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Nationalisme ou Corporatisme : Avocats Maliens ou est votre camp ?
Publié le dimanche 24 novembre 2019  |  Autre presse
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de Presse du député Bourama Tidiane Traoré
Bamako, le 6 Décembre 2014 à la Maison de la Presse, conférence de presse du député Bourama Tidiane Traoré
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Dans la lutte contre le terrorisme, les services de renseignement du monde entier ainsi que les Parquets Anti-Terroristes qui sont les maillons essentiels tentent de plus en plus de judiciariser le renseignement afin de respecter au tant que faire l’état de droit et les droits de l’Homme.

Mais malgré les preuves accablantes qu’ils accumulent contre les terroristes les plus dangereux, la justice classique à tendance à les libérer le plus souvent faute d’une expertise judiciaire en vue d’exploiter de manière efficiente les preuves rassemblées par les Services.

Or, ces preuves qui sont recherchées et rassemblées souvent sur plusieurs années et surtout dans des conditions très difficiles, mériteraient d’être prises en compte par la justice pour condamner les présumés terroristes au lieu de les acquitter systématiquement.

C’est pourquoi depuis un certain temps beaucoup de Services de renseignement dont celui du Mali ont créé des sections judicaires en leur sein pour traiter des situations de terrorisme en relation avec une atteinte grave à la Sécurité Nationale.

C’est dans ce cadre que suite à l’interpellation au Grand marché de Bamako de deux présumés terroristes du groupe terroriste Ançaroul Islam (02 importants soutiens logistiques) les sieurs : Ousmane Hama DIALLO Alias '22' et de Harouna DIALLO, que la Sécurité d’État (DGSE) du Mali, sur la base des révélations faites par lesdits terroristes, a interpellé Me Hassan Barry le vendredi 22 novembre 2019, pour raison d’État conformément à ses prérogatives.

Les deux hommes (présumés terroristes) ont déclaré lors de leur interrogatoire par la section judiciaire des Services de renseignement (DGSE) être porteurs d'importantes sommes d'argent destinées à soudoyer le corps judiciaire par l'intermédiaire de Me Hassan BARRY auquel ils ont déjà remis une importante part d'argent ce jour 19 novembre 2019. Quelle insulte à l'égard de notre magistrature de la part du très obscur et contreversé Me Hassan Barry !

Après cette interpellation le barreau malien et certains hommes politiques en mal de popularité et d’audience se sont fendus de communiqués et déclarations qui prouvent à suffisance leur degré de responsabilité et de discernement face à la tragédie qui frappe notre cher pays.

Le plus surprenant vient de l'ordre des avocats du Mali. Ce dernier exige la libération immédiate de leur collègue sous le couvert de l'article 6 du règlement intérieur de UEMOA qui régit la profession d'avocats.

Quelle pauvre corporation?

Au lieu de se prononcer sur les faits extrêmement graves reprochés à votre collègue, vous préféreriez jouer à la diversion et au dilatoire, en essayant d'endormir le peuple malien dans une bataille procédurale.

Si vous ne savez pas, sachez que nous sommes en état d'urgence. Et cette disposition constitutionnelle permet aux services de renseignement en matière de terrorisme, d'outrepasser toutes les procédures conventionnelles pour raison d'État.

Et le peuple malien veut savoir la vérité sur cette affaire, donc laissons la DGSE tranquille pour qu'elle aille au bout de ses enquêtes.

En effet, le barreau est prompt à sortir l’argumentaire le plus juridique pour tenter de justifier l’implication d’interpellation de Maître Hassan Barry dans une entreprise terroriste. Mais les hommes de droit ont-ils dit tout le droit ? La disposition à laquelle le Barreau fait référence parle d’ «avocats dans l’exercice de leur profession… » A moins que leur collègue soit avocat-complice de terroristes qui tuent lâchement et ignominieusement par dizaines chaque semaine nos soldats ? Et que les avocats maliens estiment morale de défendre ces terroristes pour leurs attaques intolérables contre notre armée nationale et leur complice d’avocat qui s’est compromis dans une entreprise terroriste ?

Est-ce ce cas que les dispositions communautaires visent ?
Sinon les dites dispositions communautaires disent quoi quand un avocat est impliqué dans le terrorisme ? Le barreau malien ne le sait pas?

Le barreau aurait dû garder le profil bas en apprenant les raisons de l’interpellation d’un de ses membres.

En certaines circonstances (assassinat terroriste contre les FAMA) le silence est préférable à toute autre posture, surtout corporatiste.

Maître Hassane Barry n’a pas été interpellé pour une affaire légère. Mais d’une extrême gravité qui doit obliger le barreau à balayer devant sa porte pour rendre sa maison très propre.

Le barreau doit exclure de ses rangs ceux qui sous son couvert s’adonnent à des actes de trahison du serment prêté et de trahison du pays en guerre tout simplement.

Quand les terroristes eux-mêmes dénoncent un avocat ayant prêté serment, on se demande si le barreau, par excès corporatiste, ne s’est pas laissé quelque part égaré.

Quand on dit que les terroristes ont leurs complices parmi nous, la preuve vient d’être donnée par cet avocat sans scrupule qui a eu à représenter le Mali au poste d’ambassadeur, qui a eu à siéger dans un gouvernement de la République.
Ceux sont ces mêmes gens qui crient au génocide le jour et la nuit négocient avec les terroristes. Comble d’ignominie !

Sibiri SAMAKE
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