Les attaques (Indelimane 1 novembre dernier et Tabankort) ont causé un bilan trop lourd dans les rangs des forces armées et de sécurité malienne. Ces deux attaques ont fait plus de 80 soldats tués. Le point.
Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe contre les djihadistes, le lundi 18 novembre, quand une patrouille des FAMAs a été attaquée à Tabankort. Bilan provisoire du côté des forces maliennes : 30 morts, 29 blessés, plusieurs portés disparus et des dégâts matériels. Côté ennemi l’on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés”, a affirmé l’armée.
Il y aura fallu attendre 4 jours pour que le bilan s’alourdisse. L’armée a découvert, le jeudi 21 novembre dernier, les corps de treize de ses soldats, portés disparus après l’attaque de lundi à Tabankort, près de la frontière nigérienne, ce qui porte à 43 le nombre de victimes de cette opération menée à des djihadistes, selon des sources sécuritaires.
Selon une source sécuritaire, les dépouilles des treize FAMas qui n’avaient “pas répondu présent” ont été “retrouvés par une patrouille de l’armée malienne… Six d’entre eux ont été localisés dans leurs véhicules à Tabankort, dans la région de Ménaka, et sept à proximité de la localité d’Infokaritane, selon la même source, avant d’ajouter qu’ils avaient été découverts par des populations locales qui avaient “hésité à s’en approcher par peur des représailles des terroristes”.
Vendredi 1 novembre dernier, Indelimane, était sous le feu. La localité a été secouée par des détonations des canons et le crépitement des armes. La principale cible visée par les assaillants est le poste militaire, où les FAMAs sont stationnés.
Pendant près de deux heures, les assaillants (sur plusieurs motos) se sont attaqués à tout ce qui représente le symbole de l’Etat. Les soldats étaient particulièrement visés par la meute d’agresseurs !
Face au nombre élevé des assaillants et à leur puissance de feu, les soldats de l’armée régulière étaient contraint d’abandonner le poste. Après l’attaque, le bilan est très lourd du côté de l’armée. En effet, l’on déplore plus d’une cinquantaine de morts, des blessés et des portés disparus. Aussi, des dégâts matériels étaient signalés.
En espace de trois semaine, se sont plus de 80 de nos forces armées et de sécurité qui ont perdu la vie dans des attaques perpétrées par des « djihadistes » dans le Nord et au Centre du pays.