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Arrestation de Me Hassane Barry: le plaidoyer poussif
Publié le mardi 26 novembre 2019  |  Info Matin
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L’interpellation et la garde à vue à la DGSE de Me Hassane BARRY accusé d’implication dans le terrorisme suite à l’arrestation de deux terroristes au Grand marché de Bamako, le 19 novembre 2019, fait sortir de leurs gonds ses confrères, ainsi que Tabital Pulaku qui crient à une séquestration. En face, des voix s’insurgent contre un corporatisme mal placé qui piétine les efforts de lutte contre le terrorisme.
Nous vous livrons quelques réactions, suite à cette arrestation qui défraie l’actualité nationale.

Communiqué des avocats
Le Conseil de l’Ordre des Avocats du Mali en sa réunion extraordinaire samedi 23 novembre 2019 présidée par le Bâtonnier dont l’ordre du jour portait uniquement sur l’interpellation de Maître Hassane BARRY le vendredi 22 novembre 2019par la Direction générale de la Sécurité d’Etat (DGSE).
Après l’analyse de la situation, le Conseil de l’Ordre des Avocats du Mali a déploré la violation du Règlement n° 05/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’Avocat dans l’espace UEMOA en son article 6 :
«…Ils (les Avocats) ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus sans ordre du Procureur General près de la Cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier préalablement consulté ».
Dans le cas du confère Hassane BARRY, ni le Procureur General, ni le Président de la Chambre d’accusation encore moins le Bâtonnier n’ont été informés.
Ceci d’analysant en une séquestration, le Conseil de l’Ordre des Avocats du Mali en appelle au respect strict des dispositions communautaires et exige immédiatement qu’il retrouve sa liberté.
Le Bâtonnier
Me Alassane Sangaré

Me Mountaga TALL :
Trois observations à ce stade s’imposent
Au-delà de toutes les considérations politiques, corporatistes ou sécuritaires et des enquêtes à mener pour établir toutes les responsabilités, trois observations à ce stade s’imposent :
1- L’État de droit, c’est la soumission de l’État au droit, quelles que soient les circonstances. C’est le respect du droit, la primauté de la Loi.
2- Le respect des droits de la Défense est une digue pour tous. Plus personne ne serait en sécurité si elle s’écroule. Cette exigence est plus forte s’il s’agit de la Défense de La Défense.
3- Les règles communautaires s’imposent aux pays membres. Le Mali doit respecter le Règlement de l’UEMOA relatif à l’harmonisation des règles de la profession d’Avocat dans la zone concernée.
En conclusion, en tant qu’avocat je suis solidaire de la Déclaration de l’Ordre des Avocats.

Maître Mamadou CAMARA :
« Une machine judiciaire et répressive… »
Rien ne saurait justifier que l’on viole allègrement les règles procédurales instituées dans notre pays pour protéger le libre exercice du ministère de l’Avocat.
Ni les nécessités de la lutte contre le terrorisme ni l’impératif de mettre fin à l’impunité ne peuvent légitimer l’interpellation et le placement en garde à vue de Me Hassan Barry, dans le cadre d’une enquête terroriste et alors même que l’intéressé assure la défense de plusieurs personnes poursuivies pour terrorisme. Il ne s’agit point de corporatisme : les mesures privatives de liberté prises contre cet avocat constituent non seulement une violation flagrante du règlement numéro 5 de l’UEMA, mais aussi, et surtout une atteinte grave à l’État de droit que nous voulons bâtir au Mali. Sans une protection effective de l’exercice professionnel de l’avocat, le respect des droits de la défense deviendra au mieux un principe vide de sens. Au pire, un leurre. Une telle issue peut et doit être évitée en ces temps agités où la demande de droit est plus forte que jamais face à donnant de plus en plus l’impression de tout broyer sur son chemin, y compris les libertés individuelles et les droits de la défense.
Maître Mamadou Camara, avocat à la Cour.

