C’est sous Alpha Oumar Konaré que les bases politico-juridiques de
toutes les privatisations ont été posées. A titre de rappel, la privatisation
a commencé au Mali avec la mise en œuvre du PASEP (Programme de
réforme des entreprises publiques). Ce programme qui a couvert trente-
cinq (35) entreprises est arrivé à terme, en 1992. Une loi N°41 du 22
février 1994 fixant les principes fondamentaux de la privatisation des
Entreprises du Secteur publique a été votée. Puis l’Ordonnance N°00-67
du 29 février 2000 a crée la Direction générale de l’administration des
biens de l’État (DGAB).
En 2001, le décret N°026 du 02 janvier fut pris et fixe les modalités de
liquidation des Établissements publics à caractère industriel (EPIC) et
sociétés d’État. En vérité, c’est l’adoption de ces textes qui ont permis
d’attirer les capitaux étrangers et sont les bases sur lesquelles la
moyenne bourgeoisie intellectuelle sous Konaré a bâti sa fortune pour
passer dans la classe des bourgeoisies parasitaires.
Pour licenciement abusif et arbitraire: Eric Mody Koité, l’interpelle
l’Assemblée nationale à l’Espace d’interpellation démocratique
(EID)
Recruté à l’Assemblée nationale du Mali comme interprète, en juillet
2003, Éric Mody Koité a été licencié abusivement et arbitrairement, le 30
septembre 2017, pour des raisons politiques et remplacé aussitôt par
des jeunes du parti du président du Parlement (RPM). Depuis cette date,
ce fut la galère pour notre confrère interprète.
Impensable mais vrai pour la modique somme de 13 millions de nos
francs (montant des droits d’Eric Mody Koité), le président de ladite
institution refuse de payer les droits de notre confrère interprète pour un
problème personnel.
Nous savons qu’à l’hémicycle que les frais de missions d’un des
conseillers spéciaux du président Issaka Sidibé dépassent 12 millions
de FCFA pour un séjour d’une semaine en France. L’une des raisons
des nombreuses révoltes du peuple contre le régime IBK est l’injustice.
Après le Parlement, nous voici au Parlement des gens nommés par le
président de la République. Gageons que l’Espace d’interpellation
démocratique (EID) rendra justice à notre confrère qui broie le noir.
ASSEP-Cité de la presse: Ibrahim Coulibaly dit IC, un terroriste du
foncier
Ibrahim Coulibaly dit IC est un «terroriste». Il sème la terreur chez ses
confrères en leur retirant de force leur parcelle à la Cité de la presse à
Zerny en commune VI du district de Bamako. Pour mener à bien ses
abus, il opère avec un géomètre et des gendarmes (gendarmerie de
Faladiè. Cet ancien de l’Association des élèves et étudiants du Mali
(AEEM), journaliste, ancien membre de l’Association des éditeurs de la
presse privée (ASSEP), commissaire à la Commission Vérité, Justice et
Réconciliation (CVJR), secrétaire général du parti Rassemblement du
Mali (RAMA), Ibrahim Coulibaly dit IC confond l’AEEM et l’ASSEP. Il se
sert de ses fonctions pour rendre la vie difficile à ses confrères. Or, il
n’est plus membre du bureau de l’ASSEP.
Dans un climat très tendu sur le site Zerny à Yirimadio, L’Inter de
Bamako a saisi par correspondance et lettre ouverte le président de la
République, un des nombreux Premiers ministres, des ministres des
Domaines, de la Justice, de la Sécurité mais jusqu’ici rien. Et IC
continuer de morceler les parcelles des journalistes à travers ses plans
de lotissement.
Les questions qui méritent d’être posées sont de savoir: De quel
soutien-t-il ? Le nouveau bureau de l’ASSEP-a-t-il aussi peur de
lui ?
Éducation nationale: fermeture des écoles par les terroristes au
Mali
La meilleure arme pour réussir dans la vie, c’est avec une bonne santé
et de l’énergie, une solide instruction. C’est la seule voie de réussite pour
ceux qui naissent pauvres. Dans un monde dévasté et appauvri par la
guerre, notre pays est couvert de ruines. Pour le reconstruire, pour lui
rendre sa richesse et lui conserver son indépendance économique, il lui
faudra des cadres chevronnés.
La fermeture des écoles dans plusieurs localités du pays n’augure rien
de bon: Une année scolaire perdue équivaut à vingt (20) ans de retard.
Après la fermeture d’écoles, on assiste à l’enlèvement des enseignants.
Est-ce le déclin de l’école française au Mali ?
Foncier: Pourquoi tant de convoitise pour la terre au Mali
La parcelle de terrain coûte chère au Mali. Nous sommes le seul pays de
la sous-région, où la parcelle de terrain est la plus chère et où les frais
de loyer sont les plus bas. Ceci explique l’inexistence d’une vrai politique
du logement et de la cession des terrains à usage d’habitation. Deux
(02) phénomènes expliquent la hausse du prix des parcelles: la terre qui
appartenait à l’État a été toute transformée en titre foncier par des
fonctionnaires prédateurs.
Les nominations de militaires au département de l’Administration
territoriale et des Collectivités locales, ensuite comme gouverneur du
district de Bamako ont été une occasion inespérée par les Forces
Armées de faire main basse sur les terres de Bamako et environs. Les
plus grands propriétaires fonciers seraient des porteurs d’uniforme.
Les enfants d’un ancien ministre de l’Administration territoriale ont créé
une agence immobilière. Un autre ancien gouverneur a laissé à ses
enfants quatre-vingt-huit (88) maisons. Un autre ancien ministre de
l’Administration territoriale possède plusieurs hectares à
Sangarébougou. Un ancien directeur de la police nationale possède
beaucoup de champs dans le cercle de Kati.
Après les militaires propriétaires fonciers, ce sont les douaniers. Toute la
ceinture de la capitale a été transformée en titres fonciers par des
bidasses. Avec trois (03) ponts à Bamako, la circulation reste
compliquée. L’État doit procéder à des retraits de titres fonciers si
réellement la terre appartient à l’État, sinon, Bamako serait une capitale
anarchiquement bâtie.