S’il n’y avait pas de paix, nous n’aurions pas voté aujourd’hui. Quant au futur Président du Mali, nous attendons de lui la paix. Qu’il arrive à unir le peuple malien. Nous avons l’habitude de voir un seul Mali. Qu’il soit le rassembleur de tout le monde. Qu’il fasse tout pour qu’il n’y ait plus de guerre là-bas. Le Mali c’est un peuple, un but, une foi (devise de la république du Mali NDLR».

Touré Abdoul Rabihy est représentant du parti de Smaïla Cissé, Union pour la République et la Démocratie (URD). « Depuis l’ouverture des bureaux de vote à 8heures, jusqu’à l’heure où je vous parle, on n’a pas rencontré des difficultés. Pour l’instant, dans l’ensemble, tout se passe bien. Nous pensons que le prochain président du Mali sera le bienvenu. Vous savez que le pays vit dans un régime d’exception depuis un certain temps. On a envie d’avoir une vie constitutionnelle normale. C’est pourquoi nous sommes entrain de mettre les bouchées doubles pour le bon déroulement du scrutin », a confié le chargé de l’administration de l’IRD, section Conakry.

Pour sa part, Amadou Bokoum, un électeur qui n’a pas pu accomplir son devoir civique, n’a pas caché sa déception dans l’organisation du scrutin.

« On n’a pas pu voter. Parce qu’on est recensé au Mali, on nous dit que notre carte n’est pas valable ici. On devrait nous dire en avance pour pouvoir voter à Conakry, il faut passer par-ci ou par-là. Mais aucune information n’a été donnée dans ce sens. Aujourd’hui on vient pour voter, on nous dit qu’on ne vote pas. C’est pour cela, qu’on n’est pas content. Nous sommes très nombreux, je ne peux pas compter. Mais je peux vous assurer que même les 50% des maliens n’ont pas voté. Parce que les gens qui se déplacent du Mali vers la Guinée sont très nombreux », a-t-il avoué.

Mais à qui la faute ?

Le Président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de l’Ambassade, Cheik Oumar Sow pointe un doigt accusateur à l’administration du territoire du Mali. « ces anomalies sont dues à l’administration du territoire. Nous ne sommes que des superviseurs de ceux qui nous amènent. Mais l’organisation les revient. S’il y a défaillance quelque part, cela est dû aussi à la précipitation de l’organisation des élections. En 2012, on avait 9 mille et quelques votants ici. Aujourd’hui on se retrouve avec 4 mille et quelques. C’est pour vous dire que tous les gens recensés ne sont pas venus. Je vous dis que ça dépend de l’administration », a justifié le président de la CENI, et coordonnateur des circonscriptions du Liberia et Sierra-Léone.

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