Me DEMBA TRAORÉ
Solidaire du Barreau du Mali
Mes chers amis,
André Vallini nous rappelle: « L’avocat est celui qui cherche à comprendre ce qui n’est compris par personne, qui s’emploie à expliquer ce que les autres refusent d’admettre, qui tente d’insinuer le doute dans les certitudes les plus solides.
L’avocat se tient au côté de celui que tout accuse et que tous accusent, il n’hésite pas à se dresser devant l’opinion, contre la société et face à l’institution judiciaire, souvent seul, accompagné seulement de son courage. » Fin de citation.
A ceux-là qui ont lâchement séquestré Me Hassan Barry, sachez que la terreur qui caractérise votre acte ignoble vous apparente aux forces du mal, aux terroristes. A vous et à tous ceux qui transgressent nos lois et nos règles de procédures pour assouvir leur appétit criminel, sachez que vous êtes la sculpture que vous travaillez et seule la qualité irréprochable de l’œuvre finale vous fera entrer au Panthéon de votre art.
Les nostalgiques des sales besognes d’antan doivent savoir que le monde d’aujourd’hui est très différent.
Soutien total à Me Hassan Barry !
Solidaire du communiqué du Barreau du Mali!

La jeunesse Tabital :
« Des accusations infondées et mensongères… »
La jeunesse Tabital porte à la connaissance de tous, que suite à des accusations infondées et mensongères, Me Hassane BARRY, avocat de son état est détenu par la DGSE pour, disent-ils, collaboration avec les djihadistes, ce qui est invraisemblable !
Son seul tort c’est d’être l’avocat des pauvres bergers, injustement ramassés aux abords des villages, amenés à Bamako et présentés comme butin de guerre. Son seul tort c’est encore le fait de refuser le communautarisme du terrorisme qui a plongé notre pays dans un conflit fratricide, enfin, son seul tort c’est son attachement au respect de la présomption d’innocence dans un État en perte vitesse.
Nous en appelons à tous les épris de la justice de se mobiliser comme un seul homme pour exiger la libération sans délai de Me BARRY, pour dire non à la cabale contre les citoyens épris de justice sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

Maître Cheick Oumar KONARE
L’AVOCAT EST UN MÉDECIN DU DROIT
L’une des bases de la procédure pénale est la présomption d’innocence. Elle signifie que toute personne poursuivie est réputée innocente jusqu’à ce qu’elle soit déclarée coupable et condamnée de manière définitive par les tribunaux compétents.
Ce principe est, hélas, ignoré ou violé par le grand public qui déclare d’office coupable toute personne poursuivie ou emprisonnée. Certains me demandent même pourquoi j’accepte de défendre tel ou tel inculpé ou accusé qui, à leurs yeux, ne peut être que coupable.
Or, les cas sont nombreux où des individus sont innocentés par la justice après avoir séjourné en prison. La justice, qu’elle soit américaine, française ou africaine, peut se tromper.
En outre, par sa science, l’avocat fait bénéficier son client des faveurs que la loi a prévues et que le client ignore. Ainsi, la loi prévoit des cas où les poursuites doivent être abandonnées même s’il existe des preuves claires contre la personne poursuivie : par exemple, en vertu de ce qu’on appelle «la prescription», celui qui tue son prochain, mais n’a pas été poursuivi pendant les 10 années suivantes ne peut plus l’être. Celui qui a volé, mais n’a pas été poursuivi pendant les 3 années suivantes ne peut plus l’être. Dans ces cas, la loi sanctionne la négligence de ceux qui auraient dû poursuivre et protège la liberté du citoyen qui ne doit pas vivre éternellement sous la menace de poursuites.
La mission de l’avocat, en tant qu’auxiliaire de justice, est d’aider la vérité à triompher, et non de mentir ou de se rendre complice de son client. Comme un médecin, l’avocat est tenu d’une obligation de moyens et non de résultat. En clair, il doit défendre son client avec loyauté, prudence et diligence, mais sans lui garantir une libération ou un acquittement. Exactement comme un médecin donne à son patient les bons médicaments sans lui garantir qu’il ne mourra pas.
Par ailleurs, autant le médecin soigne son patient sans lui reprocher ce qui l’a rendu malade (tabac, alcool, etc.), autant l’avocat défend son client sans le juger. Après tout, s’il n’y avait pas des malades et des accusés, y aurait-il des médecins et des avocats ?

