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Silence mystérieux d’un imposteur hors pair : Djiguiba Kéita aurait-il « avalé sa langue » ?
Publié le dimanche 24 novembre 2019  |  La Sirène
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse des partis politique de l`opposition
Bamako, le 13 avril 2016 l`opposition républicaine a tenu une Conference de presse a la maison de la presse
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S’il y a une culture qui soit réellement contagieuse sur la scène publique malienne tout en s’établissant comme principe d’action, c’est bien la politique du ventre. Tout leader que l’on voit vociférer comme un fou, se met soudainement à garder le silence dès que ses adversaires lui lancent quelques effondrilles pour assouvir sa faim. C’est textuellement le cas de Djiguiba Kéita dit PPR, Secrétaire général du PARENA. Après s’être longuement employé à décrédibiliser le régime IBK, l’homme s’est subrepticement retiré du débat public après qu’on lui ait versé quelques gouttes d’eau dans la gorge pour étancher sa soif.
Depuis la première élection d’IBK à la tête du Mali en 2013, l’Opposition qui n’avait pas digéré le choix légitime des Maliens, s’est fait remarquer à travers plusieurs de ses tonitruants animateurs dont Djiguiba Kéita. Pendant plus de cinq longues années, le régime n’a eu de répit tant des déclarations accablantes, souvent même déstabilisantes, pleuvaient couramment sur lui. Il fallait, en effet, tout planifier pour amener les maliens à regretter leur choix d’avoir élu Ibrahim Boubacar Kéita, Président de la République.
L’on se rappelle notamment les mésaventures de Kidal, en mai 2014 où PPR, par animosité politique envers l’ex-PM Moussa Mara en raison de la jeunesse de son leadership, avait entièrement fait porter, à ce dernier, le chapeau de l’hécatombe civilo-militaire qui en avait découlé. C’était, à tout point de vue, une opposition radicalement animée par des gens qui avaient montré leurs limites politiques et institutionnelles et à qui, le pouvoir d’Etat avait été brutalement arraché par la Junte de Kati.
La virulence intellectuelle avec laquelle le pouvoir d’IBK était combattu, ne pouvait laisser aucune chance d’entrevoir un possible ralliement de l’opposition pour un Gouvernement d’union nationale tant les attaques semblaient parties pour balayer le régime du pouvoir. Après la présidentielle de 2018, donnant encore IBK vainqueur du scrutin, Djiguiba Kéita et ses compagnons ont énergiquement affirmé devant l’opinion nationale et internationale qu’ils ne reconnaîtraient jamais la légalité constitutionnelle, ni la légitimité populaire du régime réélu d’Ibrahim Boubacar Kéita en raison de fraudes électorales flagrantes et intolérables.
Aujourd’hui, à la faveur d’un Accord politique combinard, dont la signature par le Parena a suscité la plus grande stupeur chez les maliens, Djiguiba Kéita s’est instantanément recroquevillé comme s’il avait « avalé sa langue », notamment, suite à la nomination ministérielle de Tiébilé Dramé, son grand complice de jeunesse. Pis, ni PPR, ni aucun autre cadre de PARENA, n’a jusqu’ici fait de sortie pour publiquement annoncer une reconnaissance officielle du pouvoir IBK par la direction du parti.
Par conséquent, le PARENA, malgré sa volte-face déconcertante et nauséabonde, continuerait-il à exercer dans un Gouvernement « illégal » et « illégitime » comme il l’a toujours dénoncé depuis la réélection d’IBK ? Quelle morale PPR et Tiébilé Dramé voudraient-ils nous enseigner par-là ? Quel repère moral voudraient-ils réellement transmettre à la jeunesse émergente ? En définitive, il convient d’en déduire que Djiguiba Kéita et Tiébilé Dramé, notamment, au regard de leurs âge et expérience, soient la pire honte du microcosme politique national, des leaders déviationnistes, de qui, la jeunesse n’a strictement rien à apprendre !
Source: 223infos.net
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