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Journée scientifique : L’extrémisme violent au cœur des échanges
Publié le dimanche 24 novembre 2019  |  Mali Tribune
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L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) en partenariat avec l’Université Internationale de Rabat UIR (Maroc) a co-organisé une journée scientifique sous le thème l’Etat de droit à l’épreuve de l’extrémisme violent au sahel : le cas du Mali. C’était le samedi 16 novembre dans un grand hôtel de Bamako.

Ce colloque d’une journée a réuni d’éminents panelistes autour du sujet. Il a été présenté en 3 panels que sont : l’Etat des lieux de la sécurité au Mali et ses pays frontaliers, les défis sécuritaires et opérations de maintien de la paix au Mali et les défis de vivre ensemble au Mali.

Pour les organisateurs, l’organisation de cette journée scientifique a pour objet d’aborder la réalité du terrorisme transnational, du narcotrafic et de la criminalité organisée, afin de contribuer à l’identification des voies et moyens de nature à assainir les régions concernées de ces fléaux et garantir aux populations, la paix, la stabilité et la sécurité. ” Mettre en lumière, l’Afrique méditerranéenne et l’Afrique de l’Ouest, toutes deux confrontées aux phénomènes complexes de la radicalisation et de l’extrémisme violent, interpelle prioritairement les universités de l’Espace Sahélo-Maghrébien. C’est donc à travers de telles rencontres dans la pure tradition universitaire, que l’USJPB au Mali et l’UIR au Maroc ont décidé d’apporter leur contribution à la compréhension, puis à l’élaboration de politique sécuritaire adaptée aux mutations géopolitiques en cours. C’est naturellement l’occasion, d’opérer un regard croisé des praticiens et des universitaires du Maroc et du Mali sur les tendances dangereuses de ces problématiques contemporaines majeures”, ont-ils expliqué.



De ce fait, en vue d’un bon partage d’idées et d’échanges d’expériences, les deux universités avaient fait appel à d’éminents panelistes composés d’anciens ministres, d’ambassadeurs, experts des questions sécuritaires et chercheurs tels que Zahabi Ould Sidi Mohamed, ancien ministre de la Réconciliation du Mali, le Col. Bagayoko Alou de l’Ecole de Maintien de la Paix ou encore Souleymane Koné, ancien ambassadeur du Mali en Mauritanie.

Intervenant sur “Comment gouverner la violence dans un contexte de crise profonde et protéiforme ?”, Zahabi Ould Sidi Mohamed a mis l’accent sur la nécessité de mettre les moyens pour l’atteinte des objectifs en combattant surtout l’injustice et la mauvaise gouvernance. “Les gouvernements doivent travailler au renforcement de leur système de renseignement ainsi qu’à l’adhésion de la population locale, souvent prise en proie, à leur cause. Ils devront également établir les mesures de bonne gouvernance pour éviter de faire des frustrés”, a conseillé l’ancien ministre de la réconciliation.

Alassane Cissouma
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