Mamadou Ismaêl KONATE
Séquestration de Hassane BARRY
Un avocat n’est justiciable et ne peut être poursuivi que suivant des formes, conditions et modalités qui sont définies par les lois et règlements qui régissent la profession. Solidaire du Barreau, du Bâtonnier et de mon Confrère et ami H. BARRY.

Seydou Oumar TRAORE
Quand terrorisme et revendications corporatistes s’affrontent, que faut-il choisir ?
L’avocat de Profession Me Hassane Barry accusé d’implication dans le terrorisme suite à l’arrestation de deux terroristes au Grand marché de Bamako le 19 novembre 2019, est détenu actuellement à la DGSE pour des investigations. La SE semble avoir mis la main sur un puissant réseau de financement du terrorisme qui impliquerait plusieurs personnalités dont l’accusé qui aurait reçu des terroristes une grosse somme d’argent pour soudoyer des juges en vue d’obtenir la libération des terroristes arrêtés par les militaires et les services de renseignement.
Sans nul doute, le ver est dans le fruit et il faut l’extraire.
Mais voilà que des collègues avocats de l’accusé évoquent une certaine immunité de l’accusé et demandent sa libération immédiate.
Ils s’en fichent s’il est coupable ou pas, si le réseau terroriste doit être démantelé ou pas, mais ils exigent simplement que leur collègue soit relaxé. Un point, un trait et ont des arguments.
C’est aussi ça le Mali.
On va observer tout simplement.
J’ai signé
Beaucoup de soutiens pour un présumé terroriste et peu de soutien pour un journaliste accusé de simple outrage : le paradoxe malien
La plupart des journalistes ont abandonné Abdoul Niang parce qu’ils ne sont pas contents de sa manière de soutenir le pouvoir. Ils le jugent et le condamnent pour ses convictions. Il aurait été un journaliste de l’opposition faisant la propagande contre le régime (c’est le cas au Mali même si ce n’est pas la règle), ils seraient nombreux les organisations et faîtières à se prémunir de déclaration et autres actions. Mais rien, d’ailleurs, des journalistes sont heureux de cette entrave à la liberté d’expression et condamnent Abdoul d’avoir fait la propagande pour le régime. Le but réel de cette condamnation est de faire taire ces deux jeunes qui réclament la lumière sur l’affaire de coup d’État du 5 avril sinon en réalité, il n’y a aucun outrage dans la Vidéo incriminée. Vous pouvez l’écouter à nouveau.
Pour la situation de Adama Sangaré, détenu à la MCA par le pôle économique, les maires sont sortis pour réclamer sa libération.
Aujourd’hui, voilà que les avocats soutiennent Me Hassane Barry accusé de faits aussi graves que répugnants.
C’est le conseil que me donnait un de mes aînés dans des cas récents contre la presse: « il faut se soutenir et se battre même si on a tort. Le jugement c’est les autres.»
Je l’ai compris et les avocats sont bien en avance sur nous et la Presse restera toujours à la traîne.
J’ai signé.

Boubacar Karamoko Coulibaly :
« Reprenons-nous, sinon l’émotion risquera de nous nuire »
Rappelons simplement que l’on ne parle pas d’un coupable, mais de soupçon sur dénonciation d’inconnus.
Maintenant à ce propos j’entends tout parce qu’une corporation a osé appeler au respect des principes de lois régionales de normes supérieures souverainement ratifiées par notre pays. Dès lors, loin de particularisme étriqué de mauvais aloi.
Et surtout que de pires auteurs d’actes terroristes les plus abjects commis contre ce pays et ses soldats ont été libérés ici au su de tous sans susciter la moindre réaction de protestation.
Mieux, d’autres sont déjà intégrés qui ont égorgé par exemple à Aguel Hoc.
Voilà que l’on demande seulement le respect des textes qui organisent son interpellation et non le principe de la possibilité de son interpellation, que l’on crie haro sur le baudet comme si on a affaire à un criminel endurci.
Loin de son honorabilité, de ses États de service pour ce pays. Voilà comment une simple dénonciation de gens anonymes, un honorable est transformé en un vulgaire malfrat à grand renfort de publicité, en toute violation de la notion de présomption d’innocence.
Reprenons-nous, sinon l’émotion risquera de nous nuire. Et c’est justement cette émotivité qui nous affecte profondément qui nous empêche de faire le choix efficace de la stratégie de recul de la communauté internationale à propos de Kidal et de l’intégrité territoriale de notre pays.
Seule une forte mobilisation régulière autour de ces 2 thèmes conduira à un changement de paradigme chez les autres.

Aguibou BOUARE
DROITS HUMAINS UNIVERSELS INHÉRENTS À LA NATURE DE L’HOMME
Sans préjudice du fond de quelque infraction que ce soit, les droits fondamentaux sont à respecter pour toute personne humaine, notamment :
1) Droit à la notification des charges, de (s) infraction (s) reprochée (s);
2) Droit à l’avocat ;
3) Droit d’être consulté par un médecin de son choix ;
4) Respect de la présomption d’innocence ;
5) Droit à la visite de ses proches…
Quelle que soit la personne poursuivie, la garantie des droits fondamentaux ci-dessus, préserve chacun d’entre nous pouvant être victime de séquestration, de détention illégale, arbitraire, de torture et d’autres types de violation des droits de l’homme.
La lutte contre le terrorisme est bien compatible avec le respect des droits humains ne signifiant aucunement l’impunité.
Tous pour la lutte implacable contre le terrorisme, mais dans le strict respect des droits fondamentaux consacrés par les instruments juridiques nationaux notamment la constitution du Mali du 25 février 1992, régionaux et internationaux.
Nul n’est à l’abri des violations et abus des droits de l’homme qui plus est dans un contexte de crise multidimensionnelle.
La protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée.
Dieu préserve notre patrie !
Cheick Oumar Diallo – COD :
« Il urge aujourd’hui que les élites s’assument… »
Le Mali est confronté à un nombre insolent de difficultés que nous n’arrivons toujours pas à trouver la force collective d’affronter. La crise malienne a secoué la société et déboussolé toutes ses composantes qui sont aujourd’hui divisées. Chacun doute de l’autre et préfère rester de son côté à attendre avec un fatalisme déconcertant l’imminence d’un effondrement complet du pays.
L’élite elle-même, pourtant censée être le moteur de la Nation, a démissionné. Elle se contente de rester observatrice pour ne pas avoir à gérer toute cette pagaille, laissant ainsi place au pire des ravages: le populisme.
Pourtant, les plus avertis ont compris que l’effort nécessaire pour tirer le pays hors du gouffre est trop important et que personne seule ne pourra réussir là où toute la communauté internationale a échoué, mais personne ne s’assume. Personne n’ose parler de peur de se voir décrédibilisé ou jeté en pâture sur la place publique.
Pour masquer les apparences, ceux qui occupent le terrain jouent à fond la carte du populisme. Tous les faits et gestes sont transformés en actions désespérément creuses, en propositions, mais assez spectaculaires pour contenter les quelques Maliens qui ont encore la force de marcher et de crier. L’élite dirigeante et politique est la plus épuisée de toutes les composantes de la société. Elle fuit le débat, se cache derrière des prétextes et préfère laisser les populations naviguer tantôt entre l’idée que nous pouvons tout gérer TOUT SEULS, tantôt en laissant penser qu’il suffirait juste de changer de partenaire pour que, par miracle, TOUT soit résolu.
Le problème est pourtant bien plus profond et tout le monde le sait, au-dedans comme au-dehors. L’ennemi obscurantiste a découvert son front jusqu’ici à Bamako et pour le défaire nous avons besoin de vaincre avant tout notre orgueil et notre fierté pour ensuite résoudre les défis structurels du pays. Ce sont les fondements mêmes de l’État, de la gouvernance, de la classe politique et de la société en général qui sont en cause. Pas autre chose.
Il urge aujourd’hui que les élites s’assument, que des propositions soient faites pour solutionner durablement les maux qui nous rongent. Nous devons œuvrer collectivement à mettre un terme à l’instabilité politique qui secoue la capitale pour affronter la dure réalité du Centre et les blocages évidents dans la mise en œuvre de l’Accord de paix. Le temps court et, plus il passe, plus dur sera l’effort pour reconstruire la Nation malienne. Mais là encore, ce message a peu de chance d’être entendu…
COD
Me Boubacar Karamoko COULIBALY :
« Des allégations fantaisistes… »
Il est temps que certains scribouillards arrêtent d’essayer de salir, de jeter l’opprobre sur des gens honorables à travers des clichés et des ramassis lapidaires.
Où est donc le rapport entre Me Hassan Barry, Avocat inscrit au Barreau du Mali, interpellé dans l’exercice de ses fonctions et son statut d’ancien membre du directoire de campagne de Soumaila Cissé? C’est trop vite aller en besogne.
Encore que Me Hassan Barry, illégalement et irrégulièrement interpellé, d’où le communiqué du Barreau du Mali, n’est que soupçonné.
Comment peut-on de bonne foi, rattacher ce fait impromptu, rapporter cette interpellation dont le timing était connu de seulement ceux qui l’ont opéré, à un déplacement, si vraiment il y a eu déplacement, initialement prévu du Président Soumaïla Cissé?
Et pourquoi ne pas sortir alors que l’on n’est accusé de rien, que l’on n’a rien à se reprocher?
Cela dit, ni moi ni les Maliens en général ne sommes naïfs.
Nous savons aussi qu’après cette allusion grossière de collusion entre deux faits distincts, d’autres tentatives de noircissement de l’image de ce grand homme d’État aussi craint qu’indispensable à la bonne marche des choses dans le pays surviendront.
N’en déplaise à ces contempteurs, Soumaïla Cissé est un honorable homme, un très grand patriote qui a le Mali chevillé au corps.
Ce ne sont pas avec des allégations fantaisistes que vous allez pouvoir nuire à ce grand fils du Mali, et surtout sur ce terrain-là.
Soumaïla Cissé est un homme qui se sait.
Je le dis ici, haut et fort, que politique ou non, aucun homme, aucune femme, en pleine possession de ses facultés mentales, ne s’inscrirait dans un complot de déstabilisation de la mère patrie.
En attendant de connaître la suite de l’interpellation illégale et irrégulière de Me Hassan Barry, je demande aux uns et aux autres de faire preuve de retenue en prenant leur distance avec les commentaires fallacieux et les sous-entendus, tant irresponsables qu’imaginaires.
Soumaïla Cissé, toujours droit dans ses bottes sera, à n’en pas douter un seul instant, le poil à gratter pour tout ce qui ne se fera pas comme il le faut, et aussi pour ceux qui les posent ou les poseront.
Et ce n’est pas ce type d’allusion grotesque qui l’en empêchera. GRATUIT, INTELLECTUELLEMENT MALHONNÊTE, ABUSIF, ET SIMPLEMENT UBUESQUE.
Me Boubacar Karamoko Coulibaly
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